Comme je l’avais prévu, le gouvernement du centre-droit de Mark Rutte aux Pays-bas a été talonné par les populistes de l’extrême-droite qui sont devenus la deuxième force du pays. A leur tête Thierry Baudet, un fin lettré qui étale sa culture en prononçant un discours au parlement en latin ou en jouant du Brahms et du Wagner sur son piano qu’il a placé dans son bureau. Pas une brute comme les clichés pourraient le faire supposer. C’est ce visage de l’extrême-droite cultivée qui est si tentant pour la bourgeoisie, car il est à mille lieues du milieu prolétaire qu’une Marine Le Pen cherche à séduire. Il lui donne quelque chose de correcte, d’honnête ce qui n’est pas évidemment pas le cas. Lorsqu’on suit ce qui s’est passé sous l’occupation nazie pendant la seconde guerre mondiale, on en revient pas. Et dire que ce qui se passe actuellement est issu du racisme et de l’exclusion qu’a connu Anne Frank, qui a été déportée et assassinée en mars 1945 dans le camp de concentration de Bergen-Belsen. Aujourd’hui les historiens savent que la population néerlandaise ne se composait alors pas que de résistants mais aussi d’un nombre appréciable de collaborateurs, comme en France d’ailleurs. Je considère que les électeurs qui votent aujourd’hui l’exclusion et la haine en sont les dignes héritiers. Ne parlez surtout pas de l’esprit tolérant des Hollandais. N’ont-ils pas été, pour bien d’entre-eux, ceux qui avec les Anglais ont été les artisans de l’apartheid en Afrique du Sud ? Ceux qui ont été téléguidés par leur haine des gens de couleur. Ce n’est pas parce qu’on tolère des coffee-shops, où il est possible d’acheter de l’herbe en toute légalité, qu’on possède un esprit d’ouverture. Weiterlesen

Le cardinal Philippe Barbarin a été condamné jeudi 7 mars à 6 mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d’abus sexuels. Hier, le pape l’a reçu au Vatican et a refusé sa démission, soit-disant pour présomption d’innocence, ce que je trouve inadmissible, d’autant plus que l’évêque de Lyon a reconnu les faits. Même s’il va en cassation, il y a des faits objectifs que le souverain pontife ne peut pas ignorer. Que le Vatican se mette ainsi « de travers » par rapport à une décision juridique est une gifle, qu’aucun ne pourrait accepter. Cela revient à dire que François se rend complice de ceux qui essaient de camoufler la pédophilie au sein de l’Église. Ce pape que j’appréciais pour son esprit d’ouverture, devient un grand problème pour moi. Je ne le trouve plus crédible dans ce scandale qui ébranle le catholicisme dans son ensemble. Des bruits courent qu’il a agit de même que Philippe Barbarin lorsqu’il était évêque de Buneos Aires. Il doit aussi avoir protégé des prêtres félons qui s’étaient attaqués à des petits. Je trouve que le successeur de Saint Pierre a ainsi perdu sa crédibilité et qu’il fait du clientélisme envers la Curie, qui elle non plus est tout à fait innocente. Il n’a pas pu apporter son soutien à George Pell qui a été condamné le 13 mars à six ans de prison pour pédophilie, ce qui est relativement peu par apport aux faits qui lui sont reprochés. Weiterlesen

