Après avoir écrit cet article, je vais me rendre à Wasserburg, une petite ville sise à quelques dizaines de kilomètres de Munich, pour y emmener ma voiture pour une inspection. C’est-là que se trouve mon garage. Je vais passer par la campagne, pouvoir admirer les belles exploitations agricoles. Beaucoup de paysans se sont mis au bio, car de plus en plus de Bavarois refusent d’acheter des produits venant de l’industrie agraire. Ils ont dû recycler leurs exploitations, ce qui pour beaucoup les a mis au bord de la ruine, car les aides de l’État et de l’UE ne correspondent pas aux vrais coûts d’une telle mutation. C’est tout au moins ce que certains m’ont dit. Ils ont dû s’endetter. Ils ont pris des crédits et pour beaucoup d’entre-eux ne savent pas comment ils pourront rembourser leurs dettes. Le bio demande plus de travail, plus de personnel. Les prix de vente ont augmenté considérablement. Il y a une clientèle prête à payer plus, mais elle est limitée. Il faut donc faire beaucoup de marketing, observer journellement le marché, bien jauger ses fluctuations. Toute une science qui demande beaucoup de savoir. Pour avoir une chance de pouvoir se tirer d’affaire, il faut que l’exploitation soit homologuée, ce qui n’est pas une mince affaire, vu que les exigences de Demeter, une marque ayant une grande réputation dans la bio-agriculture et dans le bio-élevage, sont draconiennes. En travaillant pour son label, qui est un signe de noblesse, les consommateurs peuvent être assurés de la pureté des denrées alimentaires qu’ils achètent. Des contrôles constants ont lieu et qui se voit retirer son homologation peut jeter l’éponge. Weiterlesen

Benjamin Nétanyahou a dû jeter l’éponge. Il n’a pas réussi à former un gouvernement en l’espace de 28 jours. Benny Gantz devra reprendre la relève et essayer de rassembler les forces du centre. Je m’en réjouis. Pour s’accrocher au pouvoir, le premier-ministre avait proposé une coalition d’union nationale à son adversaire, ce que l’ancien chef de l’armée s’est empressé de refuser. « Il y a peu de temps j’ai annoncé au chef de l’Etat [Réouven Rivlin] que je renonçais à former un gouvernement », a expliqué M. Nétanyahou. Le président veut tout faire afin que le peuple israélien ne se rende pas pour une troisième fois depuis le mois d’avril aux urnes. Les actions du premier-ministre sortant ne sont pas à la hausse, d’autant plus que M. Nétanyahou est accusé de fraude et de corruption. Le verdict sera prononcé d’ici la fin de l’année. « Le président a l’intention de transférer le mandat pour former le gouvernement, dès que possible, au président de Bleu Blanc, le député Benny Gantz » ont déclaré ses services. S’il réussissait son pari, le monde serait débarrassé d’un pyromane. Nétanyahou a tout fait pour empoisonner le puits, il n’a pas tenu compte des intérêts de son pays, qui mériterait de vivre en paix. C’est une utopie de croire que la situation présente puisse tenir à tout jamais. On ne peut pas être ennemi avec tous ses voisins. Avec l’Égypte et la Jordanie, il y a un cessez-le-feu. Même des ambassadeurs ont été échangés, mais je ne vois pas de projets qui pourraient encore souder plus ces nations. Et pourtant ce serait une occasion de promouvoir la paix sur des bases solides. Le potentat du Caire, Abdel Fattah al-Sissi, n’est pas ce que je nommerais un démocrate, d’où son intérêt par l’entremise d’Israël de redorer son blason. Même si Nétanyahou se trouve sur une même longueur d’onde en ce qui concerne leur politique d’extrême-droite, il n’a pas réussi d’évoluer plus en avant. La preuve qu’il n’a jamais été l’homme de la situation. Weiterlesen

Die Aktion steht unter dem Motto „Your Right to Know“, frei übersetzt also „Ihr Recht zu wissen“. Daran beteiligten sich insgesamt 19 Zeitungen und Journalistenverbände. Sie appellierten an die rechtskonservative Regierung von Premierminister Scott Morrison, die Pressefreiheit besser zu schützen. Zu ihren Forderungen gehören unter anderem mehr Rechte für sogenannte Whistleblower, die Journalisten mit Informationen versorgen.

