Depuis cette nuit, les lieux de production d’armes chimiques ainsi que des laboratoires de recherches en Syrie sont soumis à des attaques de l’aviation américaine, secondée par la France et la Grande-Bretagne. Tant que cette intervention ne dépassera pas les normes nécessaires, je l’approuve. Mais gare, si les Russes s’en mêlaient. Le risque est évidemment grand qu’un accident puisse arriver. Je pense, que malgré les diatribes plus ou moins musclées, le commandement russe dans cette région a été mis au courant des endroits, où les bombardements ou les tirs de missiles se concentreront. Mais à l’heure actuelle il est impossible de prétendre quoi que soit. Il est temps qu’il soit mis à un terme au massacre occasionné par Bachar el-Assad. Il est incroyable quel mal peut commettre un seul homme, imbu de pouvoir. Détruire son pays, mettre à mort des générations entières, ravir aux jeunes toute espérance de vie, il faut le faire et ceci avec la complicité infâme de Vladimir Poutine. Il est évident qu’il ne soutient pas le dictateur syrien par amour pour lui, mais bien plus pour marquer la présence de la Russie dans cette région. L’alliance amorcée il y a quelque jour, entre la Turquie, l’Iran et son pays ne présage rien de bon. Ce serait un premier pas en direction d’une prise d’influence sur les pays du Golf, où les réserves de pétrole sont considérables. Vu sous cet aspect, l’attaque occidentale est tout à fait compréhensible, bien qu’à mon avis elle vient trop tard, si on considère les retombées politiques concernant l’avenir du Proche et du Moyen-Orient. L’Occident a laissé du terrain d’une manière inconsidérée au maître tacticien qu’est Vladimir Poutine. Le fait de réagir était une mauvaise option, si je prends comme exemple le jeu d’échecs. Dans ce cas-là il aurait fallu être bien plus offensif depuis le début de la guerre civile syrienne. Maintenant il est trop tard pour rattraper le temps perdu. La présence de l’armée russe n’arrange pas les choses. Weiterlesen

Emmanuel Macron se cherche-t-il encore en ce qui concerne la politique étrangère de la France ? Il voudrait rejoindre le Général de Gaulle et François Mitterrand quand il en va des décisions a prendre « en toute indépendance ». Il n’en est visiblement pas encore là. Ces derniers temps il semble plutôt être l’allié préféré de Donald Trump, ce qui a de quoi surprendre. L’Allemagne qui jusque là jouait ce rôle envers les USA, est devenue bien plus critique et s’est éloignée de cet état de prédominance. Le Président des États-Unis exaspère Angela Merkel et elle le fait bien sentir. C’est bien là qu’il est perceptible qu’une action commune de l’UE est urgente, afin de marquer notre indépendance par rapport à l’étranger. Ce serait le premier pas à faire, aussi pour Emmanuel Macron. Je me sentirais personnellement mieux à l’aise s’il prenait parfois quelque distance par rapport à l’irrationalisme de Washington. Du point de vue historique la France n’est pas un poids plume, au contraire. Le Général de Gaulle a réussi l’impossible. D’une nation qui était à genoux, il en a fait une puissance non négligeable dans le contexte international. Il a réussi ce pari en faisant résistance aux USA. Le meilleur exemple est l’OTAN, où il a pris ses distances en forçant l’Alliance Atlantique de quitter Paris, en ce qui concerne son QG. Un message fort, ainsi que toutes ses démarches concernant l’indépendance des anciennes colonies, en particuliers en Afrique. Puis il y a eu l’affaire du Québec, qui n’a pas été de loin une fanfaronnade. C’était une occasion de remettre en question le rôle prédominant joué par les États-Unis. Weiterlesen

Le député Richard Ramos du MoDem, membre de la majorité, a déclaré dans une interview dans le Nouvel Obs, que le gouvernement ferait bien de ne pas baser toute son action sur les questions d’argent. Bercy aurait d’après lui une importance démesurée dans les décisions prisent par Matignon et indirectement par la Présidence de la République. Il essaie néanmoins de ménager Emmanuel Macron, mais n’est-ce pas lui qui tient les rennes du pouvoir ? Représentant d’une circonscription rurale, Richard Ramos est aux premières loges, lorsque il s’agit de prendre note des récriminations des administrés. Si je l’ai bien compris, la prédominance des technocrates est le talon d’Achille de la nouvelle politique. Il attend de Paris un peu plus d’empathie. J’ai repris cette thèse d’un homme du terrain, car elle me semble caractéristique à une époque de redressement. Il ne faut pas oublier que la France se trouvait jusqu’à présent dans une situation difficile, où il faut en premier lieu redresser les finances du pays. Pour pouvoir réaliser des objectifs politiques, il faut avoir des réserves budgétaires importantes. Autrement on entre à nouveau dans l’évocation de projets mirifiques, qui par manque de moyens restent lettre-morte. Il est évident qu’avec une telle rigueur, il ne reste relativement que peu de place pour donner à l’action gouvernementale le sentiment que les hommes et les femmes de France jouent un rôle prioritaire. Il s’agit tout d’abord de mettre de l’ordre dans le ménage avant de passer à l’action politique. Pour ma part je trouve cette démarche raisonnable. Trop de promesses ont été faites sans des résultats tangibles. Le Président de la République avait déjà au cours de sa campagne électorale évoqué ce dilemme et dit qu’il fallait jouer cartes sur table. Les gestionnaires ont souvent du mal à assortir leurs décisions de belles paroles lyriques. Dans le cas de Bercy, ils ont le devoir d’être efficaces. Et si cela grince parfois, c’est bien normal, lorsqu’il faut serrer la ceinture. Weiterlesen

