Je me souviens à la station Zoo de Berlin avoir rencontré tard dans la nuit un garçon de 11 ans, qui se prostituait pour se fournir en héroïne. C’était pour un film de la télévision allemande. Et la police était à deux pas de lui et ne le prenait pas en considération. Il était chahuté par de vieux messieurs en quête de chaire fraîche. Des gens soi-disant honorables qu’il fallait éviter de lphotographier. C’était du temps de l’affaire Marc Dutroux en Belgique. Quelque temps plus tard je passais dans la rue à Ixelles où le drame s’était passé. Une rue banale, grise, fichant le cafard. Et quand on parlait de lui, les regards fuyaient. Il y a eu parait-il des liens entre la Belgique et les milieux pédophiles de la capitale allemande. Le petit garçon du Bahnhof-Zoo était connu, comme me l’ont fait savoir les travailleur sociaux, qui distribuaient aux junkies un peu de soupe et des seringues propres. « Et les autorités ? Ne combattent-elles pas ceux qui poussent les filles et les garçons à la prostitution ? » Un terrain des plus délicats, car la crème de la crème de la société est mêlée à ce genre de trafic. En poursuivant mon enquête, j’appris qu’on importait des bébés que des prostituées avaient mis au monde clandestinement. Pas de nom, pas d’identité… Des êtres qui n’existent pas. Des enfants appelés à être assassinés au cours de partouzes sulfureuses. Là aussi du gratin ! Et tout cela se passe en Allemagne, au Benelux ou ailleurs. Pas dans un bouge en Arabie ou en Argentine… À deux pas de la civilisation, par des gens qui lisent Rilke ou Baudelaire. L’horreur ne s’arrête pas devant le porche des maisons de maître. J’ai aussi essayé de tourner dans des bordels ou la police soupçonnait que des mineurs étaient séquestrés. Évidemment sans succès. Weiterlesen

Russlands Präsident Wladimir Putin bezeichnete den US-Angriff in Syrien als „Aggression gegen einen souveränen Staat“, gegen das Völkerrecht. Ausgerechnet Putin, der dem Kriegsverbrecher Baschar al-Assad beim Terror gegen das eigene Volk hilft. Doch es gilt der Grundsatz: keine Gleichheit im Unrecht! Wenn Putin das Völkerrecht bricht, so rechtfertigt dies keinen Völkerrechtsbruch der Vereinigten Staaten.

Der Angriff der Amerikaner ist an der Charta der Vereinten Nationen zu messen. Diese enthält in Artikel 2 Nr. 4 ein striktes Gewaltverbot, das unter dem Eindruck der Weltkriege formuliert wurde.

Die Charta sieht nur einige Ausnahmen vor. So kann der UN-Sicherheitsrat bei einer Bedrohung oder beim Bruch des Friedens anordnen, militärisch einzugreifen, um den Weltfrieden und die internationale Sicherheit wiederherzustellen. Die Rats-Resolution 2118 aus dem Jahr 2013, die die Vernichtung aller syrischen Chemiewaffen durchsetzen sollte, droht dem Assad-Regime zwar mit dem Einsatz von Gewalt, behält eine Entscheidung darüber aber dem Sicherheitsrat selbst vor. Der Rat ist zurzeit jedoch blockiert, weil Russland Beschlüsse gegen die syrische Regierung per Veto verhindert.

Nach der Charta kann Gewalt jedoch auch ohne einen Beschluss des Sicherheitsrats erlaubt sein, wenn ein Staat angegriffen wird und sich allein oder mit anderen Staaten verteidigt. US-Präsident Donald Trump rechtfertigt den Angriff damit, es liege im „vitalen nationalen Sicherheitsinteresse der Vereinigten Staaten“, die Verbreitung chemischer Waffen zu verhindern. Selbstverteidigung im Sinne der UN-Charta setzt jedoch einen unmittelbar bevorstehenden oder bereits andauernden massiven militärischen Angriff voraus. Syrien ist nicht dabei, die USA oder deren verbündete Staaten anzugreifen. Daher steht Washington kein Selbstverteidigungsrecht zu. Trumps Militärschlag ist nicht von der Charta gedeckt.

