Au moins une bonne nouvelle, le Bayern a remporté à Berlin la coupe d’Allemagne. Après le championnat samedi dernier, me voici comblé. J’aurais pu ce matin d’élections européennes à nouveau exprimer mes craintes, exprimer mes sentiments concernant l’extrême-droite, je ne le fais pas, car j’aurai au cours de la journée loisir de le faire. Avec le foot j’arrive à oublier pour un instant le bourbier dans lequel nous nous trouvons pris. 3 à 0 contre le FC Leipzig Red bull, n’a pas été une mince affaire. Et le plaisir de voir pour une dernière fois Frank Ribéry et son acolyte Arjen Robin, qui quittent en beauté leur club. J’aimerais dans le cadre de ce texte, parler en particulier de Kaiser Frank, comme on nomme ici le bout-en-train de Boulogne-sur-Mer. Contrairement qu’en France, où il est mal aimé, il est en Allemagne l’idole de ses supporteurs. Lorsqu’on entend la moitié d’un stade réclamer, comme hier soir, qu’il entre pour les dernières minutes du match sur le terrain du stade Olympique de Berlin, cela démontre quel attachement le public lui porte. Pendant 12 ans, ce grand joueur a laissé des traces profondes dans le monde du football allemand. Avec Arjen Robben, il lui a donné le brio d’un spectacle, l’a marqué de fantaisie, d’improvisation. Un foot fait d’artistes, non pas de machines froides et bien huilées. Comme c’est le cas pour Ferrari dans le sport automobile, ces deux joueurs ont apporté par leur personnalité une âme teintée d’individualisme, qui manquait si cruellement à ce sport en Allemagne. Mais pas en jouant aux divas, bien plus en étant des équipiers loyaux, n’hésitant pas à mettre la main à la pâte. Adulé en République Fédérale, méprisé en France, détesté même, Frank Ribéry a démontré qu’il faut toujours donner une seconde chance aux hommes. Weiterlesen
Monat: Mai 2019
Et que mort s’en suive…
Boris Johnson doit se frotter les mains de voir sa rivale jeter l’éponge, Theresa May a annoncé sa démission de sa position de chef de parti pour le 7 juin. Elle restera rivée à son poste de Premier-Ministre jusqu’au jour, où son successeur sera désigné. Nous voilà arrivé à la fin d’une comédie macabre qui a souillé le Royaume Uni. La plus vieille démocratie du monde a complètement failli en ce qui concerne le Brexit, ce qui ne présage rien de bon. Cela fait pour moi l’effet de l’immolation d’un système qui avait semblé faire ses preuves, celui d’un peuple souverain. Qu’on se le dise, il ne l’est plus et c’est ce qui m’inquiète le plus, comme en France, où le RN se trouve en tête des sondages. Cela revient à dire que la démocratie est utilisée comme moyen de vengeance. Il s’agit de faire le carton, non de trouver un compromis dans les décisions à prendre. Un déni complet de la raison, ce qui rend très vulnérable la démocratie, qui se base sur elle. Ce qui se passe depuis trois ans en Angleterre est le signe avant-coureur de ce qui pourrait nous arriver d’ici peu. Il en va tout d’abord des qualités que devrait avoir un dirigeant. Theresa May a échoué. Elle n’a pas été capable de redresser la barre. Ce qui s’en doute va s’ensuivre, c’est le chaos, orchestré par l’extrémiste de l’extrême-droite, Nigel Farage et son nouveau parti qui porte le nom emblématique de Brexit. Une option totalitariste qui ne correspondait pas au flegme britannique, loin s’en faut. Le scrutin de jeudi – pour les élections européennes – sera lorsqu’il sera confirmé demain soir, un Waterloo pour les Tories comme pour le Labour, qui disparaîtrons d’après les sondages dans les oubliettes. Un Boris Johnson ne sera pas en mesure, même s’il devait être nommé à Downing Street, de freiner la décadence de la politique. Pourquoi ? Il est pour ainsi dire impossible d’empêcher quelqu’un qui veut sauter d’un toit, de ne pas le faire. Weiterlesen
Brief vom 24.05.2019 – „Petra & Pierre im Gespräch“ (Teil 2)
Lieber Pierre,
es gibt Bands, die schrecken vor den heißen Eisen der politischen Auseinandersetzung nicht zurück und nennen das „Ding“ – wenn auch sehr ironisch – beim Namen und RAMMSTEIN gehört zweifellos dazu. Wer die Lyrik nicht versteht, sollte vielleicht noch einmal genau reinhören und darüber intensiv nachdenken. Diese Band feiert die Kunst der Ironie wie keine andere. Sie sind viel zu begabt, schlau, gebildet und echte Vollblut-Musiker, um in diese Schiene abgeschoben zu werden. Höchst provokant und ein gesellschaftspolitisches Kulturgut – so würde ich sie nennen. Eine der größten und erfolgreichsten deutschen Bands hat den Ticketverkauf für die angekündigte Tour zum Erliegen gebracht – Ironie als künstlerische Darbietung hochkarätiger Leute. Fein.