Non, les relations entre les USA et la Russie ne sont pas au beau fixe, loin de là. Il en va en premier lieu, de l’utilisation d’armes chimiques par Bachar el-Assad sur les dernières poches de résistance à Douma en Ghouta, où il y a eu au moins 85 morts. Pour la communauté internationale, une attaque qu’on ne peut pas ignorer, car elle enfreint à toutes les conventions signées au sujet de l’interdiction absolue de l’utilisation de telles armes. À ce sujet la France et les États-Unis sont d’un même avis. S’il s’avérait que les doutes se confirmaient, Emmanuel Macron envisagerait de bombarder les dépôts, où sont entreposés ces bombes. Les USA suivraient probablement son exemple et ceci au grand dame de Vladimir Poutine qui reprend la thèse du dictateur de Damas, prétendant que le tout est du leurre, une invention maudite des rebelles, pour provoquer une recrudescence du conflit. Je suis dans ce cas-là pour la méthode musclée et approuverais une telle opération. Je prendrais ce risque, car si on laisse tout simplement passer tout cela pour des raisons diplomatiques, d’autres potentats se croiront autorisés de procéder de même. Il y a bien des années, j’ai pu m’apercevoir que contrairement aux dires de la politique, il y avait bien de des armes chimiques et biologiques en Europe occidentale. C’était au cours d’un tournage d’un film sur la stratégie nucléaire de la France, que dans une base de l’aviation, un officier a dit au cours de la visite des lieux, que tel entrepôt était prévu à cet effet, la preuve que la version officielle ne correspondait pas à la réalité. C’est la raison pour laquelle il faut rester intransigeant à ce sujet. Je ne comprends pas que la Russie continue à s’enferrer dans son soutien sans appel à Bachar el-Assad. Le Kremlin ne voit-il pas qu’on le tire par le bout du nez ? Il a été même question que des avions russes aient utilisé de telles armes. Weiterlesen

Mohammed ben Salmane, le Prince hériter de l’Arabie Saoudite est en visite en France. Demain il rencontrera Emmanuel Macron. Sous le couvert d’une certaine offensive de charme, le Royaume veut faire croire au monde, qu’il est en train de vivre une mutation et de passer d’un conservatisme absolu à un régime de nature plus libérale. Il y a certes des changements en surface, mais je doute fort que dans le fond il se soit passé grand-chose. On ne peut pas parler de révolution. Les femmes auront le droit de conduire, mais elles restent malgré tout en retrait. Le régime quant à lui ne se remet pas question. Ce qui est en train d’évoluer, c’est la politique étrangère qui suit des objectives volontaristes. L’Arabie Saoudite est en train de s’impliquer d’une manière forte dans la politique de toute la région et mène une guerre indirecte contre l’Iran au Yémen. Pour ben Salmane l’Iran est le pays à abattre. Tout d’abord pour des raisons hégémoniques, de l’autre pour combattre le chiisme qui pour lui est un facteur dissident de l’Islam. Une lutte entre des frères ennemis qui prendra encore de l’ampleur dans l’avenir. Depuis que Riyad montre de la compréhension envers l’État hébreux, les tensions augmenteront. Cela se remarque tout particulièrement dans ce cas bien précis avec le Hezbollah au Liban. Ces milices sont soutenues par l’Iran, qui combattent Israël, une raison pour l’Arabie Saoudite de mettre le feu aux poudres ? Il serait fatal de vouloir attiser le feu dans la Suisse du proche-orient. Une étincelle suffit pour qu’une nouvelle guerre civile éclate. Comme ennemis jurés, les Saoudiens se sont mis en tête d’anéantir le régime des mollahs, une guerre sainte en quelque sorte. Dans un tel cas de figure, il n’est pas étonnant que les gardiens des lieux saints, comme la Mecque ou Médine s’arment à tout va. Des sommes mirobolantes sont investies pour l’armement des forces armées du Royaume. Des cahiers de commandes archi-plein. Weiterlesen

