Il est vraiment temps de redonner à l’Europe du punch, afin de sortir de la déprime! Je maudis les mauvais prophètes qui nous font broyer du noir. Je veux retrouver enfin la joie de vivre, avoir un esprit de conquête, non pas me confiner dans la léthargie. Je ressens ce matin la volonté de sauter par dessus les obstacles qu’on veut bien nous placer sur notre chemin. Avant toutes ! Il va sans dire que j’apprécie la force d’Emmanuel Macron lorsque il parle de l’UE. Dans son discours devant les parlementaires européens, hier à Strasbourg, il les a incités à avoir du courage, à ne pas pinailler dans des détails, avant d’avoir élaboré une conception générale. Il ne mâche pas ses mots, lorsque il évoque le but central de l’Union, celui de plaider pour la paix. Elle vaut son pesant d’or et il ne faut pas l’ignorer, lorsqu’on parle de l’avenir. Si je l’ai bien compris, il faut que l’homme ait un projet qu’il peut mener à bien dans un esprit de solidarité. Entreprendre quelque chose de neuf avec ses collègues d’ailleurs. Ceci est valable pour tout ce que l’homme tient à réaliser. Le Président de la République nous esquisse ce qui nous attend. Un chantier considérable, où l’être humain doit se retrouver au centre des préoccupations. Il est certain que l’esprit d’entreprise ne peut pas se réaliser sans une Europe sociale. Les citoyens doivent enfin avoir le sentiment, qu’il est question d’eux, non pas des lobbys qui harcèlent la Commission Européenne à Bruxelles. Tant que les priorités sont mal placées, il ne peut pas avoir d’engouement pour l’UE. Cela implique aussi le besoin de faire évoluer les choses par ses propres moyens.

L’Europe des citoyens n’est pas un leurre, à condition de donner à tous les moyens de se confirmer. Une des plus grandes tares de ces dernières années est le chômage des jeunes. Il est inacceptable. Comment attendre quelque chose de l’avenir si des centaines de milliers de juniors sont en rade ? Ce serait du devoir des plus âgés de mettre un terme à un tel état de fait. Si la coopération marchait bien, les problèmes seraient moins acerbes. Le marché communautaire permet de mettre en place un système de vases-communiquant. L’Allemagne par exemple, n’est pas en mesure de pourvoir les places de travail qui seraient libres faute de personnel. Des pays comme ceux du pourtour méditerranéen connaissent encore une forte régression économique. Je me demande pourquoi il n’est pas possible de recruter du personnel pour les 400000 emplois à pourvoir ? Il s’agirait de diminuer les freins de la bureaucratie et de tout faire pour simplifier la liberté de mouvement. Emmanuel Macron déplore, si je l’interprète bien, l’esprit épicier qui est fait de craintes, de peurs. Que diable, osez enfin, quitte à corriger le tir si cela est nécessaire. Ce n’est pas en dressant une liste des choses qui pourraient « foirer » qu’on peut gagner un sprint. Il est indispensable que les égoïsmes fassent place à un peu plus d’esprit d’initiative. Je ne peux qu’espérer que les arguments d’Emmanuel Macron ne tomberont pas dans les oreilles d’un sourd. Il est temps de mettre la machine en marche au lieu de cultiver la sinistrose. Avant toutes !

pm

http://www.lemonde.fr/emmanuel-macron/article/2018/04/17/macron-propose-un-programme-europeen-pour-financer-les-collectivites-accueillant-des-refugies_5286674_5008430.html

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