Le bilan d’une journée d’échauffourées à Paris : 17 blessés chez les forces de l’ordre et un pompier, 42 chez les Gilets Jaunes, 144 personnes ont été placées en garde à vue. Emmanuel Macron a interrompu ses vacances pour animer la cellule de crise. Ces incidents, où un immeuble et des commerces ont été incendiés, dont le Fouquet’s, ne peuvent qu’être considérés comme étant l’œuvre d’éléments criminels, je les condamne. Ils sont le fait de 1500 casseurs, certains d’entre-eux cagoulés de noir. Dans toutes les nations européennes, il y a de tels groupuscules, qui n’hésitent pas de blesser des innocents, de mettre le feu à des maisons, à affronter la police à coups de pierres. Et si on a le malheur de les critiquer, ils prétendent qu’ils sont les victimes de la violence étatique et réclament le droit de manifester leur colère, en s’emparant de tout ce qu’ils trouvent sur leur passage. Du vol légal à leurs yeux. Je ne m’attends pas à autre chose de tels individus, mais ce qui dans ces cas-là me déconcerte le plus, c’est l’attitude des autres, ceux qui disent protester pacifiquement contre un gouvernement qui leur est soit-disant hostile. De braves citoyens, qui lorsqu’on les interviewent prétendent qu’il ne peut pas y avoir de feu sans fumée, qui soutiennent de telles faits, qui devraient les hérisser ? Oui, par leur passivité ils soutiennent la violence, la haine et par leur allégeance aux casseurs, sont à mes yeux les principaux artisans d’actions qui ont de loin dépassé le cadre imparti à la liberté de parole et d’opinion. Weiterlesen