Coups de feu à Utrecht

Trois mort et cinq blessés à Utrecht après qu’un forcené ait fait feu sur des passagers d’un tramway. Il s’agit d’un homme originaire de Turquie, Gokmen Tanis, 37 ans, qui a été arrêté hier en fin de journée. Le gouvernement néerlandais privilégie la piste terroriste, sans pour autant exclure des raisons personnelles. Il ne fait aucun doute que ce méfait sera un atout pour les extrémistes de droite de ce pays qui jusqu’alors était plutôt ouvert politiquement. Mais depuis quelques années les Hollandais sont de plus en plus tentés par les inconditionnels du populisme. « Un acte de terrorisme est une attaque contre notre civilisation, contre notre société tolérante et ouverte ». C’est-ce qu’à déclaré Mark Rutte, le premier ministre. Je ne sais pas si sa définition de ce que devrait être les Pays-bas correspond encore à la réalité. Le fait est que le terrorisme islamiste a fait basculé le pays dans une atmosphère bien moins tolérante que cela a été le cas dans le passé. Je prends cet exemple pour démontrer ce que le terrorisme peut provoquer : la destruction de nos valeurs telle que celle de l’ouverture. N’est-ce pas le but que ce sont fixés les fondamentalisme de tous bords, que ce soient ceux issus de l’islamisme ou ceux venant du nazisme. Il est regrettable que la société réagisse exactement comme les stratèges des extrémistes l’ont prévu. Lorsque Donald Trump prétend que l’EI a été vaincu, je ne le crois pas. Tant qu’il y aura des gens prêts « à se sacrifier  pour une grande cause », il ne peut pas être question de défaite, même si sur le terrain au Proche et Moyen-Orient les extrémistes ont perdu les territoires dont ils avaient la mainmise. Cela ne les empêche pas d’exporter la violence et la haine en Europe ou ailleurs. Et tout cela sur la toile de fond des terribles attaques contre des mosquées à Christchurch en Nouvelle Zélande, où un assassin néonazi a tué 50 musulmans. Weiterlesen

Lorsqu’il y a eu des blessés parmi les Gilets Jaunes il y a quelques temps, il y eut un tollé général. Comment les forces de l’ordre pouvaient-elles être d’une telle violence envers de braves citoyens, qui manifestaient en toute innocence, qui prenaient le droit de se défendre ? On accusa le gouvernement de tous les maux. En cas d’humiliation il faut tendre l’autre joue selon l’évangile de Saint Mathieu. C’est ce que ces agneaux du mouvement GJ ont préconisé à la police. C’est justement ce qu’a fait l’État samedi dernier. Il a préféré tout faire pour ne pas attiser les tensions. C’est ce qu’on lui reproche maintenant. N’a-t-il pas été trop laxiste ? Comment a-t-il pu accepter que les casseurs mettent le feu à un immeuble ? Il y a eu onze blessés dont des enfants. Qu’ils saccagent le Fouquet’s ? Et ainsi de suite. Comment agir ? Pour ma part il serait avant tout nécessaire de poursuivre tous ceux qui propagent la haine, qui sans se mêler directement aux affrontements, font l’apologie de la violence, qui propagent des menaces verbales contre le président et les serviteurs de l’État. Ce sont des incendiaires, qui ne se mouillent pas lorsqu’il s’agit de mener des combats de rues, qui se cachent sous le couvert de l’anonymat. J’en ai déjà parlé hier dans mon article de la nuit. Ils sont à mon humble avis plus dangereux que les voyous qui mettent à feu et à sang tout ce qui leur tombe entre les main. Je déplore que des Gilets Jaunes, que je respecte pour leur intégrité, ne se manifestent pas pour condamner ces violences, des personnes qui veulent légitimement que certaines choses changent. De dire qu’il n’y a pas de feu sans fumée est une remarque cynique dont on pourrait se passer. Je pense qu’il est très difficile dans la situation dans laquelle on se trouve actuellement de trouver le bon milieu. Weiterlesen

Le bilan d’une journée d’échauffourées à Paris : 17 blessés chez les forces de l’ordre et un pompier, 42 chez les Gilets Jaunes, 144 personnes ont été placées en garde à vue. Emmanuel Macron a interrompu ses vacances pour animer la cellule de crise. Ces incidents, où un immeuble et des commerces ont été incendiés, dont le Fouquet’s, ne peuvent qu’être considérés comme étant l’œuvre d’éléments criminels, je les condamne. Ils sont le fait de 1500 casseurs, certains d’entre-eux cagoulés de noir. Dans toutes les nations européennes, il y a de tels groupuscules, qui n’hésitent pas de blesser des innocents, de mettre le feu à des maisons, à affronter la police à coups de pierres. Et si on a le malheur de les critiquer, ils prétendent qu’ils sont les victimes de la violence étatique et réclament le droit de manifester leur colère, en s’emparant de tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. Du vol légal à leurs yeux. Je ne m’attends pas à autre chose de tels individus, mais ce qui dans ces cas-là me déconcerte le plus, c’est l’attitude des autres, ceux qui disent protester pacifiquement contre un gouvernement qui leur est soit-disant hostile. De braves citoyens, qui lorsqu’on les interviewent prétendent qu’il ne peut pas y avoir de feu sans fumée, qui soutiennent de telles faits, qui devraient les hérisser ? Oui, par leur passivité ils soutiennent la violence, la haine et par leur allégeance aux casseurs, sont à mes yeux les principaux artisans d’actions qui ont de loin dépassé le cadre imparti à la liberté de parole et d’opinion. Weiterlesen