In großen Tageszeitungen wie The Australian, The Sydney Morning Herald und The Daily Telegraph verdeckten schwarze Balken Text und Fotos. Die Zeitungen stellten die Frage: „Wenn die Regierung die Wahrheit verschweigt, was vertuscht sie?“ (zeit.de).

Hintergrund sind Polizeidurchsuchungen beim öffentlich-rechtlichen Sender ABC und in der Wohnung einer Zeitungsjournalistin im Juni. In beiden Fällen ermittelt die Polizei wegen der Veröffentlichung geheimer Informationen aus Regierungs- und Sicherheitskreisen. Gegen einen ehemaligen Anwalt der Armee ist in dem Fall bereits ein Strafverfahren eingeleitet worden, etlichen Journalisten droht dies ebenfalls.

ABC hatte 2017 Regierungsdokumente erhalten, die belegen sollen, dass australische Sondereinsatzkräfte in Afghanistan unschuldige Männer und Kinder töteten. Die Zeitungsjournalistin wiederum hatte über Versuche der Behörden berichtet, die heimische Kommunikation von Australiern umfassend ausspionieren zu dürfen.

Nach Angaben des Bündnisses verabschiedete das australische Parlament seit dem Anschlägen vom 11. September 2001 mehr als 70 Anti-Terror- und Sicherheitsgesetze, die das Aufdecken von Skandalen und Missständen erschweren. In einem Erklärstück des Sydney Morning Herald heißt es, man wehre sich gegen eine „wachsende Kultur der Geheimhaltung“ (sueddeutsche.de).

Als Grund für die Geheimhaltung bestimmter Sachverhalte führt die australische Regierung oft die nationale Sicherheit an. In der Medienkampagne wiesen Autoren indes darauf hin, dass die Behörden etwa Informationen darüber verweigert hätten, in welchen Seniorenheimen Bewohner vernachlässigt oder misshandelt würden. Die Regierung wolle zudem nicht offenlegen, wie viel Agrarland an ausländische Einrichtungen verkauft werde.

Die Medienunternehmen und Journalistenverbände setzen sich dafür ein, dass es für Journalisten Ausnahmen von den seit 2012 geltenden, verschärften Sicherheitsgesetzen gibt, nach denen „sie ins Gefängnis kommen, wenn sie einfach nur ihren Job machen“ (dw.com). Außerdem müssten sie die Möglichkeit erhalten, Durchsuchungsbefehle wie die von Canberra und Sydney anzufechten.

Nach Angaben von Reporter ohne Grenzen (ROG) hat Australien im jüngsten Pressefreiheit-Index zwei Plätze verloren und steht jetzt auf Rang 21. ROG kritisiert „drakonische Strafen“ für investigative Reporter und Whistleblower. Australien habe 2018 eins der schärfsten Gesetze gegen Verleumdung verabschiedet, die Sicherheitsgesetze machten es fast unmöglich, über diese Themen zu berichten, heißt es in einer Mitteilung der Organisation.

Die Rechtsdozentin Rebecca Ananian-Welsh von der Universität Queensland sprach im Zusammenhang mit den Durchsuchungen von einer „klaren Gefahr für die Demokratie“ (handelsblatt.com, 06.06.2019). Der Vorsitzende des australischen Journalistenverbandes, Marcus Strom, sieht darin einen Versuch, „Journalisten einzuschüchtern, weil sie die Erzähler von Wahrheiten sind“.

Ob Anti-Spionage-Gesetze, Anti-Terror-Gesetze, Datensicherheitsgesetze, Gesetze gegen den Fremdeinfluss auf die Politik – die meisten wurden in den vergangenen Jahren eingeführt, ohne maßgeblichen Widerstand von Seite der sozialdemokratischen Opposition. Für Journalisten sind Gesetze, welche die Vertraulichkeit von Quellen unterwandern, von ausschlaggebender Bedeutung.

