49.000 personnes ont manifesté hier contre les violences faites au femmes. 116 d’entre-elles sont déjà mortes de féminicide cette année. Peut-on rester passif par rapport à cette hécatombe qui augmente de plus en plus ? Beaucoup diront qu’ils déplorent de tels assassinats, mais qu’ils ne se sentent pas en mesure de lutter concrètement contre de tels homicides. C’est ardu mais pas impossible. Il faut reconnaître qu’une des causes principales de la violence dans le cadre familial est causé par la déshérence dans laquelle se trouvent bien des couples. Il y a certes l’aspect social qui joue un rôle de taille, mais aussi l’abandon affectif de certains. Je pense aux violents qui devraient être accompagnés psychologiquement. Souvent des êtres ayant vécu au cours de leur jeunesse des scènes terribles entre leurs parents, où les conflits étaient réglés par les moyens pervers de la colère. Des actes une fois qu’ils étaient commis étaient irréversibles. Lorsqu’on a connu comme gosse ces situations de non-retour, il n’est pas étonnant que son comportement soit infesté par de tels évènements. Le tout est renforcé lorsque la précarité est au rendez-vous, lorsque le famille menace de sombrer dans la misère. C’est là qu’il y aurait le plus à faire. J’attends des autorités responsables qu’elles désamorcent de telles situations. Il faut qu’on soit conscient, qu’une ambiance larvée par le chômage, n’est guère propice à l’harmonie. Ce sont les enfants qui en subissent les plus grands dommages. Il ne faut pas oublier qu’eux sont aussi en proie à des tortures, comme c’est souvent le cas aussi de leurs mères. Bas les pattes ! C’est ce que j’aimerais crier haut et fort, mais je crains que cela ne freinera personne, lorsque la violence est en jeu. Ce qui complique aussi la situation, c’est que beaucoup de femmes protègent leurs tortionnaires. Souvent des conjoints pour lesquels elles montrent, aussi désarmant que cela puisse être, de la compassion. Souvent elles essaient de nier ce qui s’est vraiment passé. « Je suis tombée dans les escaliers… » Weiterlesen

Sahar Khodayari avait 30 ans lorsque elle s’est immolée par le feu au tribunal de Téhéran après avoir été condamnée à six mois de prison pour avoir assisté à un match de football de son équipe préférée, le Esteghlal FC. En Iran les femmes n’ont pas le droit d’entrer dans les stades, pour les préserver de l’atmosphère masculine et de la vue d’hommes à moitié nus. Elle est morte à la suite de ses brûlures à l’hôpital, ce qui a déclenché un raz-de-marée sur les réseaux sociaux. La FIFA a été sollicitée de boycotter dorénavant l’Iran, de l’empêcher à participer à des tournois internationaux. Je m’associerais volontiers à de telles mesures, trouvant la discrimination des femmes contraire à la convention des droits des hommes. Le ministère de la justice s’est empressé de tout démentir. Il n’y aurait pas eu de procès, encore moins de sentence. Les images de Sahar Khodayari à hôpital ont attisé les émotions. Mourir pour avoir tenté d’entrer dans le stade en se déguisant en homme, « tel a été le terrible  délit » perpétré par cette jeune femme ! La légende du football iranien Ali Karimi a demandé à ses 4,5 millions d’abonnés sur Instagram. de boycotter les stades jusqu’à nouvel ordre. « Les femmes de notre terre sont meilleures que les hommes ». Mais aussi le club favori de Sahar Khodayari a publié un communiqué : « Le décès tragique de notre enfant bien-aimée, Mlle Sahar Khodayari, a causé une grande tristesse et un profond regret chez l’Esteghlal FC » Philipp Luther d’Amnesty international a affirmé : « Sahar Khodayari serait toujours vivante s’il n’y avait pas eu cette interdiction draconienne et le traumatisme subséquent de son arrestation, de sa détention et des poursuites », Sa mort (…) doit provoquer un changement en Iran pour éviter de telles tragédies à l’avenir ». Weiterlesen