Nun zur Europawahl, lieber Pierre und ich hoffe, dass dieses Jahr sehr viele Menschen von ihrem Wahlrecht Gebrauch machen. Es geht um dieses herrliche, wundervolle und großartige Europa. Nie wieder möchte ich stundenlang mit Pass und Ausweis an Grenzen stehen und von meinem Städtetrips nach Italien, Spanien oder den Niederlanden mit prall gefüllten Wechselgeld-Beuteln aus Lira, Gulden oder Peseten (oder wie das sonst noch alles hieß damals) zurückkehren, die niemand umtauschen will. Immer diese Rechnerei… wie war das noch? Wie war der Kurs? Geteilt durch zwei, mal vier, nimm einfach etwas mehr als das Doppelte? Nein, nichts für mich. Ich bin der Liebhaber des bequemen Reisens und weiß nun sehr genau, was die Dinge kosten – ohne umständlich im Kopf überschlagen zu müssen.
Zeigen wir endlich den Rechtspopulisten die rote Karte und glauben wir an unsere kollektive Stärke! Ja, Europa ist stark und das soll es auch bleiben. Für junge Menschen gibt es keine Alternative, sie fühlen sich als Europäer und pflegen dennoch parallel ihre eigene Identität als Italiener, Spanier, Deutscher usw. Universitäten in ganz Europa (auf der ganzen Welt) tauschen sich aus, das Studieren in England war z.B. nie ein Problem. Wohin es mit dem Willen der Rechtspopulisten geht, sehen wir an Großbritannien und dem Brexit, der beileibe nicht nachahmenswert ist. Bloß nicht! Das haben die Alten entschieden und sie tun ihrem Land und der Zukunft ihres Landes damit absolut keinen Gefallen.
Lieber Pierre, ich glaube an Europa und ich glaube, dass mehr und mehr Menschen das falsche, diskriminierende „Spiel“ der AFD oder anderer rechtspopulistischer Parteien längst durchschaut haben und – schauen wir auf die aktuellen Prognosen – sinkt ihr Anteil kontinuierlich. Ich bin gespannt auf den kommenden Sonntag, dann darf Deutschland wählen. ICH bin Europa. DU bist Europa. WIR sind Europa. Europa sichert uns den Frieden – das sollte niemals vergessen werden (siehe 60 Gründe für die EU)!
In diesem Sinne,
herzliche Grüße aus Frankfurt
Petra
© Petra M. Jansen
Me serais-je trompé ?