Die jüngsten Entwicklungen zeigen die Absurdität der Situation: Im Rechtsstaat Australien müssen Journalisten das Gefängnis fürchten, wenn sie ihrer Berichtspflicht nachkommen – als lebten sie in Peking und nicht in Sydney, Melbourne, Adelaide. Zu dieser Berichtspflicht und damit zur Pressefreiheit gehört nämlich auch, Leser, Zuhörer und Zuschauer zeitnah über die Entwicklungen in einem solchen Prozess unterrichten zu können und nicht erst dann, wenn es ein Richter für angemessen hält.

Die skurrile Situation in Australien zeigt gerade, warum diese Freiheit in einem demokratischen Gemeinwesen ein solch hohes Gut ist: Im ganzen Land googeln die Bürger, dass die Server rauchen – doch der Staat will verhindern, dass sie verlässliche Informationen, seriöse Analysen und weiterführende Kommentare erhalten, dass sie sich auf dieser Grundlage ein eigenes Bild machen können.

Les jihadistes de l’EI se frottent les mains, depuis que Donald Trump a décidé de retirer ses troupes du nord de la Syrie. Les Kurdes qui contrôlaient les camps de prisonniers ont été obligés de retirer leurs soldats, afin qu’ils prennent part aux combats que leurs livrent les Turcs. Il y a certes un cessé-le-feu, mais pour combien de temps encore? N’oublions pas que ce sont eux qui ont été le fer de lance de la lutte anti-terroriste. Ce que se passe actuellement est un signe de démence. 12.000 jihadistes sont emprisonnés, dont 2.500 issus de pays venant de 50 pays étrangers, dont des ressortissants français et allemands. Le plus grand contingent parmi eux vient de Tunisie. Lorsque le président américain prétend que l’EI est à tout jamais vaincu, il se jette de la poudre aux yeux, comme si on pouvait arrêter la marche des terroristes. Les premiers à en ressentir les conséquences seront les Européens. Il serait logique que les attentats reprennent de plus belle. S’il était subtile, ce serait un bon moyen de remettre au pas l’UE, qui semble vouloir lui tenir tête, mais je ne pense qu’il soit allé aussi loin dans ses pensées. Et dans tout cela que dire de Recep Tayyip Erdigan ? Il s’allierait avec le diable pour parvenir à ses fins. Je peux m’imaginer qu’il a inclus dans sa stratégie cette question plus qu’épineuse. A-t-il intérêt de déstabiliser la région ? Weiterlesen

Nach dem Urteil gegen die Separatistenführer kommt Katalonien nicht zur Ruhe.

Am Freitag, dem fünften Tag der Proteste in Katalonien nach dem Madrider Urteil gegen führende katalanische Politiker und Bürgerrechtler, kam das wirtschaftliche Leben in Barcelona zum Erliegen. Ein von den katalanischen Gewerkschaften ausgerufener Generalstreik zwang einige Großunternehmen wie den Autobauer Seat, die Produktion einzustellen. Auch an den Schulen und Universitäten Kataloniens wurde gestreikt. Die Einreise von Frankreich über den Grenzübergang La Jonquera war nicht möglich, mehr als zwanzig Autobahnen und Überlandstraßen waren blockiert, zum Teil, weil sich ein halbes Dutzend Protestmärsche aus der katalanischen Provinz, die sogenannten „Marxes per la Llibertad“, auf dem Weg in die katalanische Hauptstadt befand und die Teilnehmer lauthals die Freilassung der inhaftierten Politiker forderten.

Die spanische Regierung hat ein Gesprächsangebot der seit Tagen protestierenden katalanischen Separatisten abgelehnt. Ministerpräsident Pedro Sánchez sagte, zuerst müsse Kataloniens Regionalpräsident Quim Torra die gewaltsamen Proteste in Barcelona verurteilen, was er bisher nicht ausdrücklich getan habe (welt.de). Torra hatte die Zentralregierung in Madrid nach tagelangen Unruhen mit Dutzenden Verletzten zu Verhandlungen aufgefordert.