Être transgenre ou homosexuel est dans notre « société si vertueuse » encore une tare. On considère un tel fait comme une maladie honteuse, ce qui est des plus discriminatoires. Ce qui est inné ne devrait pas être remis en question, ni même un comportement qui dépasse les normes fixées par des citoyens, se croyant obligés de d’imposer des comportements partant de leur subjectivisme. Une attitude pour le moins inacceptable, lorsqu’on fait référence à la nature, qui elle, est faite d’espèces différentes. « Non binaire, dans mon cas, cela signifie que je ne me reconnais ni comme fille ni comme garçon. Mais je suis aussi, actuellement, dans une parenthèse agenre, donc sans genre du tout », explique Yane, un jeune n’étant pas comme les autres. Je ne vois pas pour quelle raison la société n’accepterait pas une telle situation. La discrimination semble être un phénomène profondément ancré chez tous les êtres vivants. Je veux aussi parler de certains animaux, qui ne sont pas dépourvus de cette tare. Est-ce la peur que de tels mutations puisse mettre en danger l’évolution de l’homme ? Est-ce une défense contre certains caprices de la nature ? Le fait est qu’un quotidien hors-normes est très difficile à assumer. Qu’il exige de ceux qui sont autrement, de redevenir « normal » même si génétiquement ils ne le sont pas. A-t-on pris conscience quelles souffrances cela peut engendrer ? Que cela blesse élémentairement les droits de l’homme ? Tout cela, même s’il n’y a pas de harcèlement, que le comportement des un et des autres n’appelle pas de récriminations. C’est de l’exclusion la plus vile qui soit, que rien ne saurait excuser. « En 3e, je faisais tout pour me comporter en “vraie fille”, m’intéresser aux mêmes choses que les autres, c’était assez épuisant. J’avais cette idée que, si les gens voyaient ce que j’étais réellement, ils ne m’aimeraient pas. J’avais été beaucoup rejeté avant, je ne voulais plus sortir du lot », dit Yane. Il ne voit pas la raison pour laquelle il serait en marge. Non, il n’est pas un handicapé, une erreur de la nature. Weiterlesen

Lorsque le texte de loi adopté le 15 mai par le parlement autrichien, dominé par la droite et l’extrême-droite, interdit aux filles musulmanes de porter le voile islamique à l’école primaire, en arguant que tous symboles religieux doivent disparaître pour que toutes tentatives de prosélytisme soient écartées chez les enfants, il y aurait de quoi réfléchir. Mais cet argument s’effondre, car il n’est pas question d’interdire le port de la kippa. Si on veut avoir une école laïque il faut que toutes les religions soient concernées. Si les Autrichiens interdisaient dans ce contexte aussi la croix, ce serait conséquent. L’organisation des Musulmans autrichiens IGGÖ a déclaré  que la nouvelle loi « discrimine exclusivement le foulard islamique » et « porte atteinte à plusieurs droits fondamentaux ». Le qualifiant d’incitation à « la ségrégation et à la discrimination à l’égard des filles musulmanes ». Une vérité que nie ni le Chancelier Sebastian Kurz, ni le FPÖ, qui disent vouloir viser l’Islam, ce qui est une méthodes des plus contestables, érodant ainsi la liberté de religion. Pour que ce soit soit clair, voici mon point-de-vue. Comme partisan de la laïcité, je n’ai pas d’objections si toutes les religions étaient concernées sans exception, pour faire des endroits publics, des endroits neutres, où toutes tensions spirituelles doivent être bannies. Mais d’en faire un instrument de répression, comme les sympathisants de l’extrême-droite l’ont imposé en Autriche, est à mes yeux nauséabond. Comme croyant je préconise que c’est à l’enfant, dès qu’il est en mesure de prendre une décision, de choisir sa religion. Weiterlesen

Depuis la mi-mars les tziganes de la région parisienne sont les victimes d’attaques injustifiées comme cela a toujours été le cas depuis la nuit des temps. Il leur est reproché le rapt d’enfants, une légende qui leur colle à la peau. Ceci pour les tuer et prélever des organes. La préfecture de police de Paris s’est empressée de dire, que ces accusations étaient complètement infondées. Il en est de même chez les Juifs. Ce genre d’injures est typique d’une époque, où les gens ne se sentent pas en sécurité, où toutes les assises semblent s’évaporer. Il faut des boucs émissaires afin de pouvoir montrer le mal du bout du doigt. Le soit-disant enlèvement des enfants fait partie de la panoplie discriminatoire qu’est le racisme. Les tziganes ont toujours été traqués. Ce n’est pas par amour du voyage, qu’ils ne sont pas sédentaires. Il faut prendre sous la loupe ce qui se passe encore aujourd’hui dans les pays de l’Est européen, d’où beaucoup d’entre-eux sont originaires. Ils sont chassés d’un endroit à l’autre, jugés indésirables par ce qu’ils ne sont pas comme les autres. On en a fait des traqués à qui les biens-pensants remettent en question leur droit de vivre. Comme pour les Juifs et les homosexuels, les nazis ont essayé de les exterminer à tout jamais. Des centaines de milliers d’entre-eux ont été exécutés, gazés à Auschwitz ou ailleurs. Et dire qu’actuellement le calvaire de ces malheureux est à nouveau d’actualité. C’est la preuve que nous nous trouvons en pleine régression en ce qui concerne l’esprit et l’intégrité intellectuelle. Weiterlesen