Lorsque j’ai lu que contre toute attente, le parti Travailliste hollandais se trouvait d’après les sondages en tête avec 5 députés sur les 26 sièges alloués à ce pays, je me suis réjouis. D’autant plus que le parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) du premier ministre Mark Rutte passe de 3 à quatre sièges. Les populistes autour de Thierry Baudet, FvD, remporte 3 postes avec 12 % des voix. Grâce au Néerlandais Frans Timmermans, candidat à la présidence de la Commission Européenne pour les socialistes, ce résultat a pu être obtenu. « J’espère que les sociaux-démocrates pourront, partout, démontrer qu’une autre Europe est possible », a-t-il déclaré. Le nombre des suffrages pour sa formation a passé de 9,4 % à 18,1 %. L’explication de ce succès pourrait être l’effet Timmemans, mais aussi la peur d’un Nexit, promulgué par l’extrême-droite. Je ne peux qu’espérer que ces résultats redonneront du poil de la bête à tous ceux qui lutte contre les fossoyeurs de l’UE que sont les populistes. Je dois avouer que je me suis laissé entraîner hier dans la déprime, ne voyant pas d’autre issue possible, que celle de l’effondrement de mes valeurs les plus intimes, celles du respect d’autrui. Il en va de cela ! Il y a des diatribes sur internet que j’ai du mal à accepter, car elles promulguent la haine. Je pense que j’émets mon avis, d’une manière sans équivoque, mais je n’injurie pas mes adversaires. Si j’exprime mes craintes que la liberté de chaque citoyen puisse être remise en question par les chantres de l’extrême-droite, c’est qu’ils ont apporté les preuves qu’il en est ainsi lorsqu’ils sont au pouvoir comme Victor Orban ou Matteo Salvini. Weiterlesen
Klimakrieg
Wer sich des Öfteren mit bestimmten Personengruppen unterhält, der wird folgende Argumentationsmuster wiedererkennen: Die Pharmaindustrie hält Medikamente zurück, die Automobilkonzerne haben schon lange effektive, funktionierende Wasserstoffautos und kalte Fusion ist eigentlich auch schon länger keine Illusion mehr. Einige dieser und ähnlicher Thesen sind hanebüchen. Eine von ihnen scheint sich nun aber zu bewahrheiten: Scheinbar wusste der Ölkonzern Exxon Mobil bereist vor 30 Jahren über den Zusammenhang zwischen fossilen Brennstoffen und dem Klimawandel Bescheid und verschwieg diesen (spektrum.de).
Die historischen und kulturellen Wurzeln der Klimawandelskepsis bzw. -leugnung reichen bis in die Zeit vor Bekanntwerden des menschengemachten Klimawandels zurück. Ab den 1960er Jahren wurde in den USA durch die Umweltbewegung zunehmend auf die negativen Folgen von unbegrenztem Wirtschaftswachstum aufmerksam gemacht. Die immer größere Sichtbarkeit von Umweltschäden führte zu Forderungen, Umweltschutzgesetze zu erlassen und Umweltzerstörungen zu begrenzen. In den 1960er und frühen 1970er Jahren wurden daraufhin einige Umweltschutzbestimmungen erlassen und auch die Umweltschutzbehörde EPA gegründet. Von der Industrie wurden diese Entwicklungen mit Sorgen betrachtet, sodass schnell eine Gegenbewegung zu diesen aufkommenden Umweltschutzbestrebungen entstand, die später zu einem Bestandteil der konservativen Gegenbewegung wurde (wikipedia.org).
1988 beteiligt sich Exxon am Aufbau einer Gegenorganisation: der Global Climate Coalition, eines Zusammenschlusses von Lobbyisten, die unter Verschleierung ihrer Geldgeber klimaskeptische Desinformation betreiben. Wie die aussieht, zeigt der Global Climate Science Communications Plan, den Exxon mit dem American Petroleum Institute 1998 ausarbeitet. Unter der Überschrift „Victory Will Be Achieved When …“ heißt es, die Öffentlichkeit und die Medien müssten von „Unsicherheiten“ in der Klimawissenschaft überzeugt und diejenigen, die dann noch Klimaschutzmaßnahmen verteidigen, als „abgehoben von der Realität“ dargestellt werden. Flankiert wird dieser Plan durch den Aufbau von Thinktanks und pseudowissenschaftlichen Instituten, in denen Akademiker, die klimaskeptische Positionen vertreten, in Kommunikationsarbeit geschult werden, um sich in mediale Debatten einzuschalten. Allein in der New York Times veröffentlichen Exxon und der Nachfolgekonzern Exxon Mobil bis in die letzten Jahre über 36 Advertorials, die die wissenschaftliche Grundlage der Klimapolitik infrage stellen (zeit.de 06.12.2017/solarify.eu).
