Depuis cette nuit, les lieux de production d’armes chimiques ainsi que des laboratoires de recherches en Syrie sont soumis à des attaques de l’aviation américaine, secondée par la France et la Grande-Bretagne. Tant que cette intervention ne dépassera pas les normes nécessaires, je l’approuve. Mais gare, si les Russes s’en mêlaient. Le risque est évidemment grand qu’un accident puisse arriver. Je pense, que malgré les diatribes plus ou moins musclées, le commandement russe dans cette région a été mis au courant des endroits, où les bombardements ou les tirs de missiles se concentreront. Mais à l’heure actuelle il est impossible de prétendre quoi que soit. Il est temps qu’il soit mis à un terme au massacre occasionné par Bachar el-Assad. Il est incroyable quel mal peut commettre un seul homme, imbu de pouvoir. Détruire son pays, mettre à mort des générations entières, ravir aux jeunes toute espérance de vie, il faut le faire et ceci avec la complicité infâme de Vladimir Poutine. Il est évident qu’il ne soutient pas le dictateur syrien par amour pour lui, mais bien plus pour marquer la présence de la Russie dans cette région. L’alliance amorcée il y a quelque jour, entre la Turquie, l’Iran et son pays ne présage rien de bon. Ce serait un premier pas en direction d’une prise d’influence sur les pays du Golf, où les réserves de pétrole sont considérables. Vu sous cet aspect, l’attaque occidentale est tout à fait compréhensible, bien qu’à mon avis elle vient trop tard, si on considère les retombées politiques concernant l’avenir du Proche et du Moyen-Orient. L’Occident a laissé du terrain d’une manière inconsidérée au maître tacticien qu’est Vladimir Poutine. Le fait de réagir était une mauvaise option, si je prends comme exemple le jeu d’échecs. Dans ce cas-là il aurait fallu être bien plus offensif depuis le début de la guerre civile syrienne. Maintenant il est trop tard pour rattraper le temps perdu. La présence de l’armée russe n’arrange pas les choses. Weiterlesen

Hier j’ai voulu en savoir plus de ce qui se passait à la Ghouta orientale. Cette banlieue de Damas aux mains des rebelles contre le régime de Bachar el-Assad depuis le début du conflit. J’ai feuilleté l’album de photos et ais été pris d’horreur. D’innombrables cadavres de bébés, de bambins. Souvent à leur coté des parents désespérés. Si on veut vraiment se faire une idée de ce que c’est ce conflit, il ne suffit que d’aller sur ce site. Partout des ruines, des rues prisent par la fumée des incendies que les bombardements provoquent. Il est évident que les islamistes se soient mêlés à la population afin de se protéger. Mais depuis le martyre d’Alep, ils auraient dû se dire, que cela ne les mets pas à l’abri. Le dictateur syrien n’hésite pas à attaquer des citoyens innocents, afin de les éliminer. Il prend en compte le massacre de ses compatriotes afin de regagner la suprématie sur la Ghouta orientale, et ceci sans un complexe. Il est permis de se demander ce que peut bien ressentir un tel homme, lorsque son état-major lui montre ces photographies afin de prouver leurs actions. Ce médecin de formation et père de famille, peut-il rester de marbre en voyant tout cela ? Où est-il pris de tant de haine, que cela ne le touche pas ? Je ne crois pas que le cessez-le-feu négocié avec grande peine au Conseil de sécurité de l’ONU à New York, l’empêchera de continuer ce massacre. La Russie a forcé les autres nations d’accepter, que le régime de Damas ait le droit de continuer à s’attaquer aux rebelles. Dans de telles conditions rien ne changera. Weiterlesen

Lorsqu’un candidat à la présidence comme François Fillon déclare être catholique et pratiquant, il est tout à fait légitime de placer son attitude morale sous une loupe. Dans ce cas bien précis, je dois dire que je suis un peu déconcerté. Jusqu’à présent il n’a pas fait de déclaration au sujet d’Alep. N’aurait-il pas dû exprimer son horreur, condamner l’attitude des troupes d’el Assad, de l’aviation russe et des milices iraniennes ? Va-t-il continuer à se taire ? Où serait-il de l’avis d’un de ses proches collaborateurs que la deuxième ville a été libérée ? C’est un avis qui coure actuellement aussi sur internet. Je ressens le besoin de m’exprimer à ce sujet. Il est évident que la rébellion qui a eu la mainmise sur une partie de la ville n’était pas seulement composée d’enfants de chœur. Sûrement plusieurs tendances étaient représentées, parmi elles aussi des fondamentalistes. Les services secrets savaient parfaitement qu’il y avait aussi des dizaines de milliers de personnes qui se trouvaient là, sans être pour autant politisées. Une société civile aspirant à la paix. Et que s’est-il passé ? Le régime de Damais a pris le parti du génocide. N’oublions pas que des armes chimiques ont été employées. Des enfants ont été massacrés. Ils n’étaient sûrement pas dans le lot de ceux qui fallait éliminer. Weiterlesen