Ein derartiges Ergebnis erscheint völlig unbefriedigend, wenn ein Regime das eigene Volk terrorisiert, der Rat aber nicht eingreift, weil er durch ein Veto gelähmt ist. So war die Lage 1999 im Kosovo-Konflikt. Die NATO griff schließlich ohne UN-Mandat Ziele in Jugoslawien an, um die Kosovo-Albaner zu schützen. Befürworter dieses Einsatzes rechtfertigten ihn als „humanitäre Intervention“. Da der Schutz der Menschenrechte zu den höchsten Zielen der modernen Völkerrechtsordnung gehöre, dürften in krassen Fällen einzelne Staaten eigenmächtig einschreiten, wenn der Sicherheitsrat versage. Und das tut er, unverschuldet, wenn Russland durch ein Veto im Sicherheitsrat militärische Eingriffe gegen den Kriegsverbrecher Assad verhindert.

Die Ansicht, staatliche „Nothilfe“ leisten zu dürfen, hat sich aber bis dato nicht durchgesetzt. Ein Weltgipfel der UN erkannte 2005 zwar eine „Schutzverantwortung“ der Staatengemeinschaft für die Menschenrechte an. Diese muss eingreifen, wenn eine Regierung die eigene Bevölkerung schweren Menschenrechtsverletzungen aussetzt. Auch dann darf aber nur der Sicherheitsrat Militärschläge anordnen.

Trump kann sich in Syrien daher nicht auf die Schutzverantwortung berufen. Sein Militäreinsatz ist völkerrechtswidrig. Allerdings wird das Völkerrecht durch das Verhalten der Staaten geprägt. Kommt es immer wieder zu humanitären Interventionen und werden diese von vielen Ländern anerkannt, kann dies dazu führen, dass eine neue Ausnahme vom Gewaltverbot entsteht.

Aktuell steht fest:

  • Der US-Militärschlag gegen syrische Regierungstruppen war völkerrechtswidrig.
  • Die Charta der Vereinten Nationen billigt den Einsatz von Gewalt nur dann, wenn ein angegriffener Staat sich verteidigt oder der UN-Sicherheitsrat den Militärschlag genehmigt.
  • Trump, der das Sicherheitsinteresse der USA in Syrien bedroht sieht, kann sich auf keines der beiden Prinzipien berufen.

Aber die UN-Charta kennt Formen der kollektiven Verteidigung zugunsten nicht verbündeter Staaten (sog. Drittstaaten-Nothilfe i.S.v. Art. 51 der UN-Charta).

Dies wurde 2014 bereits im Rahmen des „Anti-IS-Einsatzes“ im Irak diskutiert. Was die Drittstaaten-Nothilfe nach der UN-Charta angeht, gibt es bisher kein eindeutiges Postulat. Art. 51 der Charta normiert: „Maßnahmen, die ein Mitglied in Ausübung dieses Selbstverteidigungsrechts trifft, sind dem Sicherheitsrat sofort anzuzeigen; sie berühren in keiner Weise dessen auf dieser Charta beruhende Befugnis und Pflicht, jederzeit die Maßnahmen zu treffen, die er zur Wahrung oder Wiederherstellung des Weltfriedens und der internationalen Sicherheit für erforderlich hält“.

Man wird ohne die Zustimmung des Sicherheitsrates auch bei Drittstaaten-Nothilfe nicht auskommen. Fraglich ist, ob die „Buchstaben“ der UN-Charta noch aktuell sind. Neue Phänomene, wie z.B. der IS-Terror, fordern neue rechtliche Grundlagen. Die Charta entstand unter dem Eindruck der Gräuel des Zweiten Weltkrieges. Man wollte Konflikte möglichst friedlich oder, wenn erforderlich, mit Zustimmung der Weltgemeinschaft militärisch lösen. Dass dieser Apparat im Hinblick auf die Veto-Rechte einiger Staaten zu schwerfällig ist, hat sich in den letzten Jahrzehnten des Öfteren gezeigt. Die Veto-Rechte der damaligen Siegermächte und Chinas sind in ihrer Gestaltung zu überdenken.