Le traité qui avait été signé avec l’Iran risque gros depuis que Donald Trump a été élu président des États-Unis. Au début mai il annoncera que probablement son pays se retirera de cet accord. Depuis que des faucons comme Mike Pompeo, le nouveau ministre des affaires étrangères, et John Bolton, conseiller à la sécurité nationale ont remplacé des plus modérés, l’ambiance n’est pas au beau fixe du côté de Washington. Puis il y a en plusla volonté de soutenir l’Arabie Saoudite, un ennemi juré de Téhéran, qui lutte au Yémen contre les rebelles soutenus par l’Iran. La rivalité de ces deux nations rivales dans cette régions va aussi loin, que le prince hériter de l’Arabie Saoudite a déclaré qu’il était d’avis que l’État hébreux, avait un droit de vie et qu’il était légitime qu’un territoire lui soit imparti. Un revirement complet de la politique anti-juive de Riyad. Emmanuel Macron, qui entretient contrairement à Angela Merkel, des rapports corrects avec le locataire de la Maison Blanche, se rendra à la fin avril à Washington. Il espère pouvoir encore sauver l’accord avec l’Iran. Weiterlesen

Emmanuel Macron a-t-il été élu pour mettre en routes des réformes tous azimuts ou pour barrer la route à Marine Le Pen ? Je pencherais plutôt pour la deuxième alternative. Le peuple français est assez complexe. D’un côté il veut que cela bouge, de l’autre il est de sa nature assez conservateur. D’accord pour les chamboulements à condition que cela ne fasse pas de mal et que cela concerne que les autres. Mais il est préférable qu’ils soient plus discrets. La deuxième marotte est de se mettre en grève, de manifester pour se marteler en tête, qu’on vit en toute liberté et que le fait de débrayer en est une ! Le Président de la République est exposé en ce moment à une tourmente. Avec la grève au compte-goutte de la SNCF, il est bien possible que le pays tout entier soit bientôt paralysé. Le gouvernement aura beau répéter, que ce conflit social, si c’en est un, nuit au pays tout entier n’y fera rien. Dans ce cas-là la fierté d’un grand nombre d’agents a été blessée. De leur dire que leur travail semblait vétuste face aux exigences actuelles du marché les ont choqué. On n’aime pas être mis au rancard, d’autant plus que les critiques sont souvent exagérées. Comme je l’avais déjà écrit dans un article ces derniers temps, la privatisation du service publique, n’est pas toujours une panacée, comme on a pu le constater en Allemagne. En ce qui concerne la Deutsche Bahn, il y a des retards constants, le prix des billets n’est pas une sinécure et l’accès aux endroits retirés n’est pas assuré à cause de la rentabilité. Beaucoup de personne se fâchent tout rouge lorsqu’elles entendent parler « chemin de fer ». Il y a un autre domaine, où l’activisme affiché par Emmanuel Macron a de la peine à s’afficher. Weiterlesen

Mon cerveau artificiel me commande de vous souhaiter une bonne Pâques. Je le fais, puis pousse le bouton « OK ». Tout à coup je me mets à chanter une complainte russe, d’une tristesse presque étouffante. D’un seul coup je m’arrête subitement de le faire. « Je te demande pardon. Avec cette fichu d’heure d’été je m’y retrouve plus ! » Pris de colère je téléphone au représentant qui m’a vendu cet appareil. « Vous verrez, la machine prendra des décision pour vous, rien de plus pratique ! » Vous avez deviné, il est question ici de l’intelligence artificielle. Elle devrait nous assister, non nous dominer. C’est ce qui pourrait nous arriver si nous n’observons pas une certaine retenue. En parlant de ces fêtes de Pâques, il peut être plus aisé de comprendre les réticences d’Emmanuel Macron, qui a donné une interview pour le magazine « Wired » Si je l’ai bien compris, il serait pour sans l’être du tout. Vous dites oui et êtes entraînés par le GPS dans un étang marécageux. Comme le font beaucoup d’hommes, qui se fient complètement à la technologie de pointe, les réactions sensées ont été déconnectées. Cette évolution nous rends de plus en plus vulnérable par rapport à nos faits et gestes. Vouloir stopper une évolution, qu’elle soit bonne ou non, n’est pas du ressort de mon clone de cerveau. Ce dernier est embarrassé que cela puisse me mettre dans l’embarras. Aussi étonnant qu’il aborde ici un aspect émotionnel. Ce serait un comble si un ordinateur pouvait avoir des sentiments. Qu’il remplisse des fonctions annexes, je veux bien, mais qu’il puisse devenir amoureux, cela me dépasse. Je sais qu’il me manipule, mais si je l’éteignais, je me mettrais en danger. Que se passerait-il s’il ne se remettait plus en marche ? Le Président de la République a aussi évoqué le sens qu’il faut donner au mot progrès. Il a fait remarquer, que ce dernier était en premier lieu technologique, mais que bien peu de choses évoluent quant il s’agit de l’âme, de l’éthique, de notre intégrité mentale. Weiterlesen