Que la dépression, le burnout, ou le borderline puissent être considérés comme des maladies du travail est une bonne chose. Elles sont souvent provoquées par la pression exercée sur le personnel, de l’ouvrier jusqu’au cadre supérieur, qui est devenue parfois insupportable. L’obligation d’avoir du succès, mine la santé mentale des employés. En particulier la peur de ne pas atteindre les objectifs financiers, par exemple. Ces derniers sont étroitement liés à la garantie de l’emploi. Une épée de Damoclès qui menace constamment de s’abattre sur l’un ou l’autre. Beaucoup de personnes concernées sont complètement dépendantes des revenus venant du travail. Beaucoup d’entre-elles se sont endettées avec l’achat d’un appartement ou d’une maison individuelle. De la voiture jusqu’au mobilier, tout a été acheté à crédit. Au bout du mois il ne reste plus rien. Parler de réserves, serait presque pervers, à moins d’avoir bénéficié d’un héritage. Pas étonnant qu’au moindre incident tout menace de s’écrouler. Mettre aujourd’hui de l’argent de côté est une illusion. Le maintien d’un emploi peut être comparé à l’art d’un équilibriste, qui passe d’un côté de l’arène à l’autre sur une corde raide sans filet de retenue. Au moindre incident extérieur, il se trouve en danger de tomber. Et si cela devait arriver, il serait dans le meilleur des cas blessé. Weiterlesen