Recht ist im stetigen Fluss …

Faut-il inhumer les morts juifs déportés dans les camps de la mort, Madame Le Pen ? Vous savez bien que la rafle du Vél d’Hiv en 1942 a eu lieu avec la participation de la milice française. Que des fonctionnaires ont donné à la Gestapo les renseignements nécessaires pour effectuer sans heurts cette terrible action. Avez-vous oublié qu’un certain Xavier Vallat, nommé à la tête du Commissariat aux affaires juives du gouvernement de Vichy, a poursuivi de sa haine des innocents qui avaient le malheur d’appartenir à une religion mise à l’indexe par les Nazis, dont il était un fidèle laquais ? Et je passe les humiliations qu’on a fait subir à tous ceux que le 3ème Reich désignaient aptes aux fours crématoires. Bien entendu il n’y avait pas un seul antisémite français mêlé à cette affaire. Vous avez une drôle de manière d’interpréter l’histoire, Chère Madame ! Ce n’est pas sans raison que Jacques Chirac a reconnu que des citoyens non-allemands avaient été mêlé à ces événements. J’ai eu l’occasion d’interviewer il y a des années des rescapés d’Auschwitz qui m’ont déclaré que les fonctionnaires qui les ont emmené à Drancy parlaient français sans accent teutonique. Comme par hasard ils portaient les uniformes de la milice. Je ne comprends pas où vous voulez en venir. Je trouverais opportun d’avoir assez de respect pour ne pas manipuler un des chapitre les plus terrible du 20ème siècle à des fins électorales. C’est un affront envers ceux qui ont subi un tel calvaire. Peut-être avez-vous voulu donner à certains nostalgiques de Vichy votre absolution ? Weiterlesen

Que vient faire Marine Le Pen en Corse ? Veut-elle réussir l’impossible, convaincre les indépendantistes de rejoindre ses rangs et de d’abandonner leur combat ? Bien que les sondages lui donnent 29% sur Île de Beauté, des militants antifrançais sont venus chahuter son meeting. Ils ont été expulsés brutalement par les forces de l’ordre. Cela n’a pas empêché le FN d’adresser des reproches au préfet, l’accusant de laxisme. Il est probable que les tensions augmenteront si Madame Le Pen faisait un beau score. C’est probablement les pieds noirs qui lui donneront leurs voix. Je connais assez bien le problème corse pour y avoir tourné deux films dans la clandestinité. J’ai rencontré les leaders du FLNC et ait pu me rendre compte à quel point l’équilibre est difficile à maintenir en Corse. Il y a bien une internationale des mouvements de libération, mais ils sont sur le déclin. Que se soit en Irlande du Nord ou dans le Pays basque, où il y a eu dépôt des armes et un retour à une opposition légale. Mais il est évident que toutes ces évolutions sont encore très fragiles. Bien que l’ETA a aujourd’hui livré son arsenal, ce n’est pas une garantie pour l’avenir. Le FN ne pourra pas s’établir à long terme sur l’île, car il est totalement opposé à plus d’autonomie. Il est néanmoins étonnant que Marine Le Pen cherche à séduire les habitants. Elle est jacobine dans l’âme et ne pourra pas admettre une fracture de l’unité nationale. Ses idées ne correspondent aucunement avec l’esprit d’indépendance de la Corse,. Alors pourquoi ce clientélisme ? Peut-être pour rassembler l’extrême-droite pour un futur combat. Weiterlesen

Lieber Pierre,

ein hochaktuelles Thema, das du in deinem Brief ansprichst, ging es doch gerade wieder einmal durch die Medien und war die Basis für eine interessante Talkshow vor einigen Tagen. Da ist was dran, wenn wir uns die Statistik anschauen. Jedes fünfte Kind lebt bei nur einem Elternteil (Tendenz steigend) und in 9 von 10 Fällen bei der Mutter. Jede dritte Alleinerziehende muss mit einem Monatsnettobetrag von weniger als 1.100 Euro auskommen und ist auf staatliche Hilfe angewiesen. Trotz Vollzeitjob, dem diese Mütter nachgehen. Dieser Betrag ist inklusive Zuwendungen, Kindergeld und Unterhalt (sofern dieser überhaupt gezahlt wird). Alleinerziehende Väter (lediglich 1 von 10) haben dabei ein deutlich höheres Netto-Einkommen.

