Même le dictionnaire connaît ce nom de famille. Nicolas Sarkozy l’a rendu immortel. Il s’agit d’un appareil qui crache à haute pression un jet d’eau afin de nettoyer tout ce qui ne peut pas être éliminé avec une éponge. Monsieur Propre considérait certains jeunes des banlieues comme étant très récalcitrants à toutes tentatives de mesures de salubrité publique. Pour lui c’était le seul moyen de s’en défaire. Donald Trump a aussi l’air de vouloir employer la méthode forte dans son intention d’expulser tous les clandestins, même ceux qui n’ont pas commis de méfaits. On chiffre à 11 millions leur nombre. L’administration Obama ne leur était pas non plus favorable, mais essaya de les traiter avec plus d’humanité. Ces réfugiés ne se sont pas rendus aux USA parce qu’ils adoraient ce pays, mais à cause de la disette. L’ancien président était au courant des abus perpétrés par les multinationales américaines quant à l’exploitation des ouvriers agricoles par exemple ou des ressources minières et montra plus de compréhension. Pas pour ceux qui commettaient des délits, mais ceux qui voulaient se refaire une existence digne de ce nom. Ce qui se passe ici me gêne beaucoup. Comme partisan de l’action d’Angela Merkel, qui a montré une grande humanité envers les migrants, je ne peux pas ignorer les lois. Un immigré illégal est un clandestin, qu’on le veuille ou non. Donald Trump a rapidement remarqué qu’une telle initiative n’était pas du goût de tout le monde et s’est empressé de déclarer, qu’il n’y aurait pas de déportations de masse. Weiterlesen
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Trump le névrosé !
D’après Monsieur Trump, l’Allemagne et la Chine représentent un plus grand danger que la Russie de Vladimir Poutine. Cet homme qui veut se donner des airs de macho est en fait très peu sûr de lui. Il voit partout des complots contre lui. C’est la raison pour laquelle il fustige la presse dans son ensemble, ce qui le rend ridicule. Et lorsqu’il essaye de donner des arguments, ses données sont erronées comme c’était le cas au sujet des incidents de Suède qui n’ont pas eu lieu. Et lorsqu’il parle de la cohésion de son gouvernement, nous nous trouvons en pleine contradiction. Le vice-président qui est en voyage en Europe a déclaré l’attachement de Donald Trump à l’Otan ainsi que son respect pour l’UE, avec qui les USA veulent continuer à avoir des liens privilégiés. Mike Pence dit exactement le contraire de ce que déclare son patron. Il n’est pas étonnant que ses interlocuteurs ne sautent pas encore de joie. En ce qui concerne l’Allemagne, la diplomatie américaine ferait bien de faire très attention à ce qui se dit. Elle a toujours été loyale envers les États-Unis, mais n’a pas été toujours soumise comme l’attendait à l’époque la Maison Blanche. Gerhard Schröder a dit non à la guerre en Irak et il a gardé jusqu’à ce jour raison. Depuis ce pays n’a pas cessé de se développer. Le commerce extérieur de la République Fédérale a été et est encore un grand succès. Je pense qu’il y a de la jalousie chez ce descendant de l’Allemagne qu’est Donald Trump. Il ne peut que constater qu’une nation qui était à genoux à la fin de la guerre, a pu rattraper d’une manière extraordinaire le terrain perdu. Du vaincu elle est devenue la gagnante, sans pour autant sombrer dans l’arrogance. Il ne fait aucun doute que l’économie américaine aurait de quoi apprendre de cette nation, qui ne se laisse pas aller. Je pense déceler dans l’attitude de Trump au sujet de l’Allemagne des complexes d’infériorité. Weiterlesen
Contre la rigidité
Il y a la ligne Macron et celle d’un Trump. L’une est libérale, peu rigide et donnant aux citoyens une part de liberté d’agissement, l’autre rigide et dirigiste. Ce que nous voyons pour l’instant aux USA est un président perdant toute assise et pour se disculper des nombreuses erreurs, attaque la presse en la traitant de malhonnête. Cette fuite en avant ne réussira pas à l’émanciper. Le modèle Trump est voué à l’échec car il plonge le pays dans une sorte de campagne électorale sans fin. Il est évident que nous sommes plus guère réceptifs à une gouvernance qui applique sans cesse des décrets plus ou moins sensés. Le système d’Emmanuel Macron, quant à lui, cherche à nous inciter à montrer plus d’initiative et ne craint pas la controverse. L’autoritarisme, comme le conçoivent Marine le Pen et François Fillon, plongerait le pays dans une plus grande crise qu’actuellement. Même s’il est difficile de porter le fardeau des responsabilités, il est impossible dans une société du 21ème siècle de déléguer tout simplement son droit de décision à une seule personne, peu importe son profil. L’administration Trump démontre à quel point elle se déconnecte de la réalité. D’après