Der Oberste Gerichtshof in Madrid hatte neun Anführer der katalanischen Separatisten zu langen Gefängnisstrafen zwischen 9 und 13 Jahren verurteilt. Unter anderem wegen Aufruhr, Veruntreuung öffentlicher Gelder und Ungehorsam, nicht aber wegen „rebelión“, wie es die Staatsanwaltschaft gefordert hatte. Sonst wäre das Urteil noch härter ausgefallen.

Der Spruch des Gerichts markiert das Ende eines Prozesses, den sich die Separatisten zurechtgelegt hatten, um Katalonien von Spanien abzuspalten.

Ausgangspunkt des Konfliktes zwischen Katalonien und der spanischen Regierung war ein illegales Unabhängigkeitsreferendum am 1. Oktober 2017. Laut Regionalregierung stimmte eine Mehrheit der Katalanen für die Unabhängigkeit, allerdings lässt sich das Wahlergebnis wegen der teils chaotischen Situation bei der Stimmabgabe nicht nachprüfen.

Spaniens damaliger Ministerpräsident Mariano Rajoy erkannte die Gültigkeit des Referendums nicht an. Das Verfassungsgericht hatte es untersagt. Der damalige Chef der katalanischen Regionalregierierung, Carles Puigdemont, flüchtete daraufhin ins Exil nach Brüssel.

Die Ablehnung der spanischen Zentralgewalt hat eine lange Tradition. Ihren Höhepunkt fand sie im Spanischen Bürgerkrieg (1936-39), als Katalonien sich zur wichtigsten Bastion gegen den heraufziehenden Faschismus entwickelte. Während der Franco-Diktatur (1939-75) wurden Katalonien sämtliche Sonderrechte aberkannt, das Katalanische verlor den Status einer Amtssprache. Nach der Diktatur erkämpften sich die Katalanen den Status einer „autonomen historischen Gemeinschaft“ (tagesschau.de, 09.10.2017).

In den katalanischen Städten hatte sich früh ein Handelsbürgertum etabliert, während die katalanische Sprache und Kultur einen Aufschwung erlebten. Im 14. und 15. Jahrhundert bildeten sich damit die bis heute gültigen Grenzen der katalanischen Sprache heraus und damit auch die Grenzen dessen, was den Katalanen heute als Nation gilt (mdr.de).

Der katalanische Nationalismus hat seit 2006 an Kraft gewonnen. Als das spanische Parlament Katalonien am 30. März 2006 weitgehende Vollmachten in der Steuergesetzgebung und im Justizwesen einräumte, Katalonien zudem als „Nation“ anerkannte, wähnten sich viele Nationalisten bereits am Ziel zu sein.

Im Jahr 2010 entschied das spanische Verfassungsgericht, die Beschreibung Kataloniens als „Nation“ habe keine „Gesetzeskraft“, eine Bevorzugung des Katalanischen in Kommunalverwaltungen sei nicht zulässig.

Katalonien ist eine vergleichsweise reiche Region. Sie stellt zwar nur 6,3 Prozent der Landesfläche und 16 Prozent der Bevölkerung Spaniens (wikipedia.org), erwirtschaftet aber 20 Prozent des Bruttoinlandsprodukts. Viele große Unternehmen sitzen hier – so etwa die Banken La Caixa und Sabadell oder der Sekthersteller Freixenet. Sie drohen allerdings angesichts der rechtlichen Unsicherheiten einer möglichen Unabhängigkeit Kataloniens mit einem Wegzug.

