Lorsqu’il y a eu des blessés parmi les Gilets Jaunes il y a quelques temps, il y eut un tollé général. Comment les forces de l’ordre pouvaient-elles être d’une telle violence envers de braves citoyens, qui manifestaient en toute innocence, qui prenaient le droit de se défendre ? On accusa le gouvernement de tous les maux. En cas d’humiliation il faut tendre l’autre joue selon l’évangile de Saint Mathieu. C’est ce que ces agneaux du mouvement GJ ont préconisé à la police. C’est justement ce qu’a fait l’État samedi dernier. Il a préféré tout faire pour ne pas attiser les tensions. C’est ce qu’on lui reproche maintenant. N’a-t-il pas été trop laxiste ? Comment a-t-il pu accepter que les casseurs mettent le feu à un immeuble ? Il y a eu onze blessés dont des enfants. Qu’ils saccagent le Fouquet’s ? Et ainsi de suite. Comment agir ? Pour ma part il serait avant tout nécessaire de poursuivre tous ceux qui propagent la haine, qui sans se mêler directement aux affrontements, font l’apologie de la violence, qui propagent des menaces verbales contre le président et les serviteurs de l’État. Ce sont des incendiaires, qui ne se mouillent pas lorsqu’il s’agit de mener des combats de rues, qui se cachent sous le couvert de l’anonymat. J’en ai déjà parlé hier dans mon article de la nuit. Ils sont à mon humble avis plus dangereux que les voyous qui mettent à feu et à sang tout ce qui leur tombe entre les main. Je déplore que des Gilets Jaunes, que je respecte pour leur intégrité, ne se manifestent pas pour condamner ces violences, des personnes qui veulent légitimement que certaines choses changent. De dire qu’il n’y a pas de feu sans fumée est une remarque cynique dont on pourrait se passer. Je pense qu’il est très difficile dans la situation dans laquelle on se trouve actuellement de trouver le bon milieu.

Je proposerais pour ma part que le grand débat continue. Que des médiateurs indépendants soient appelés à prendre en compte tous les conflits qui pourraient résulter, notamment dans le domaine social, empêcher que l’État prenne des décisions arbitraires. Faire en sorte que les cahiers de doléances soient enfin pris en compte par l’administration. Je les considérerais comme les avocats des plus défavorisés. Puis il y aurait l’instauration d’un système référendaire qui devrait prévoir un appel aux urnes de manière régulière. Une institution rendant possible la démocratie directe. Non celle qui dévaste des villes, blesse des citoyens innocents, propage la haine comme c’est le cas actuellement. Je pense que cela serait du devoir d’Emmanuel Macron de tout faire, pour que la politique devienne plus participative. Mais pour y arriver, il ne faut pas que l’État donne l’impression qu’il est en proie au chantage. Les citoyens attendent de lui beaucoup de rigueur, une attitude ne laissant pas place à de nouveaux débordements comme ceux de samedi à Paris. Il devra être très stricte et punir tous fauteurs de troubles. J’attends de la justice des peines exemplaires pour tous ceux qui activement ou verbalement expriment la haine. Si la politique montre de la faiblesse, nous courrons à l’anarchie. Voulons-nous que la rue prenne les rennes du pouvoir en main ? Que les voyous nous dictent comment nous comporter ? Dans une grande majorité le peuple français refuse de telles options. Dans ce cas-là il faut restaurer au plus vie l’autorité de l’État.

pm

https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/03/17/apres-l-acte-xviii-des-gilets-jaunes-la-maire-de-paris-attend-des-explications-des-reponses_5437323_3224.html

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