Wir reden hier von ca. 1,5 Millionen alleinerziehenden Frauen und dabei gehen mehr als 60% Mütter Vollzeit arbeiten (Vergleich: nur 58% der Frauen, die in Paarbeziehungen leben). Dabei nicht berücksichtigt ist die Tatsache, dass bei gleichem Job noch nicht überall eine finanzielle Lohn-Gleichstellung gegenüber den männlichen Beschäftigten erfolgt.

Fazit: Wer als Frau Kinder in die Welt gesetzt hat und sich in Trennung befindet bzw. alleinstehend ist, kann sich vieles, was für normale Menschen selbstverständlich ist, nicht leisten. Die Armutsgrenze ist statistisch gesehen erreicht und – trotz Hartz IV, Kindergeld, Sozialhilfe etc. – leben diese Kleinfamilien und Kinder am Rande der Armutsgrenze. DAS ist eine Tatsache und hier ist mehr denn je die Politik gefordert, Mütter-freundliche Modelle zu schaffen und auch die Arbeitgeber, die ausreichend Möglichkeiten für einen Wiedereinstieg sowie eine kompatible Lösung für das Mutter-Sein und Berufsausübung anbieten müssen. Fast die Hälfte aller Alleinerziehenden bezieht Leistungen aus Hartz IV, um irgendwie über die Runden zu kommen und das grenzt an eine politische und berufliche Fehlwirtschaft, die dringend überarbeitet werden muss.

Ich selbst bin ein Beispiel dafür, wie schwierig es ist, den Spagat zwischen Kindern und Berufswelt zu schaffen. Frauen, die eine längere berufliche Pause eingelegt haben, um sich ganz der Familie zu widmen, haben bei Trennungen  die Arschlochkarte gezogen, daran ändern auch die drei angerechneten Rentenjahre für die Erziehung nichts. Eine längere Zeit raus aus dem Job bedeutet, dass man kaum wieder entsprechend eingegliedert werden kann und auf Hilfsjobs bzw. viele kleinere Jobs angewiesen ist, die zum Teil auf 450.- Euro-Basis laufen und ebenfalls nichts zu den Sozialleistungen/ späterem Rentenbezug beitragen. Also wieder die Arschlochkarte, aber oft hat man gar keine andere Möglichkeit. Ich musste einen kompletten Neustart machen und das – bedingt durch meinen Auslandsaufenthalt – zweimal innerhalb weniger Jahre. Versuche das mal mit zwei – damals kleineren Kindern, lieber Pierre. Und auch jetzt, nachdem beide Söhne erwachsen sind, sieht es nicht besser aus. Ich arbeite in einem künstlerischen Bereich und widme mich verstärkt ethisch anspruchsvollen  Dingen. Der Markt ist jedoch ausgerichtet auf Profit, Konsum, Rationalisierung etc… meine Arbeit spielt nur insofern eine Rolle, dass ich die Kassen fülle und Dinge tue, die einen wirtschaftlichen Vorteil bringen. Aktuell arbeite ich auf ca. acht verschiedenen beruflichen Baustellen (inklusive unsere Firma) und jedes für sich ist eine andere Beschäftigung, die auch durchaus meiner Ausbildung entspricht. Trotzdem habe ich heute noch zu kämpfen und ich tue es bewusst alleine! Mit jedem Monat wird es schwieriger und mit jedem Jahr, in dem du älter wirst, wird es noch extremer. In unserer Arbeitswelt zählen Erfahrung und Alter tatsächlich recht wenig und spätestens ab 40 bist du für viele in Bewerbungsgesprächen zu alt und sie bevorzugen jüngere Leute.