Que se passe-t-il chez une politicienne comme Theresa May ? Depuis quelques années elle va d’échec en échec en ce qui concerne le Brexit. Elle n’a pas été en mesure de convaincre les députés qu’ils feraient bien d’accepter l’accord qu’elle a négocié avec Bruxelles. Que de le refuser serait faire acte de suicide. Après le premier refus du parlement, elle aurait dû prendre son chapeau, ce qui aurait laissé un peu plus de temps aux députés de trouver d’autres solutions. Mais elle s’accroche au pouvoir, ce que certains considèrent comme une force de caractère, mais qui de mon avis est une marque d’orgueil et d’égoïsme sans bornes. Je suis le premier à être un partisan de la persévérance, mais pas celui de l’entêtement comme le pratique Madame May. Lorsque je vois ce qui se passe au Royaume-Uni, je me demande bien pourquoi le peuple reste aussi calme. Il devrait au contraire « remuer son cul » et descendre dans la rue. Le fait d’être cool comme il l’est, est pour moi la démonstration qu’il a abdiqué, qu’il se laisse aller au fatalisme. Désolé, je ne trouve pas pas cela un signe de souveraineté. Voyons ce qui se passera aujourd’hui après l’ultime votation à la chambre des communes, où les députés seront appelés à dire s’ils approuvent que leur pays quitte l’UE sans un accord ou s’ils s’en remettent enfin au peuple ? Il n ‘y a pas d’autre marche à suivre, car tout le monde est concerné directement. Weiterlesen

J’avais eu l’intention d’écrire mon article de la nuit sur la volte-face d’Abd al-Aziz Bouteflika, qui a dit renoncer « pour des raisons de santé » a un cinquième mandat, mais qui en même temps a repoussé l’élection présidentielle aux calendes grecques. Il a écrit dans une lettre vouloir mettre en route une réforme totale de l’État algérien. On se demande bien pourquoi il ne l’a pas fait au cours des vingt années de pouvoir. Cette initiative « spontanée » est pour lui une manière décente de tirer son chapeau du jeu. Je suis curieux de ce que dira la peuple, qui redescendra ces prochains jours dans la rue. Ceci sur l’Algérie. Mais une fois de plus c’est Madame May qui a retenu mon attention. Elle a obtenu cette nuit un soutien essentiel de la part de l’UE en ce qui concerne le backstop irlandais, l’obstacle majeur à un accord de sortie à l’amiable. Après une entrevue qu’elle a eue avec Jean-Claude Juncker à Strasbourg, elle veut donner l’impression aux parlementaires qu’elle n’entre pas les mains vides. Ce soir ce sera sa dernière tentative pour éviter que le Brexit tourne au désastre. Un divorce dur serait pour le Royaume Uni le saut dans l’inconnu. Un grand nombre de citoyens en subiraient directement les conséquences, que ce soit le chômage ou la réduction des aides sociales. « C’est cet accord ou le Brexit pourrait ne pas se produire du tout » a déclaré le président de la Commission européenne. Il va s’en dire que l’UE ne changera plus rien en ce qui concerne l’accord qui avait été négocié avec le gouvernement britannique. L’accord qui avait subi un échec désastreux. Peu après l’entrevue de Strasbourg, Jeremy Corbyn, le leader du Parti travailliste a appelé les députés à voter non ce soir. Il ne sera pas le seul à le faire. Weiterlesen

Nochmal: Brexit!

Am Dienstag stimmt das Unterhaus erneut über den Brexit-Plan von Theresa May ab, und je näher dieses Votum rückt, desto größer wird die Nervosität und damit auch die Kreativität. Denn niemand geht wirklich davon aus, dass der Deal der Premierministerin diesmal eine Mehrheit erhält. Deshalb will die Regierung gleich am Mittwoch über eine Initiative abstimmen lassen, mit der das Parlament einen Austritt ganz ohne Deal ausschließt. Und am Donnerstag wird über Vorschläge beraten, den Brexit zu verschieben.

