Je me demande bien ce qu’il en sera ce soir de la France après cette journée de grève ? Il est vrai que le président de la république s’en prend à une vache sacrée, celle qui porte le nom « retraite ». À plusieurs reprises j’ai donné mon avis à ce sujet, en connaissance de cause, car j’ai le privilège ou le malheur d’appartenir à la catégorie « qui jouissent d’un repos bien justifié ! » Tout part à la base des attentes, qui ne sont souvent pas réalistes. Je m’explique. Bien de nos concitoyens pensent que la retraite est la plus belle étape de la vie. Ils se voient jouir chaque jour de leur liberté. C’est un leurre, tant du point de vue de la santé que de la situation économique. Il est clair que le corps et souvent aussi la tête ne sont plus adaptés aux attentes que chacun se fait. Très souvent les dernières années ressemblent plutôt à un calvaire. Lorsque je vois comme la pub nous mène par le bout du nez, j’en ai la nausée. Tous ces rentiers joyeux de l’être sont des imposteurs, car ils nous cachent la réalité, le chemin de croix que représente souvent les fins de vie. C’est en partant de ces clichés, que les déceptions deviennent de plus en plus fortes. Puis pour couronner le tout, il faut se serrer la ceinture, car l’argent nécessaire pour avoir encore des années décentes à vivre, est une portion congrue. Bien des seniors sont dans la précarité. Tout cela n’est pas un bon cocktail, loin s’en faut. La grève de ce jour doit être placée dans ce contexte. Il est clair que les problèmes liés aux anciens, ne peuvent pas être résolus de manière satisfaisante. Il est vain de croire qu’une augmentation drastique des rentes pourra aplanir le malaise, mais elle pourrait au moins éliminer certaines aspérités. Weiterlesen

Depuis une année les Gilets jaunes hantent les rues et les ronds-points de France, essaient de faire valoir les droits des citoyens afin de mieux gérer le quotidien. La plupart des familles des classes modestes se trouvent dans la mouise. Elles n’arrivent pas à joindre les deux bouts, à passer des mois sereins. Que ce soient les charges ou les impôts, elles se sentent lésées. Ne voyant pas d’autres moyens que de clamer leur désarroi et leur colère, les déshérités ont répondu à l’appel des Gilets jaunes. Tout d’abord pour protester contre la loi carbone, puis ensuite contre les mauvais salaires, le chômage. Les questions soulevées méritaient qu’on les aborde. Tout d’abord le gouvernement chercha à calmer les esprits, sans vouloir faire de grandes concessions. Peut-être pensait-il qu’il serait possible de calmer les esprits par l’usure. Cela ne fut pas le cas. La colère monta de plusieurs crans et les dirigeants furent forcés de céder. Des milliards furent consacrés à des réformes cherchant à baisser les charges. Il y eut le grand dialogue, la tentative de parler ouvertement des problèmes ayant causé ce mouvement de grogne. Hier 28.000 personnes ont défilé en France et en Navarre. Beaucoup étaient déçues que l’éléphant accouche d’une souris, car il attendaient que la porte du jardin d’Éden s’ouvre subitement, ce qui n’a pas été le cas. Dès le début j’ai été contre cette forme de protestations, pas sur le fond mais sur la forme. Je ne pense pas qu’une action débridée porte finalement les fruits qu’on attend d’elle, ce qui à mon avis se confirme aujourd’hui malgré certains succès. Et ce qui manque le plus cruellement, c’est une remise à plat de tout notre infrastructure sociale. Aussi au sujet du comment ! Il est évident que l’État ne peut pas se transformer d’un jour à l’autre en une vache de lait. Qu’on le veuille ou non, ses possibilités sont limitées, face à l’énormité de la situation financière dans laquelle se trouve bien des familles. Weiterlesen

« Catastrophe dans une centrale nucléaire en France. Lors d’une montée en puissance, des joints on lâché. La panne n’a pas pu être réparée assez rapidement pour éviter une montée considérable de la radio-activité. » Telle pourrait-être une nouvelle émise par la radio, enjoignant les gens de rester chez eux, d’avaler des pilules d’iode pour préserver leur thyroïde. Lors du drame de Fukushima j’ai suivi d’heure en heure ce qui se passa au Japon et eut la confirmation, que lorsque une réaction en chaîne était déclenchée, il n’était guère possible de l’arrêter. Toute une région fut ainsi souillés. Pour l’instant la France a été épargnée par un tel accident, mais où est-il écrit, qu’une telle catastrophe ne puisse pas avoir lieu? Il suffit d’une inattention, d’une pièce qui lâche, d’une fissure dans un mur en béton, la foudre ou une attaque terroriste. Des probabilités qui ne sont pas du domaine de l’impossible. C’est une des raisons pour laquelle je m’oppose à la construction de six nouveaux réacteurs du type EPR comme à Flamanville dans la Manche, la prochaine quinzaine d’années. Un projet pour l’instant jalonné d’ennuis. Officiellement aucune commande n’a été passée, mais les discussions entre le gouvernement et l’EDF ont lieu. Mais il a aussi une autre réponse à mon refus. Je ne vois pas de raison de financer une filière qui à long terme ne peut pas être pérenne, car les réserve en Uranium s’amenuisent, sans oublier le problème faramineux des déchets nucléaires. On peut bien les recycler à La Hague, mais de part leur quantité, il faut les entreposer dans des dépôts un peu partout en Europe, mais-là aussi peut-on garantir qu’il n’y ait pas de nuisances ? Tout des arguments que vous connaissez. Ce n’est pas parce que je les rappelle, qu’ils ne sont pas à prendre au sérieux. J’aurais préféré qu’Emmanuel Macron se déclare à fond pour l’énergie renouvelable. Weiterlesen