Mehr als zwei Grad Erwärmung, und der Meeresspiegel steigt beträchtlich. Mehr als drei Grad: Wir verlieren einen Großteil der Küstenstädte der Welt, und ein Wald wächst in der Antarktis. Mehr als vier Grad, und in Europa herrscht Dürre. Mehr als fünf Grad, und das Ende unserer Zivilisation steht bevor.
Von der Urenkelin Rockefellers, Neva Goodwin Rockefeller, finanzierte, dem entsprechende Recherchen halfen dabei, juristische Verfahren gegen Exxon einzuleiten. Einige US-Küstenstädte, darunter San Francisco, Oakland und New York, haben Exxon und andere Öl-Unternehmen auf Schadensersatz verklagt für die Kosten, die ihnen durch den Schutz vor dem steigenden Meeresspiegel entstehen. Vorbild sind die Prozesse gegen die Tabakindustrie, die unter ähnlichem Druck die gesundheitsschädlichen Folgen des Rauchens einräumen mussten.
Exxon Mobil schlägt zurück, unterstützt von republikanischen Senatoren, die im Mai 2018 einen Schriftsatz vorlegten, in dem sie schrieben: „Die Fragen von Klimaschutz sind politische Fragen und eignen sich nicht für einen Gerichtsentscheid“ (stern.de).
Der Klimawandel ist in den USA zu einem Schlachtfeld eines kulturellen Kampfes geworden, in den Präsident Trump das Land gezogen hat – und Exxon Mobil zum umkämpftesten Symbol darin. Laut einer Studie identifizieren sich Anhänger der Republikaner mehr mit Exxon als mit den meisten anderen Unternehmen. 69 Prozent von ihnen halten die Auswirkungen des Klimawandels für übertrieben dargestellt; bei den Demokraten sind es gerade einmal vier Prozent. In der Auseinandersetzung über den Klimawandel in den USA geht es längst nicht mehr um Studien, Zahlen und Fakten, sie ist zu einem weiteren politischen Schlachtfeld geworden, wie Abtreibung und das Waffenrecht. Republikanische Unterstützer machen deshalb Stimmung gegen die Familie Rockefeller, sprechen von einer bösartigen Intrige von Öko-Extremisten.
Mal au ventre !
Je me suis réveillé en ayant mal au ventre. Lorsque j’ai lu les premières nouvelles de la nuit, les douleurs se sont accentuées. Les sondages me donnent de quoi réfléchir, car le RN se trouve en tête des sondages. C’est un fait réel qu’il ne s’agit pas de sous-estimer. Je pense que la grogne contre Emmanuel Macron joue le premier violon. Bien que ce soit un vote protestataire, il pourrait avoir de graves conséquences pour la France et l’Europe. Il est déconcertant que l’extrême-droite peut faire n’importe quoi, comme se vendre à Vladimir Poutine, et que cela ne changera l’opinion des électeurs. Ce qui se passe-là, que ce soit en Autriche, en Italie ou en France, est politiquement une atteinte à l’intégrité nationale. Et ceci venant des populistes qui brandissent la bannière patriotique. Les électeurs n’ont vraiment pas saisis ce qui se passe sous leurs yeux. Les votes aux Pays-Bas et au Royaume-uni aujourd’hui iront dans le même sens. Nous vivons une époque, où les citoyens n’ont plus de repaires et scient la branche su laquelle ils sont assis. Et moi ? J’assiste impuissant à ce spectacle désolant, n’ayant qu’une seule possibilité d’écrire un papier. Mais je sais bien qu’il n’aura que peu de portée. Que faire ? J’ai parfois envie de plonger ma tête dans le sable, me dire que tout cela ne me concerne pas, mais je sais que cela serait un mensonge. C’est le meilleur moyen d’être rattrapé au contour. Je dois vous avouer que je plus qu’inquiet, que je devrais cacher mes craintes, ne pas sombrer dans le défaitisme. Cela me demande beaucoup d’énergie. Je sais aussi qu’il est inutile parfois de se poser la question quelles erreurs ont été faites. En politique comme ailleurs, il faut jeter ses regards en avant. C’est bien joli, mais que faire si on traîne derrière soit des boulets de plomb ? J’aimerais bien m’en délester, mais je remarque bien que c’est impossible. Le spectre du passé me rattrape toujours à nouveau. Je ne peux pas ignorer ce qu’une Europe dirigée par des anti-démocrates peut représenter. Weiterlesen
N’importe quoi !
