Ce n’est pas qu’en France que la psychiatrie est dans un état bancal, aussi en Allemagne. Pas d’argent, pas de personnel compétent dans se nombreux cas, de mauvais salaires. C’est le parent pauvre du système de la santé. Peu dire dans quel état on se trouve. Tout cela est d’autant plus paradoxal lorsqu’on sait qu’un cinquième de tous les patients est atteint de troubles psychiques. Tendance à la hausse ! Il y a une grande peur chez tous les citoyens, lorsqu’il en est question. Il est difficile de définir ce qu’on nommait au 18ème et 19ème la mélancolie. Un manque de force psychique qui entrave le quotidien, l’incapacité de sortir par ses propres moyens de son trou. Le peuple aurait plutôt tendance à vouloir ignorer cette maladie dévastatrice, qui peut aboutir au suicide. Essayer de s’inculquer que ce sont toujours les autres qui sont concernés, est monnaie-courante. On préfère faire un détour ! Cela peut probablement expliquer, pour quelle raison il manque un lobby en ce qui concerne la psychiatre, des gens devant faire pression sur les pouvoirs publics. Ce qui rend toutes améliorations difficiles, c’est que les dégâts mentaux ne peuvent pas être définis comme les dommages d’un pont. Ils sont sous-jacents, s’introduisent partout, sans qu’il soit possible de prendre les mesures nécessaires. Lorsqu’il s’agit de psychiatrie, il faut partir à zéro, essayer de définir les raisons du mal, que ce soit au travail ou dans le privé. Weiterlesen