Il y aura un réaménagement de l’assurance-chômage d’ici 2020. L’objectif est de diminuer le nombre de chômeurs de 150.000 à 250.000 personnes sur la période 2019-2021. 3,4 milliards d’économies pourraient être ainsi faites. Tous ceux qui gagnent plus de 4.500,00 € par mois brut, verront après plus de sept mois, leur aide diminuée de 30 %. Pour avoir accès à l’aide, il faudra avoir au moins avoir travaillé six mois au cours des deux dernières années. Les chômeurs de plus de 57 ans ne seront pas touchés par cette mesure. Elle sera appliquée jusqu’à un plancher d’indemnisation de 2 261 euros net par mois. Pour amoindrir ces mesures, les démissionnaires et les indépendants auront droit aux indemnités. Il y aura un recrutement de 1000 agents nouveaux pour pôle emploi. Voici en gros ce que le gouvernement prévoit. Une fois de plus des mesures qu touchent les plus faibles. Les autorités partent du principe, qu’il faut faire barrage aux tires-au-flancs. Il y en a certes, mais je pense que la plupart de ceux qui sont touchés par le chômage, n’ont qu’un seul désire, celui de retrouver du travail. Il faudrait à tout prix réduire les CDD, les contrats de travail à temps limité. Je sais, c’est un moyen de dépannage efficace pour remédier dans un premier temps à la perte d’un emploi. Mais c’est aussi une épée de Damoclès. Ceux qui en jouissent ont tout d’abord l’impression que tout baigne dans l’huile. Puis ils se retrouvent dans une situation analogue. Une jeune femme dans mon entourage, après avoir passé deux ans dans un emploi social, où ses compétences ont été très appréciées, se retrouve aujourd’hui sur le pavé. Malgré un certificat de travail positif, elle a de la peine de retrouver chaussure à son pied. Les activités qu’on lui présente, sont mal rémunérées. On lui a même dit qu’elle ne serait pas payée pendant les vacances, ce qui à mon avis n’est pas compatible avec les règles habituelles. Et si elle refuse de se prêter à de telles conditions, cela serait mal vu par le pôle emploi. Weiterlesen

Lorsque Emmanuel Macron a parlé hier soir du rôle qu’il jouerait s’il était élu président. Si je l’ai bien compris, il voudrait esquisser les grandes options de sa politique en donnant le soin au gouvernement de les mettre en pratique. Serait-ce la volonté de renforcer le pouvoir des ministres, qui devraient assumer personnellement les mesures qu’ils sont appelés à prendre ? Ce serait plus de coopération entre l’Élysée et Matignon que c’est le cas aujourd’hui. François Hollande a par ses hésitations freiné l’action des personnes qu’il a mis en place. Au lieu de s’emparer effectivement des problèmes à résoudre, le gouvernement a donné l’impression de faire du sur-place. Je pense que Macron en a pris la leçon. Il a dû faire une analyse sérieuse du quinquennat qui arrive à son terme. Sur le plateau de France 2 il a été plus précis qu’auparavant sur les mesures qu’il voulait prendre et du rôle qu’il serait appelé à jouer. Ce serait celui d’un timonier donnant un champ d’action élargi à ses officiers et finalement aussi aux matelots. Il a bien stipulé que le Président devait être une personne exceptionnelle et qu’il devait se montrer plus rarement au public que c’est le cas actuellement. Il ne voudrait en aucun cas provoquer un nombre accru de nouvelles n’ayant aucun rapport avec sa politique. L’impression prévalait hier soir que nous avions affaire à un homme déterminé, qui par une certaine poigne veut refaire l’avenir. Et c’est cela qu’il s’agit de pratiquer en premier lieu. Il est un homme qui semble être respectueux des gens qui l’entourent. Il dit vouloir appeler au gouvernement des personnes issues de la société civile, qui dans leur majorité ne sont pas liées au système traditionnel des partis. Auront-ils ainsi plus d’indépendance ? Il a présenté les premiers candidats qui se présenteront sous la dénomination « En marche ! » au législatives qui auront lieu après la nomination du nouveau président. Et ce sera là qu’il devra prouver si son mouvement est un feu de paille ou la base d’une nouvelle France ? Weiterlesen