les sondages le peuple , dans sa majorité , craint le désordre occasionné par un amateur en politique. Il y a un programme et sa réalisation. Une fois au pouvoir on attend d’un président sa faculté à s’imposer. Il a commis l’erreur de croire qu’il pouvait tout simplement braver tous ceux qui le critiquent. Il doit s’apercevoir que tout cela le mène dans l’ornière. C’est sous cet aspect là que Macron mène sa campagne. Pour que l’économie redémarre, il fait appel à de l’initiative. Les patrons doivent se sentir libres afin d’être efficaces. Mais ce n’est que la pointe de la pyramide. Sans l’appoint des salariés, tous progrès seraient caduques. Il faut qu’il fasse la démonstration que c’est dans leur intérêt à se mouvoir sans être ligotés par des lois restrictives. Weiterlesen
Le pantin désarticulé
Certains conseillers et hauts fonctionnaires qui accompagnent chaque jour le président dans ses escapades verbales, sont inquiets par l’incohérence de ses propos. Où est passé le marionnettiste qui normalement devrait contrôler ses faits et gestes ? Il semble avoir été dupé par le pantin, qui en fait seulement à sa tête. Un personnage qui, au lieu de faire rire les spectateurs, leur fait peur. Ce n’est plus une caricature mais un être qui n’arrive plus à se contrôler. Dans le Petit Robert la définition du narcissisme est la suivant : « admiration de soi-même, attention exclusive portée à soi ». Normalement un tel individu ne s’entoure que de paladins, qui aveuglément font tout ce qu’il commande, pour ne pas l’indisposer. Mais ici il semble avoir des disparités avec ce qui devrait se passer normalement, et ceci qu’après trois semaines de son entrée à la Maison Blanche. Le désarroi doit être très grand pour que les premiers signes d’alarme soient déjà audibles. Les maîtres-chanteurs qui ont fait de Trump ce qu’il est actuellement, se rendent-ils compte qu’ils ont confié les manettes de commande de la plus grande nation du monde à un pilote qui n’a pas de licence de vol ? Les coups de téléphone qu’il a eu avec les chefs d’États n’ont été aucunement préparés. Il n’est pas au courant des traités qui ont été signés, se heurte sur certaines dénominations auxquelles il ne peut donner aucune signification. Puis la question qui semble le perturber le plus est de savoir s’il vaut mieux avoir un dollar fort ou pas ? Même dans un domaine, où on aurait pu penser qu’il soit compétent, celui de l’argent, il s’avère qu’il n’y connaît presque rien. Il est évident qu’un pays comme les USA ne peut pas être en roue-libre. Il y a une administration qui peut essayer de combler les brèches causées en partie par des déclarations inconsidérées sur Twitter. Mais combien de temps cela durera-t-il ? Weiterlesen
Les soupapes de sûreté
La politique américaine démontre ce que des soupapes de sûreté peuvent représenter. Donald Trump croyait pouvoir se placer au-dessus des lois, mais des tribunaux l’ont remis à sa place en ce qui concerne la venue aux USA de ressortissants de sept pays musulmans. Mais il n’est pas dit que la bataille engagée entre le président et les organes chargés de contrôler l’ordre démocratique en restera là. Il a pu nommer des ministres et des conseillers, qui pour certains d’entre-eux, n’ont pas les compétences intellectuelles requises, pour d’autres, qui profèrent des idées proches du totalitarisme, peut-être même du fascisme. Ce cocktail est explosif et nous causera encore beaucoup de soucis. Sans un contrôle populaire tout pourrait tourner à l’aigre. La presse, que Donald Trump essaye par tous les moyens de museler, tient encore le coup. Il y a des années j’ai travaillé dans une maison d’édition en Allemagne, ceci avant d’entrer à la télévision. Ma patronne avait été avant 1933 la secrétaire en chef d’Alfred Hugenberg, le magnat de la presse conservatrice pendant la République de Weimar. Il était un de ceux qui avait préparé l’avènement du nazisme en croyant que cela serait un épisode de courte durée. Il a même été ministre de l’économie et de l’agriculture dans le premier gouvernement d’Adolf Hitler. Très rapidement il s’aperçut qu’il avait fait fausse route et démissionna. Ma directrice me raconta comment Joseph Goebbels contamina la presse en nommant à tous les échelons des journalistes et des administrateurs nazis. Leurs collègues du camp conservateurs furent chassés, maltraités, incarcérés à Dachau et ailleurs. Je ne pense pas que Donald Trump ira aussi loin, mais des personnes de son entourage seraient enclines à suivre un tel exemple. Weiterlesen
Martin Schulz n’a pas le blues
