Non, les relations entre les USA et la Russie ne sont pas au beau fixe, loin de là. Il en va en premier lieu, de l’utilisation d’armes chimiques par Bachar el-Assad sur les dernières poches de résistance à Douma en Ghouta, où il y a eu au moins 85 morts. Pour la communauté internationale, une attaque qu’on ne peut pas ignorer, car elle enfreint à toutes les conventions signées au sujet de l’interdiction absolue de l’utilisation de telles armes. À ce sujet la France et les États-Unis sont d’un même avis. S’il s’avérait que les doutes se confirmaient, Emmanuel Macron envisagerait de bombarder les dépôts, où sont entreposés ces bombes. Les USA suivraient probablement son exemple et ceci au grand dame de Vladimir Poutine qui reprend la thèse du dictateur de Damas, prétendant que le tout est du leurre, une invention maudite des rebelles, pour provoquer une recrudescence du conflit. Je suis dans ce cas-là pour la méthode musclée et approuverais une telle opération. Je prendrais ce risque, car si on laisse tout simplement passer tout cela pour des raisons diplomatiques, d’autres potentats se croiront autorisés de procéder de même. Il y a bien des années, j’ai pu m’apercevoir que contrairement aux dires de la politique, il y avait bien de des armes chimiques et biologiques en Europe occidentale. C’était au cours d’un tournage d’un film sur la stratégie nucléaire de la France, que dans une base de l’aviation, un officier a dit au cours de la visite des lieux, que tel entrepôt était prévu à cet effet, la preuve que la version officielle ne correspondait pas à la réalité. C’est la raison pour laquelle il faut rester intransigeant à ce sujet. Je ne comprends pas que la Russie continue à s’enferrer dans son soutien sans appel à Bachar el-Assad. Le Kremlin ne voit-il pas qu’on le tire par le bout du nez ? Il a été même question que des avions russes aient utilisé de telles armes. Weiterlesen

Le poumon vert de Damas, la Goutha orientale, est mis en état de siège par les troupes du dictateur Bachar al-Assad. Plus de 400000 habitants, dont près de la moitié des enfants, souffrent de la faim. Ils sont sous-alimentés et si rien ne change, en danger de mort. Le régime n’hésite pas à employer des armes chimiques (2013), dont du sarin, pour casser la résistance de cette enclave aux mains des rebelles depuis le début du conflit syrien depuis le mois de mars 2011. D’après les informations que je viens de recevoir à cinq heures, l’armée syrienne prévoit une attaque imminente de l’armée de terre contre la Goutha orientale. Je suis assis devant mon ordinateur et écris ces lignes dans un état d’impuissance. Je viens de me plaindre auprès de ma femme que j’ai des courbatures un peu partout dans mon corps, mais qu’est-ce à côté du martyre que vivent en particulier les petits ? C’est comme si mon petit-fils de sept ans était livré corps et âme à une telle situation, qui ne connaît aucune pitié. Les attaques de ces derniers jours on fait des centaines de victimes, que ce soit des morts ou des blessés. Je sais que de telles comparaisons n’apportent pas grand chose, mais j’essaie de m’imaginer ce que peut représenter une telle prise d’otages, digne du Moyen-âge. Mais avec le lot d’horreurs qu’on nous sert quotidiennement, il est parfois nécessaire de faire une projection ce que pourrait être la situation, si nous étions concernés. Presque pas de quoi se nourrir, peu de médicaments, des soins plus que précaires, c’est le sort des assiégés. Et ceci seulement parce qu’un clan familial s’accroche au pouvoir, comme si il lui était dû. Weiterlesen

Les ministres des affaires étrangères américain et russe, John Kerry et Sergueï Lavrov, se sont mis d’accord à Genève de faire respecter une trêve en Syrie. Baschar al-Assad sera mis sous pression par le Kremlin afin de faire taire les armes tout au moins pendant un certain temps. Les deux grandes puissances ne pouvaient pas faire autrement. Mais ne nous faisons pas d’illusions les forces armées traditionnelles ont perdu de l’influence dans un conflit où des groupuscules ne se sentent pas liés par tel ou tel accord. Notre destin est plutôt entre les mains d’individus qui se démarquent complètement des règles édictées par des nations tierces. Ils n’en ont rien à faire et c’est justement ceci qui rend la lutte contre le terrorisme si difficile. Il n’y a pas de repères auxquels ont peu se référer. C’est le fait de ces terroristes qui de leur propre chef commettent des attentats. De plus en plus ils se passent d’état-major et n’en font qu’à leur tête. La politique étrangère ne peut que suivre les événements. Dans bien des cas elle est parfaitement impuissante à régler des conflits. Je pense malheureusement que la trêve envisagée par les USA et la Russie ne se résumera qu’à deux signatures apposées au bas d’un document. Comment mettre au pas les islamistes de l’EI ? Ils ne se laisserons pas dompter. Et si cela devait être en partie le cas, il y aurait séance-tenante des dissidents qui feraient tout pour saper toutes initiatives de paix. Comme on le voit l’individualisme est de mise. Chacun pour soi ! John Kerry et Sergueï Lavrov le savent mais ne veulent pas se laisser reprocher qu’ils n’ont rien tenté pour arrêter ce bain de sang. Il s’avère nécessaire de revoir toutes les actions diplomatiques, de rechercher de nouvelles voies. Cela s’avérera comme étant presque impossible. Weiterlesen