Ist das alles ein Armutszeugnis für unsere Gesellschaft, die alleinstehenden Müttern mehr unter die Arme greifen muss und auch des Arbeitsmarktes und der Chefs/ Manager, die gefordert sind, menschenbezogener an die Auswahl ihrer Beschäftigten zu gehen? Trotzdem ist das Jammern auf hohem Niveau, lieber Pierre, denn eines steht fest: In Deutschland leben wir sicher, frei und – obwohl es für einige Bevölkerungsgruppen sehr schwierig ist – gibt es immerhin staatliche Unterstützung und Hilfe. Im Vergleich: In vielen anderen Ländern verhungern Kinder und Familien. Das Nachgehen einer Arbeit ist unmöglich, es sind Kriegsgebiete, es gibt Seuchen und vieles mehr.

Nehmen wir es wie es ist, lieber Pierre. Viele junge Menschen entscheiden sich aus den Gründen wie oben beschrieben gegen Kinder, gegen eine Ehe, sie leben ohne Trauschein zusammen und bei den Paaren gehen beide einer Vollzeitbeschäftigung nach. Wir erleben in den letzten Jahren einen starken gesellschaftlichen Wandel, dessen Ursache die Soziologen klären müssten. Unser Familienmodell der heutigen Zeit setzt uns vor die Tür der ehemaligen Großfamilie, in der man einzelne Mitglieder unterstützte, einen gemeinsamen Halt hatte und in der das Überleben jedes Einzelnen garantiert war. Ob unser Freiheitswahn, die Emanzipation der Frau und die Strukturen der Kommerzialisierung jetzt besser sind, bezweifle ich sehr. Wir sehen ja, wohin es führt und Familienplanung zugunsten eines Wohlstandslebens aufzugeben, in dem Reisen, Klamotten, Fitnessstudio oder Luxusartikel mehr Wertigkeit haben als Familie, Nachwuchs und echte Liebe, ist fatal.

Wenn der Preis, wundervolle Kinder zu haben, auf die man stolz sein kann, so hoch ist, dass ich am Existenzminimum krebse, dann nehme ich das gerne in Kauf, denn ich habe etwas erschaffen, was wahre Liebe ist – und zwar von beiden Seiten. Scheiß auf ein tolles Outfit, ein großes Haus brauche ich nicht… vergiss es mit Kaufrausch, den kann ich mir nicht leisten. Aber was ich mir leisten kann ist, der Gesellschaft den Mittelfinger zu zeigen und mir darüber bewusst zu sein, dass ich mehr Sinnvolles für die Gesellschaft getan habe, als eine konsumorientierte Lady, die sich Gedanken darüber macht, welche Frisur gerade angesagt ist oder in einen Shopping-Rausch verfällt. Das alles ist mir zu oberflächlich, wie du weißt und ich hoffe für alle Frauen, die hier mitlesen und denen das Leben nicht den einfachsten Weg beschert hat, dass ich ein wenig Mut machen konnte. Mutter zu sein ist das wundervollste Geschenk, das uns das Leben geben kann, das dürfen wir niemals vergessen.

 