Martin Schulz , l’ancien président du Parlement Européen, est dorénavant le candidat du SPD pour la chancellerie. En peu de jours il a réussi à hisser son parti en première place dans les sondages. Il a réussi à enthousiasmer les Allemands par son franc-parlé et par l’optimisme qu’il propage. Il ne se complet pas dans la morosité ambiante déclenchée par l’élection de Donald Trump. Au contraire il dit tout simplement ce qu’il pense de lui sans faire mille détours diplomatiques. L’opinion publique pense qu’il pourrait prendre la relève d’Angela Merkel pour redonner à son pays et à l’Europe l’envie de se battre. C’est un battant, qui n’a pas hésité de dévoiler ce qu’il l’anime personnellement. Sa vie n’a pas toujours été facile. Il a sombré dans l’alcoolisme lorsqu’il a dû ranger ses chaussures à crampons. Tout le destinait à devenir un footballeur. Un accident a mis un terme à la carrière qu’il aurait bien voulu faire. Après une thérapie il a fait un apprentissage de libraire et a ouvert avec sa sœur une boutique. Puis il a été pendant dix ans le maire d’une petite ville de Westphalie, avant de devenir député européen. Pendant 20 ans il a tenu tête à des attaques verbales, notamment de la part de Silvio Berlusconi, qui l’a traité de capo des camps de concentration. Martin Schulz a démontré que ce n’était pas un homme à se faire abattre. Ce qui plaît beaucoup en Allemagne c’est son optimisme. Il voit certes un grand défi en ce qui concerne notre avenir. Il sait que notre continent sera bousculé par le gouvernement américain et par les Russes. On nous fera pas de cadeaux, au contraire. Il a conscience que Poutine et Trump feront tout pour nous diviser. Le Brexit est à l’origine d’un processus destructeur si nous nous laissons entraîner dans la dépression. Mais il peut aussi être une chance à condition que nous nous rapprochions. Dans cette tourmente il se pourrait bien qu’il soit un rempart. Weiterlesen
Justitia
Justitia, Personifikation der Gerechtigkeit, der ausgleichenden Gerechtigkeit. Dargestellt mit der Waage: „Suum cuique!“, jedem das Seine! Der altrömische Mythos steht wieder einmal auf dem Prüfstein.
„Glücklich ist das Land, das keine Helden braucht, weil es gute Richter hat!“. Das Zitat ist nicht ganz richtig, aber angelehnt an den berühmten Satz aus Bertolt Brechts Leben des Galilei. Dieser Tage werden Richterinnen und Richter wie Helden gefeiert – weil sie der Willkür des US-Präsidenten Schranken setzen, zum Brexit einen Parlamentsbeschluss erzwingen oder die freie Berichterstattung durch unabhängige Medien schützen, wie in Polen.
In der letzten Zeit ist viel passiert: In New York hat die Bundesrichterin Ann Donnelly die pauschale Anwendung des Dekrets von Donald Trump angefochten, Personen aus sieben muslimischen Ländern nicht einreisen zu lassen. In Frankreich nehmen – ungeachtet der Drohungen des Präsidentschaftsbewerbers François Fillon – Staatsanwälte die Scheinanstellung von Familienmitgliedern im Senat ins Visier. Das sind nur einige Fälle …
Alles Petitessen im Vergleich zum Eintreten polnischer Verfassungsrichter für ihre Unabhängigkeit, die die regierende Partei massiv einzuschränken versucht. Solche Eingriffe werden von rechts gern mit dem Satz begründet, das Volk stehe über dem Recht. Autokraten leiten die Legitimation, Legalität zu beschränken, stets aus „volksdemokratischer“ Akklamation ab. Akklamation … Wie leicht rutscht man da ab in den viel beschworenen Populismus?!
Unglücklich die Länder, die keine unabhängigen Richter mehr haben, wo die Justiz zur Vollstreckerin der Machthaber degradiert wurde. Gescheitert sind die Versuche, Erdogans reaktiven Staatsstreich und die Installation einer illiberalen Demokratie durch Viktor Orbán in Ungarn zu verhindern. Auch in Russland gibt es längst schon keine unabhängige Justiz mehr.
Weltweit setzen Oppositionelle auf die Dritte Gewalt, um die Grundpfeiler der Freiheit zu schützen – gegen die autoritäre Welle, welche über die liberalen Demokratien hinwegrauscht. Es geht um Menschen- und Bürgerrechte, um elementare Errungenschaften wie die Meinungsfreiheit und die Unabhängigkeit der Presse, nicht zuletzt um fundamentale Habeas-Corpus-Rechte, wie sie in England einst am Beginn des Rechtsstaates standen. Die Praxis des Verschwindenlassens unliebsamer Personen in Gefängnissen und Internierungslagern, oder sie außer Landes zu bringen, ist in formal demokratische Staaten wie die USA zurückgekehrt. Hört! Hört! Man hätte vor wenigen Jahren nicht gedacht, wie wichtig es einmal sein würde, das Institut der rule of law erneut in Erinnerung zu rufen. In den meisten Demokratien etablierten sich mit der unabhängigen Justiz Gewaltenteilung und Verfassungsgerichtsbarkeit, die den Einzelnen vor der Willkür der Machthaber schützt und eine Kontrolle der Legislative ermöglicht. Bürgern steht die Verfassungsbeschwerde zu, und Parlamente – wie unter anderen der Bundestag – können Normenkontrollverfahren einleiten.