Lorsqu’on sait que 250.000 habitants de l’Est d’Alep sont pour ainsi dire les otages des troupes de Bachar el-Assad., il y a de quoi avoir de la chaire de poule. Aucune déclaration, aussi sensée soit-elle, pourra effacer l’erreur de jugement concernant le régime de Damas au début de la guerre civile. Les puissances occidentales se sont trompées lorsqu’elles ont cru que le dictateur était à bout de force et qu’il serait chassé d’ici peu du pouvoir. Aussi le rôle de Vladimir Poutine a été sous-estimé. Cela met en doute l’efficacité du pacte atlantique et ne présage rien de bon pour l’avenir. Lorsqu’on sait que bon nombre de rebelles sont des fondamentalistes, on se demande comment il était possible d’être aussi naïf. Je pourrais continuer la liste des incompatibilités en parlant du rôle de Recep Erdoğan. Comme islamiste il avait tout d’abord combattu le maître de Damas en soutenant la révolte. Puis il a fait abattre un avion russe qui avait violé l’espace aérien de la Turquie. Il s’en est ensuivi un gel des rapports diplomatiques avec Moscou. Pendant ce temps-là l’Europe s’offusquait de plus en plus des visées dictatoriales du président turc. Les relations se sont détériorées considérablement permettant ainsi une volte-face de la part d’Erdoğan. Maintenant il s’est rapproché de Vladimir Poutine et montre plus de complaisance envers el-Assad. Comme on le voit actuellement il n’y a qu’un vainqueur : Poutine ! Cette nouvelle alliance a affaibli considérablement les rebelles d’Alep qui devront à plus ou moins longue échéance abandonner la deuxième ville du pays. Un revers de taille qu’ils ne pourront pas compenser par leur supériorité territoriale autour de la métropole. Dans de telles conditions il serait bon d’arrêter sur le champ un tel massacre, mais qui veut se voir traité de traître par le mouvement de libération ? Et el_Assad ? Il peut continuer en toute quiétude les bombardements, ce qui ne le touche pas moralement. Manque-t-.il complètement d’humanité ? J’ai de la peine à comprendre comment un médecin peut se laisser aller à un tel mépris de l’être humain. A-t-il une conscience ? Elle est probablement plus que tenue et ne joue aucun rôle dans sa stratégie. Weiterlesen

L’EI a fait éclater des bombes à Damas. Cinquante personnes ont trouvé la mort. Le régime de Bachar el-Assad pilonne des régions entières et tue d’innombrables citoyens. Des villes sont assiégées où règne la disette. L’horreur est quotidienne, les adversaires n’arrivent pas à se démarquer. Un statu quo sanguinaire qui peut durer encore longtemps. Malgré cette situation, les parties concernées se sont retrouvées à Genève dans l’espoir de trouver une issue à ce malheur. Elles ne s’assiéront pas autour d’une table, mais négocieront par personnes interposées, si elle ne quittent pas avant la conférence. Tant que le dictateur est présent, il ne faut pas s’attendre à un miracle. Sa soi-disant lutte qu’il dit mener contre le terrorisme, est un sauve-qui-peut de son clan. Il en va uniquement du de l’influence de sa famille. L’opposition est plus que divisée et ne peut pas être considérée comme représentative. L’EI n’est pas présent, ce qui rend caduque toutes solutions. Dans l’état actuel de la guerre civile, il est quasi impossible d’entamer un dialogue avec les fous de Dieu, qui n’hésitent pas à tuer des innocents partout dans le monde. Tant qu’il étend son influence sur des pays comme l’Irak ou la Libye, il ne peut pas être considéré comme une force régionale. De là tout le dilemme où se trouvent les négociateurs à Genève, que ce soit les américains ou les russes. Il est évident que personne ne veut parler avec les dirigeants de l’EI. Cela leur donnerait une légitimité qui ne leur est pas due. Même si par miracle un accord pouvait être conclu, il serait bancal. Le conflit continuerait à apporter son lots de victimes innocentes. Je ne suis pas un militariste, mais la logique me dit, que sans une victoire sur le terrain contre les islamistes, rien ne pourra se faire. Ceci même si Bachar el-Assad décidait de quitter le pouvoir de son propre gré, ce qui n’est pas à prévoir. Weiterlesen