Dein Tag ist erfüllt vom Unerfülltsein. Und du kaufst teuerste Sachen, die dann zerknittert in der Tüte liegen. Scheiß drauf, was es gekostet hat, es gab dir wieder mal ein gutes Gefühl, etwas vollbracht zu haben, dich zu heben und den Schein zu wahren. Verwahrlost gammelst du mit Jogginghosen, unrasiert mit gelben Zähnen. Für so ein paar Kröten den ganzen Tag malochen? Das tust du sicher nicht, denn es gibt ohnehin keinen Job, der dich interessiert. Steck dir eine Kippe an, versuche die Leere in deinem Kopf schön zu reden. Du bist der Held, auf den alle warten und in drei Jahren startest du dann endlich durch. Sobald du dich damit auseinandergesetzt hast, dass dieses System – das in deinen Augen eine große Kacke ist – vielleicht doch etwas Interessantes zu bieten hat. In der Zwischenzeit zockt und lockt die Playstation, Netflix hat auch rund um die Uhr was zu bieten. Aufstehen am frühen Morgen? Ja, wozu denn? Was sollst du denn mit all der freien Zeit anfangen, in der jeder andere arbeiten geht? Erst am Abend und am Wochenende haben sie wieder Zeit, also kannst du getrost tagsüber weiterschlafen. Lethargie statt Empathie ist die Devise und sollte es dir mal dreckig gehen, sind genügend Türen offen, wo du schnellen, warmen Unterschlupf finden kannst und sie deine Lügen glauben. Sie alle warten nur darauf, dir zu helfen und sind doch schlichtweg überfordert. Du bist hübsch. Du bist klug. Du bist ein wundervoller Mensch. Sich nur daran festzuhalten und auf dem Entwicklungsschritt eines Teenagers stehen zu bleiben, gibt dir die Illusion, du hättest alles im Griff und noch so unendlich viel Zeit. Dein Leben ist eine Jauchegrube und du merkst es nicht. Frei sein willst du? Du träumst davon, alles hinter dir zu lassen und hinaus in die Welt zu ziehen? Sei sicher, deine Probleme nimmst du mit. Sie kommen mit dir, kleben wie Ballast an deinem Hintern und niemand, niemand ist der Sündenbock für deine Lage. Du alleine kannst dir helfen, nur du alleine. So lange du in ausgebeulten Jogginghosen den einzigen Weg am Tag zum nächsten Supermarkt schaffst, wird sich das nicht ändern. Die Schmerztabletten versagen, wenn dein Kopf täglich hämmert und nach Änderung schreit. Begreife endlich, dass du dir eine kleine, sehr beschränkte Welt erschaffen hast. Sie gab dir einst den Kick und eröffnete dir illusorische Dimensionen, die das normale Leben in deinen Augen dir nicht bieten kann. Falsch. Dein Freiraum ist begrenzt und engt sich kontinuierlich ein, bis du nach Luft japst, wenn du merkst, dass sich die Schlinge um deinen Hals zugezogen hat. Kurze Momente der Euphorie, dann der Absturz, mit dem du nicht klarkommen kannst. Der Sog nach unten hat dir die Weite nach oben geraubt. Hast du es je bemerkt? Hast du überhaupt realisiert, dass du ein schlimmerer Gefangener in deinem System bist, als es die reale Welt je schaffen würde? Der Kick, der Endorphine, Glückshormone und Energie freisetzt, ist der schrittweise, garantierte Untergang. Er fesselt dich in die Antriebslosigkeit und zeigt dir niemals eine Perspektive, die du dringend brauchst, um wirklich stark zu werden. Sieh es ein, vor dir ist deine Leere, die unendlich Angst macht und dich immer wieder straucheln lässt. Fülle sie mit dem Mut, sich auf dich selbst zu verlassen und alles zu schaffen, was du wirklich willst. Schmeiß die Jogginghose in den Abfall und schau in den Spiegel, was du siehst. Schwarze Augenringe, bleiche Haut, ein runtergekommener Körper. Einst ein Held, der alle Berge erklimmen wollte. Lachend, strahlend, voller Ideen. Willst du ein Penner sein, unrasiert in Jogginghosen? Steh auf, wach auf – deine Welt ist eine Welt mit Realitätsverlust und ohne Lebensziele, die dir am Anfang die rosarote Brille zeigte und dich kurz, immer nur kurz und immer kürzer in gigantische Höhen katapultierte. Doch am Ende gibt es keine Steigerung, am Ende bist du ganz alleine und der Tod lacht dir in die Fresse.

