La ministre de la santé, Agnès Buzyn a annoncé vouloir débloquer 40 millions d’euros annuellement, pour financer la formation des étudiants dans le domaine de la psychiatrie, pour la prévention du suicide et le développement de la pédopsychiatrie. Vraiment qu’une demi goutte d’eau sur une pierre chauffée à bloc ! Vous me direz que c’est mieux que rien, lorsque viennent s’ajouter à cela d’autres sommes. On arriverait ainsi à cent millions. Ce qui se passe ici est à nouveau la preuve qu’on met une fois de plus la charrue devant les bœufs. Tout le monde sait aujourd’hui, que la recrudescence des maladies psycho-somatiques n’est pas le fruit du hasard des statistiques, mais une réalité, dont il serait urgent de prendre en compte le plus rapidement possible. Cela consisterait à revoir tout le système de la santé. Il est évident que bien des maladies ont leur origine dans les contraintes psychiques, que beaucoup d’entre-nous subissent. Il en va tout d’abord de l’état mental des patients, qui laisse à désirer. Ce que je préconise, remet en question tout le système, car je suis d’avis qu’on s’attaque enfin aux causes, avant de s’en prendre aux effets. C’est en pédiatrie que les premiers pas préventifs devraient être faits. Il en va avant tout de stabiliser l’état nerveux des enfants, de savoir mieux gérer les problèmes qui se présentent à eux. Ce suivit devrait se prolonger au cours de toute une vie. La psychiatrie s’en trouverait enfin revalorisée et pourrait agir en amont, au lieu de devoir intervenir lorsqu’il est déjà trop tard. Il serait indispensable de constater, dès qu’il y a anamnèse, si les causes des maux ne sont pas d’ordre psychologique. Si oui il faudrait que la feuille de route inclue aussi des séances d’analyse, afin de cerner l’étendue des problèmes dont souffre le patient. Avant de mettre en branle les appareils comme l’IRM ou autre, il faudrait consacrer les premières séances au dialogue entre les médecins, les psychologues et les patients, ceci afin de définir le programme de thérapie. Ceci au cas, où tout se passe normalement. Weiterlesen

Ce n’est pas qu’en France que la psychiatrie est dans un état bancal, aussi en Allemagne. Pas d’argent, pas de personnel compétent dans se nombreux cas, de mauvais salaires. C’est le parent pauvre du système de la santé. Peu dire dans quel état on se trouve. Tout cela est d’autant plus paradoxal lorsqu’on sait qu’un cinquième de tous les patients est atteint de troubles psychiques. Tendance à la hausse ! Il y a une grande peur chez tous les citoyens, lorsqu’il en est question. Il est difficile de définir ce qu’on nommait au 18ème et 19ème la mélancolie. Un manque de force psychique qui entrave le quotidien, l’incapacité de sortir par ses propres moyens de son trou. Le peuple aurait plutôt tendance à vouloir ignorer cette maladie dévastatrice, qui peut aboutir au suicide. Essayer de s’inculquer que ce sont toujours les autres qui sont concernés, est monnaie-courante. On préfère faire un détour ! Cela peut probablement expliquer, pour quelle raison il manque un lobby en ce qui concerne la psychiatre, des gens devant faire pression sur les pouvoirs publics. Ce qui rend toutes améliorations difficiles, c’est que les dégâts mentaux ne peuvent pas être définis comme les dommages d’un pont. Ils sont sous-jacents, s’introduisent partout, sans qu’il soit possible de prendre les mesures nécessaires. Lorsqu’il s’agit de psychiatrie, il faut partir à zéro, essayer de définir les raisons du mal, que ce soit au travail ou dans le privé. Weiterlesen

En principe je supporte bien la chaleur, mais je dois malgré tout avouer que je la trouve parfois étouffante. Il est cinq heures. Je me suis assis devant l’ordinateur et respire l’air de l’aube. Ayant ouvert tout grand ma fenêtre, je me soustrais à un bain de fraîcheur. Un moment privilégié, où je n’ai pas besoin de la climatisation pour me sentir soulagé. Je suis parfaitement conscient que nous sommes les artisans de ce coup de chaud. En gaspillant ainsi les ressources qui nous sommes mises mises à disposition, notre planète plane dangereusement dans la direction d’une côte ardue, qu’il s’agirait d’éviter. Nous voyons parfaitement.où cela peut mener, mais sommes complètement dépourvu d’énergie afin de remédier à cela. Les routes de France en début du mois de juillet 2018 ont en été une preuve de taille. Des bouchons cumulés sur plus de 700 kilomètres, des records de canicules, des gens dans la peur de ne pas supporter la canicule sans leurs véhicules. Et tout cela pour mettre les pieds dans la mer. Il faut s’en armer de patiences ? Interruption ! Je me suis recouché un quart d’heure n’en pouvant plus. J’espère que je pourrais mener à terme cet article, de parler mentalement avec vous, même si j’ai parfois du mal à vous entendre. Et lorsque je suis couché, mon dos proteste. Il veut me faire comprendre, que toute guérison est en fait un leurre. Causes et effets, je dors sur du dur ! Au fait, je voulais vous parler de quoi ce matin ? Évidemment de la canicule et ses effets pervers. En particulier des efforts technologiques que nous devrions faire. Je déteste qu’on me mette ainsi sous pressions. Je sens la fatigue qui une fois de plus m’envoie mille salutations. Je devrais pourtant faire la gaudriole, chanter à tue-tête, et supporter sans coups férir ce régime. Black out ! De quoi voulais-je parler ? Des prix-forts ! Autant aller chercher un peu de repos. Weiterlesen

Que la dépression, le burnout, ou le borderline puissent être considérés comme des maladies du travail est une bonne chose. Elles sont souvent provoquées par la pression exercée sur le personnel, de l’ouvrier jusqu’au cadre supérieur, qui est devenue parfois insupportable. L’obligation d’avoir du succès, mine la santé mentale des employés. En particulier la peur de ne pas atteindre les objectifs financiers, par exemple. Ces derniers sont étroitement liés à la garantie de l’emploi. Une épée de Damoclès qui menace constamment de s’abattre sur l’un ou l’autre. Beaucoup de personnes concernées sont complètement dépendantes des revenus venant du travail. Beaucoup d’entre-elles se sont endettées avec l’achat d’un appartement ou d’une maison individuelle. De la voiture jusqu’au mobilier, tout a été acheté à crédit. Au bout du mois il ne reste plus rien. Parler de réserves, serait presque pervers, à moins d’avoir bénéficié d’un héritage. Pas étonnant qu’au moindre incident tout menace de s’écrouler. Mettre aujourd’hui de l’argent de côté est une illusion. Le maintien d’un emploi peut être comparé à l’art d’un équilibriste, qui passe d’un côté de l’arène à l’autre sur une corde raide sans filet de retenue. Au moindre incident extérieur, il se trouve en danger de tomber. Et si cela devait arriver, il serait dans le meilleur des cas blessé. Weiterlesen