In diesem Sinne, eine herzliche Umarmung,

Petra

© Petra M. Jansen

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Entre l’attentat de Stockholm hier après-midi à 15 heures, l’attaque américaine la nuit dernière sur un aéroport militaire syrien, sur fond d’armes chimiques, un conseil de sécurité à New York qui ne fait que patauger, cela donne un cocktail difficile à avaler. Comme c’est le cas pour cette boisson il faut veiller à ce que le mélange soit consommable. Ce n’est vraiment pas le cas en ce qui concerne la semaine politique. Lundi l’explosion dans le métro de Saint-Pétersbourg a démontré que les fondamentalistes n’étaient pas prêts à baisser les bras. De même en Suède. La preuve que nous sommes complètement démunis face à ces combattants de l’ombre, qui n’hésitent pas à se scarifier pour une cause perdue. Peut-être que les bombes au gaz larguées sur une petite ville de la province syrienne sont une réponse à l’EI par voies interposées. J’ai l’impression de me trouver face à une vendetta. Un système où la vengeance ne peut qu’arriver à son terme, lorsque faute de protagonistes, il y a cessé-le-feu. Très souvent on ne sait pas pourquoi les hostilités ont commencé. Les belligérants s’enfoncent de plus en plus dans le bourbier et ne savent pas comment s’en échapper. Dans de telles conditions la diplomatie dérape, n’arrive plus à s’agripper. Tout le monde exprime son horreur, se déclare être solidaire, mais en fin de compte ne bouge pas. Une cérémonie funéraire l’une après l’autre, des homélies vides de sens, car elles sont impuissantes par rapport à la haine. « Donnez-vous la main en signe de paix ! » Une exercice souvent contraignant par ce qu’il ne part pas du cœur. Du pain sur la planche pour les pompes funèbres. Weiterlesen

Lorsque Emmanuel Macron a parlé hier soir du rôle qu’il jouerait s’il était élu président. Si je l’ai bien compris, il voudrait esquisser les grandes options de sa politique en donnant le soin au gouvernement de les mettre en pratique. Serait-ce la volonté de renforcer le pouvoir des ministres, qui devraient assumer personnellement les mesures qu’ils sont appelés à prendre ? Ce serait plus de coopération entre l’Élysée et Matignon que c’est le cas aujourd’hui. François Hollande a par ses hésitations freiné l’action des personnes qu’il a mis en place. Au lieu de s’emparer effectivement des problèmes à résoudre, le gouvernement a donné l’impression de faire du sur-place. Je pense que Macron en a pris la leçon. Il a dû faire une analyse sérieuse du quinquennat qui arrive à son terme. Sur le plateau de France 2 il a été plus précis qu’auparavant sur les mesures qu’il voulait prendre et du rôle qu’il serait appelé à jouer. Ce serait celui d’un timonier donnant un champ d’action élargi à ses officiers et finalement aussi aux matelots. Il a bien stipulé que le Président devait être une personne exceptionnelle et qu’il devait se montrer plus rarement au public que c’est le cas actuellement. Il ne voudrait en aucun cas provoquer un nombre accru de nouvelles n’ayant aucun rapport avec sa politique. L’impression prévalait hier soir que nous avions affaire à un homme déterminé, qui par une certaine poigne veut refaire l’avenir. Et c’est cela qu’il s’agit de pratiquer en premier lieu. Il est un homme qui semble être respectueux des gens qui l’entourent. Il dit vouloir appeler au gouvernement des personnes issues de la société civile, qui dans leur majorité ne sont pas liées au système traditionnel des partis. Auront-ils ainsi plus d’indépendance ? Il a présenté les premiers candidats qui se présenteront sous la dénomination « En marche ! » au législatives qui auront lieu après la nomination du nouveau président. Et ce sera là qu’il devra prouver si son mouvement est un feu de paille ou la base d’une nouvelle France ? Weiterlesen

Liebe Petra,

heute komme ich mit einem Thema, das mich beschäftigt und es geht um die heikle Frage, wie es den Familien besser gehen könnte. Der Druck ist sehr hart, wenn man Job und  Erziehung der Kinder unter ein Dach bringen muss, wie du weißt und noch schwieriger ist es, wenn man alleinerziehend ist. Meistens stehen die Frauen an der Front und wissen nicht so recht wie es weitergehen soll. Vor ein paar Tagen habe ich eine Reportage gesehen, in der Mütter, zwei bis drei Tätigkeiten täglich absolvieren mussten um über die Runden zu kommen. Das Beispiel der Hilde L. hat mich sehr bewegt: Eine halbe Stelle als Putzkraft in einem Großhandel, dann die Betreuung einer alten Dame, die an Alzheimer leidet und zuletzt Zeitungen austragen. Ihre Tochter ist zwangsläufig ein Schlüsselkind, kommt damit nicht zurecht und ihre Noten lassen zu wünschen übrig. Der Ex-Ehemann hat sich aus dem Staub gemacht und bezahlt keine Alimente. Kein Wunder, dass die Schulden diese Frau sehr belasten und dass sie gesundheitlich darunter leidet. Sie hat zu hohen Blutdruck und ist daher oft schwindelig. Was sagt die Politik dazu? Ob Horst Seehofer, Manuela Schwesig oder Karin Göring-Eckhardt der Grünen, alle sprechen wie der Weihnachtsmann. Klar, es soll sich verbessern, wir werden schon dafür sorgen.