  

© Petra M. Jansen

 

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Pas mal de grogne chez Boris Johnson, qui a été bafouillé par le parlement. Le voilà forcé de faire la demande à la Commission Européenne de repousser de quelques mois le Brexit. Mais il insiste et persiste. Pour lui il n’y a que le 31 octobre comme date valable. C’est la raison pour laquelle il n’a pas signé cette missive. BoJo a fait partir un autre courrier, ou il explique qu’il a été contraint d’agir ainsi. « Une nouvelle extension porterait préjudice aux intérêts du Royaume-Uni et de nos partenaires de l’UE, ainsi qu’aux relations entre nous », a-t-il écrit. « Nous devons mener ce processus à terme afin de pouvoir passer à la phase suivante et construire notre nouvelle relation », a-t-il ajouté. L’ambassadeur britannique auprès de l’UE, Tim Barrow, a souligné que Boris Johnson avait dû agir, car la loi l’y contraignait. Que s’est-il passé pour que la Chambre des Communes ne passe pas aux voix ? Oliver Letwin, un des députés tories que Johnson avait mis à la porte du parti, a exercé sa petite vengeance. Il a fait adopter par 322 voix contre 306 un amendement obligeant le premier-ministre à faire la démarche qu’il juge d’avilissante à Bruxelles. Il y est question de ne rien précipiter, de laisser aux députés le temps nécessaire de bien réfléchir aux conséquences que le Brexit pourrait causer. Pour que le tout fonctionne, il faut modifier pas mal de lois, en décider de nouvelles. Sans cette démarche tout pourrait aboutir à un désastre, ce qu’il faut éviter à tout prix. C’est en soi une décision raisonnable, mais qui brusque le battant qu’est Boris Johnson. Il a répliqué que dès demain, il ferait tout pour que le deal soit mis aux voix à Westminster. Weiterlesen

Hier plus d’un demi millions de personnes ont manifesté à Barcelone contre le verdict de la justice qui a condamné des sécessionnistes catalans à de fortes peines de prison. Les juges n’ont pas tenu compte de la situation plus que tendue qui règne dans la province. Ils ont simplement appliqué la loi, qui interdit toutes formes de révolte par la force contre l’État espagnole. Le peuple considère l’attitude du tribunal comme une provocation et n’est pas prêt à lâcher du lest. Un des manifestant, José María Manuel Borras, 64 ans, venu de Lleida, a déclaré : „Je suis venu en soutien aux prisonniers politiques. 13 ans de prison, c’est honteux. Je veux une république et une vraie démocratie. L’Espagne est un mur mais petit à petit, pacifiquement, nous le ferons tomber“. Au lieu d’apporter mon soutien aux indépendantistes, je n’ai pas changé d’avis depuis 2017, je ne veux pas que l’Espagne se scinde. Ceci d’autant plus que nous vivons en Europe des temps difficiles avec le Brexit. Je ne pense pas que le divorce puisse être une solution. Il affaiblit l’UE, ce que je ne saurais admettre. Je suis assez démocrate pour accepter d’autres avis, aussi ceux des sécessionnistes, mais je prends le droit d’exprimer mon avis, même si je nage à contre-courant. J’ai au cours de ma vie professionnelle tourné des films avec des indépendantistes un peu partout en Europe, que ce soit en Corse ou dans le Jura suisse. Je me suis donné du temps pour écouter les arguments. Certains étaient tout à fait valables, mais je devais au bout du compte peser le pour et contre. Je me suis forgé une opinion, qui s’oppose contre toutes divisions supplémentaires en Europe. D’un côté je suis pour plus d’autonomie régionale, de l’autre contre une atomisation de l’UE. Justement à une époque, où tout le monde ne veut en faire qu’à sa tête, je suis partisan d’un peu plus de rigueur, car je donne la priorité à l’intérêt général, qui ne peut qu’être que le rapprochement, non la division. Weiterlesen