Lorsque la politique dérape comme en Grande Bretagne, il ne faut pas s’étonner qu’à la longue les citoyens se tournent vers les apprentis-sorciers, car ils n’ont plus de repaires. C’est ce qui se passe actuellement un peu partout et ce qui m’inquiète. Lorsque Theresa May se déclare pour un second référendum pour sauver sa peau, elle détériore encore plus l’image écornée de sa personne et de son parti. Il ne faudra pas s’étonner que ce dernier sombrera dans le désastre le plus complet cette semaine dans le cadre des élections européennes. De l’eau sur le moulin de Nigel Farage, le chef d’un nouveau parti qui porte le nom emblématique de « Brexit », rien que cela. En agissant de la sorte, il ne faut pas s’étonner, tout au moins au Royaume-Uni, que le peuple, par dépit, vote n’importe qui et n’importe quoi, face à une Chambre des Communes, qui a prouvé sa totale incompétence de servir son pays. En Autriche c’est l’extrême-droite qui démontre qu’elle est un ramassis de corrompus, de combinards, malgré l’aura d’honnêteté qu’elle se donne en public. La preuve que ceux qui veulent faire le grand ménage en brandissant les thèses du totalitarisme pour sauver les meubles, n’y arrivent pas. Elles sont obsolètes, aussi érodées que celles de tous ceux qui se sont fixés comme but de sauver « l’ancien régime », celui d’une démocratie souvent moribonde. Weiterlesen
Les écueils de l’empathie
Sans aucun doute l’enfant a besoin de chaleur pour pouvoir bien évoluer, que cela soit à la maison, à la crèche, au jardin d’enfant et à l’école. Elle est indispensable pour son équilibre mental. Mais après toute cette vague de pédophilie, la retenue est de mise. Le danger est actuellement grand que les rapports deviennent stériles, froids. Que ce soit dans le chagrin ou dans la joie, l’homme en général a un grand besoin de les exprimer physiquement. Une projection extérieure des sentiments qui l’animent. Il n’y a qu’à voir quelles réactions suscitent un but marqué dans le football. Des adultes tombent dans les bras, s’embrassent, se donnent des caresses, le tout sans être équivoque. Ce qui se passe ici est un réflexe qui nous est inné. Les rapports entre les enfants et nous sont devenus parfois figés, car il est malséant de prendre un petit dans les bras, notamment lorsqu’il s’agit de pédagogues. L’épée de Damoclès de la délation les menace constamment. Il est relativement facile de faire planer le doute et de les accuser de pédophilie, souvent pour s’en débarrasser. Cela revient à dire qu’il y aura de plus en plus de retenue, un manque grandissant d’empathie. Un prof peut tout perdre, lorsque on répand de tels bruits. Et pourtant les psychologues sont bien conscients que des relations tactiles, comme celle de serrer un enfant contre soi, s’il a du chagrin, est indispensable pour son équilibre mental. La stérilité des rapports est du poison, elle peut être la cause de l’échec scolaire. Mon petit-fils aime un de ses instituteurs. Il est pour lui pas seulement « un porteur d’eau » en ce qui concerne les connaissances, mais un ami auquel il peut se confier. La confiance qu’il lui témoigne est un atout de taille pour lui. Elle lui ouvre d’autres horizons. Personne ne contredira ce que je décris ici. Mais il est clair que si David ne pouvait pas parfois l’étreindre, comme l’un de ses meilleurs amis, les liens qu’il ressent envers lui ne serait pas les mêmes. Weiterlesen