Von Kurt Tucholsky stammt der Satz: „Ich habe nichts gegen Klassenjustiz; mir gefällt nur die Klasse nicht, die sie macht.“ Eine frivole Umschreibung der Tatsache, dass die Unabhängigkeit der Justiz eine leitende Idee ist, dass aber jede Errungenschaft ihre Kehrseite hat – die Besetzung von Richterpositionen durch politische Mehrheiten nämlich, oder, wie der Verfassungsrechtler Otto Kirchheimer es ausdrückte: „Die Verwendung juristischer Verfahrensmöglichkeiten zu politischen Zwecken“. Die Justiz der Weimarer Republik war nicht nur in der Wahrnehmung ihres Kritikers Tucholsky auf dem rechten Auge blind, sie trug wesentlich zum Aufstieg des autoritären Staates und des Nationalsozialismus bei. Die Karlsruher Richter haben trotz der Besetzung des Verfassungsgerichtes nach den Mehrheiten im Bundestag immer ihre Unabhängigkeit deutlich unter Beweis gestellt.
In den USA hat Donald Trump jetzt den konservativen Juristen Neil Gorsuch als Nachfolger für den 2016 verstorbenen Bundesrichter Antonin Scalia benannt. Der 49-jährige Jurist muss im Senat angehört und mit einer Mehrheit von 51 Stimmen bestätigt werden. Die Demokraten sind gespalten, ob sie ihn durchwinken sollen. Barack Obama war es gelungen, mit Sonia Sotomayor und Elena Kagan zwei liberale Frauen in das Gericht zu bringen. Doch sein Kandidat für die Nachfolge von Scalia wurde von den Republikanern blockiert, nicht einmal angehört. Sollte es Trump gelingen, weitere Richter durchzubringen, die auf Lebenszeit ernannt werden, könnte der zurzeit einigermaßen ausgewogene Supreme Court deutlich nach rechts rücken. Alles hängt nun davon ab, wie die checks and balances einer Demokratie, die unter Druck gerät, im Krisenfall funktionieren.
Neue Helden braucht das Land! Keine Krieger, nein, Menschen die für Demokratie einstehen und die Säulen der Freiheit stützen. Justitia wird mit Augenbinde dargestellt – sie ist generell blind, nicht nur auf dem rechten Auge.
Et merde !
Je suis, une fois n’est pas coutume, très en colère. Maintenant des médias russes s’en prennent à Emmanuel Macron afin de le souiller. Et comble de traîtrise, l’informateur est un député du PR. Ce n’est pas seulement infâme, cela n’est pas digne d’un représentant de la France. Jamais il ne me viendrait à l’idée de traiter quelqu’un ainsi, même un adversaire mal aimé. Et ceci par le biais d’une nation étrangère ! Je ne peux que manifester mon grand mépris pour tous ceux qui s’évertuent à salir une personne, que ce soit dans sa vie privée ou professionnelle. Il faut vraiment être lâche pour passer par là. Je suis d’avis qu’il faut condamner de telles pratiques. Elles sont nauséabondes et reflètent bien dans quelle chienlit nous nous trouvons. Si l’argumentaire politique est de salir son adversaire, on ne peut que montrer son plus grand mépris. Il est certain que Vladimir Poutine et Donald Trump ont un certain intérêt à nous voir faillir. Je pense qu’il est le plus grand temps de lutter contre ce genre de diffamations et de sortir enfin de notre réserve. Ce qui se passe ici est une déclaration de guerre, pas dans le sens classique, mais dans ses effets pervers. Lorsque des attaques telles que celles-ci se déroulent, les citoyens ont le devoir de les ignorer. Malheureusement à l’époque du net, il est difficile de se défendre. On peut reprocher à tous politiciens d’avoir peut-être failli à un moment ou l’autre de leur existence. C’est humain ! La question à poser à tous ces faux moralisateurs, c’est de savoir s’ils ont eu un parcours sans failles ? Il est tout à fait légitime d’aimer ou de ne pas aimer un candidat, mais ce qui compte se sont ses propositions, son savoir-faire. Le respect d’autrui devrait être placé au premier plan. Weiterlesen