Wie lang der Aufschub dauern könnte, weiß derzeit niemand. Und vor allem weiß niemand, wie in dieser Zeit das Hauptproblem zwischen London und Brüssel ausgeräumt werden soll – der Streit über den Backstop, also um die Forderung der EU, dass die Briten in der Zollunion verbleiben müssen, solange eine harte Grenze zwischen dem EU-Mitglied Irland und dem britischen Nordirland nicht ausgeschlossen ist. Dieser Regelung hatte May in ihrem Deal zugestimmt, viele ihrer Abgeordneten lehnen sie aber ab. Das ist der Hauptgrund für das erwartbare Scheitern des Deals am Dienstag. Doch ohne eine Lösung in diesem Punkt wird es keinen Deal geben und damit wird ein riskanter No-Deal-Brexit immer wahrscheinlicher.

Im Fall eines harten Brexits, bei dem Zölle und nichttarifäre Hemmnisse auf Basis der Regeln der Welthandelsorganisation (WTO) eingeführt werden, sagte die Regierung für den Nordosten Englands eine um 16% tiefere Entwicklung der Wirtschaftsleistung als beim Status quo voraus. Bei einem Freihandelsabkommen mit der EU beträgt die Einbusse noch 11%, und selbst bei einem Eintritt in den Europäischen Wirtschaftsraum (EWR) sind es knapp 4% (nzz.ch).

Am zweitschlimmsten erwischt es die westlichen Midlands, dem englischen Nordwesten ergeht es nicht viel besser. Die geringsten Verluste müssten der Südwesten und London verkraften – aber gewinnen wird durch den Brexit niemand.

In der Londoner City werden die Folgen des Brexits zunehmend sichtbar. Rund 270 Finanzfirmen haben Teile ihres Geschäfts aus der britischen Hauptstadt in die EU verlagert oder planen einen Umzug.

Die Städte, die am meisten profitieren, sind Dublin, Luxemburg, Paris, Frankfurt und Amsterdam. (New Financial, Thinktank in London).

Was bisher in London konzentriert ist, verteilt sich künftig auf mehrere Standorte in der EU. Laut der New-Financial-Studie gehen 100 Firmen nach Dublin, 60 nach Luxemburg, 41 nach Paris, 40 nach Frankfurt und 32 nach Amsterdam. Viele Großbanken tauchen in den Zählen mehrfach auf, weil sie sich bei der Geschäftsverlagerung für mehrere Städte entschieden haben (handelsblatt.com). Die Anleger streuen das Risiko …

Die Ratingagentur Fitch drohte Großbritannien schon im Fall eines ungeordneten Austritts aus der EU mit einer Abstufung seiner Kreditwürdigkeit. Die Experten setzten deshalb das Rating für Großbritannien auf „Watch Negativ“. Dennoch weicht die britische Regierung in Brüssel keinen Millimeter von ihrer Linie ab (manager-magazin.de am 21.02.2019).

Das Unterhaus wird morgen erneut über den Brexit-Vertrag abstimmen. Da es aber aktuell keine Änderungen an dem Vertragswerk gibt, wird erwartet, dass sie bei dieser Abstimmung ebenso scheitern wird wie bei der ersten Abstimmung im Januar. In diesem Fall will May am Mittwoch dann einen ungeregelten Brexit zur Abstimmung stellen. Wenn auch dieser abgelehnt wird, soll das Parlament schließlich über eine Verschiebung des Austritts votieren. Besser so!

Denn nur zwei der Horrorszenarien lauten:

Die Bank von England rechnet mit einem Absturz des britischen Pfundes bei einem Brexit ohne Abkommen. Es würde um 25 Prozent an Wert verlieren. Auch der Immobilienmarkt würde schwer getroffen. Die Zentralbanker gehen von einem Fall der Hauspreise um 30 Prozent aus.

Die britische Exportwirtschaft würde nach Einschätzung des Kreditversicherers Euler Hermes im ersten Jahr Ausfuhren im Wert von 30 Milliarden Pfund verlieren. Auch die Kontinentaleuropäer würden wegen der engen Wirtschaftsbeziehungen getroffen (tagesschau.de). Für die deutschen Exporteure mit Exporten in Höhe von acht Milliarden Euro steht dabei laut Euler Hermes am meisten auf dem Spiel.

Das will keiner!