Das gehört jetzt zum Timing. Warum? Gut erraten liebe Petra! In Deutschland fängt der Wahlkampf für den Bundestag an. Eine Zeit, in dem sich ganz speziell die Parteien um die Belange der Familie kümmern. Es soll ihnen besser gehen als bisher und das sowohl in Gestalt des Alltages als auch finanziell. Es soll flexibler zugehen, egal ob in der Firma oder zu Hause und das würde bedeuten, dass die Arbeitszeit reduziert werden sollte, um den Kindern mehr Zuwendung zu schenken oder um ihre gebrechlichen Großeltern besser pflegen zu können. Das klingt sehr human, aber woher soll das Geld für solche Vorhaben stammen? Darüber macht man sich zu Recht Gedanken. Ich habe immer ein fahles Gefühl, wenn sich die Parteien kurz vor einer Wahl als äußerst menschlich ausgeben, denn auf dem Papier sieht es gut aus, in der Realität weniger. Seien wir uns im Klaren, dass jede Verkürzung der Arbeitszeit mit weniger Einkommen eng gekoppelt ist und auch, wenn der Staat den Verdienstverlust teilweise abfedert, wird kaum alles gedeckt werden können. Die Pflegeversicherung sieht vor, das helfende Angehörige einen Teil ihres Aufwands zurückerstattet bekommen, aber das ist nur ein Bruchteil ihrer Ausgaben und wie wir wissen, können die meisten Familien nicht mit einem Gehalt überleben. Immer öfter müssen die Eltern zwei bis drei Jobs ausüben, um zurechtzukommen. Hier sollte sich zuerst etwas ändern und das hieße, bessere Löhne auszubezahlen, um die Familien zu stabilisieren. Wer ständig nach dem Geld rennt, hat keinen freien Kopf und das hat zweifellos Konsequenzen für die Kinder. Wäre es nicht angebrachter hier aus staatlicher Sicht zu investieren? Ich denke schon. Auch die ständige Angst seinen Job zu verlieren, sorgt für Spannungen. Jeder weiß, dass für eine gute Erziehung Gelassenheit notwendig ist. Wenn aus äußerlichen Gründen Spannungen angesagt sind, kann es schreckliche Konsequenzen für die Kinder haben. Klar, die Übernahme der Kita-Kosten zum Beispiel, wäre ein Schritt in die richtige Richtung, aber das ersetzt nicht ein sicheres Einkommen. Eine effektive Familienpolitik ist eng mit dem Job verbunden, hier müsste angesetzt werden und das sowohl für die Gehälter als auch für die interne Arbeitsverteilung. Mütter sollten die Möglichkeit haben, ihren Zeitplan selbst zu organisieren und das sollte gesetzlich vorgegeben werden.

Gerade in einer Zeit, in der das virtuelle Leben solch ein Gewicht hat, sollte alles getan werden, um die Menschen näher zu führen. Wollen wir nur noch Autisten haben? Ich finde schon, dass es die Rolle des Staates ist, dafür zu sorgen, dass die Bedingungen geschaffen werden sollten, um jedes Mitglied einer Familie nicht in die Isolation zu treiben. Wenn zu wenig Zeit für die Fürsorge übrig bleibt, darf man sich nicht wundern, dass viele junge Leute auf der Strecke bleiben. Ich würde gerne deine Meinung diesbezüglich hören.

Sei umarmt, liebe Petra. Ich hoffe, dass die Sonne auch in dein Herz strahlt.

Alles Liebe

Pierre

//pm