Quelle hypocrisie de fêter aujourd’hui les femmes, lorsque ces dernières sont encore traitées comme des êtres inférieurs. Les injustices sont encore flagrantes et loin d’être pouvoir considérées comme étant des reliques du passé. Les disparités quant aux salaires sont à mon goût insupportables. Je ne vois pas la raison qu’à travail égal, elles gagnent par principe 15 % de moins. Je réclame des explications, mais personne n’est prêt à me les donner. Faudrait-il renvoyer dans de telles conditions les femmes aux fourneaux ? Allons donc ! Leurs compagnons ne sont plus en mesure de les entretenir, une raison objective de les faire trimer. Et dans tout cela elles doivent encore dire constamment merci, d’avoir la chance de vivre en couple. En Europe les femmes consacrent en moyenne chaque semaine 26 heures à des activités non-rémunérées contre 9 seulement pour les hommes. Soit 3 heures 28 par jour contre 1 heure 30 dans la zone OECD. Elles ont 18 % de moins de loisirs que les hommes. N’y-a-t-il pas de quoi bondir ? Cette situation repose du temps, où la femme était considérée comme une esclave, qui pour la joie d’être entretenue matériellement devait se soumettre. Elles le sont toujours, mais n’ont même plus le droit à une certaine sécurité. À Berlin, d’où j’écris cet article, le 8 mars est depuis cette année une journée fériée. Je veux bien, mais à quoi sert-il de le faire si rien ne change ? Dans un tel cas l’administration aurait dû s’engager de balayer toutes les disparités, mais je ne pense pas qu’elle le fera dans ses rangs. Weiterlesen

Des centaines de personnes se sont réunies hier à la Place de la République à Paris pour protester contre les attaques physiques et verbales dont sont victimes les homosexuels. Depuis que la vague populiste déferle sur l’Europe, que ce soient les lesbiennes ou les homos, leur situation a empiré. Beaucoup d’entre-eux ont été mis au pilori, car beaucoup de braves citoyens, bien sous tous rapports, ne peuvent pas accepter que la nature a fait d’eux des êtres différents. Il devrait être connu que l’homosexualité est dans la plupart des cas innée. On les traite d’anormaux, comme c’est le cas pour les handicapés psychiques, ce qui d’un point de vue scientifique est une hérésie. Les unes et les autres ne le sont en aucune manière ! Ils doivent jouir des mêmes droits que moi, le mariage y compris. Je suis choqué de voir que l’idéologie meurtrière du nazisme revient en force. A-t-on oublié que de nombreux homosexuels ont été massacrés à Auschwitz et ailleurs ? À Amsterdam il y a un monument qui rappelle ce qui s’est déroulé pendant les années noires. Il est difficile de concevoir que de telles discriminations puissent avoir à nouveau lieu. Il serait temps de les considérer comme des frères et des sœurs ! Tout cela donne lieu pour moi de me poser la question, si la tolérance peut être enseignée ou si elle est génétiquement ancrée en nous ? Il est toujours à nouveau question qu’à la maternelle le racisme n’existe pas. Je n’y crois pas ! Lorsque des enfants sont influencés par leurs parents de rejeter tous ceux qui ne leur ressemblent pas, le mal est fait. Il en de même à l’adolescence en ce qui concerne l’homosexualité. Il y a encore quelques décennies elle était interdite par l’article 175 de la loi en Allemagne. Si on était attrapé lors d’un flirt, les personnes étaient passibles de prison. Le 11 juin 1994 elle fut abrogée. Ces cercles étaient discriminés que ce soit au travail ou ailleurs. Une situation insupportable ! Weiterlesen

Ce n’est pas qu’en France que la psychiatrie est dans un état bancal, aussi en Allemagne. Pas d’argent, pas de personnel compétent dans se nombreux cas, de mauvais salaires. C’est le parent pauvre du système de la santé. Peu dire dans quel état on se trouve. Tout cela est d’autant plus paradoxal lorsqu’on sait qu’un cinquième de tous les patients est atteint de troubles psychiques. Tendance à la hausse ! Il y a une grande peur chez tous les citoyens, lorsqu’il en est question. Il est difficile de définir ce qu’on nommait au 18ème et 19ème la mélancolie. Un manque de force psychique qui entrave le quotidien, l’incapacité de sortir par ses propres moyens de son trou. Le peuple aurait plutôt tendance à vouloir ignorer cette maladie dévastatrice, qui peut aboutir au suicide. Essayer de s’inculquer que ce sont toujours les autres qui sont concernés, est monnaie-courante. On préfère faire un détour ! Cela peut probablement expliquer, pour quelle raison il manque un lobby en ce qui concerne la psychiatre, des gens devant faire pression sur les pouvoirs publics. Ce qui rend toutes améliorations difficiles, c’est que les dégâts mentaux ne peuvent pas être définis comme les dommages d’un pont. Ils sont sous-jacents, s’introduisent partout, sans qu’il soit possible de prendre les mesures nécessaires. Lorsqu’il s’agit de psychiatrie, il faut partir à zéro, essayer de définir les raisons du mal, que ce soit au travail ou dans le privé. Weiterlesen