49.000 personnes ont manifesté hier contre les violences faites au femmes. 116 d’entre-elles sont déjà mortes de féminicide cette année. Peut-on rester passif par rapport à cette hécatombe qui augmente de plus en plus ? Beaucoup diront qu’ils déplorent de tels assassinats, mais qu’ils ne se sentent pas en mesure de lutter concrètement contre de tels homicides. C’est ardu mais pas impossible. Il faut reconnaître qu’une des causes principales de la violence dans le cadre familial est causé par la déshérence dans laquelle se trouvent bien des couples. Il y a certes l’aspect social qui joue un rôle de taille, mais aussi l’abandon affectif de certains. Je pense aux violents qui devraient être accompagnés psychologiquement. Souvent des êtres ayant vécu au cours de leur jeunesse des scènes terribles entre leurs parents, où les conflits étaient réglés par les moyens pervers de la colère. Des actes une fois qu’ils étaient commis étaient irréversibles. Lorsqu’on a connu comme gosse ces situations de non-retour, il n’est pas étonnant que son comportement soit infesté par de tels évènements. Le tout est renforcé lorsque la précarité est au rendez-vous, lorsque le famille menace de sombrer dans la misère. C’est là qu’il y aurait le plus à faire. J’attends des autorités responsables qu’elles désamorcent de telles situations. Il faut qu’on soit conscient, qu’une ambiance larvée par le chômage, n’est guère propice à l’harmonie. Ce sont les enfants qui en subissent les plus grands dommages. Il ne faut pas oublier qu’eux sont aussi en proie à des tortures, comme c’est souvent le cas aussi de leurs mères. Bas les pattes ! C’est ce que j’aimerais crier haut et fort, mais je crains que cela ne freinera personne, lorsque la violence est en jeu. Ce qui complique aussi la situation, c’est que beaucoup de femmes protègent leurs tortionnaires. Souvent des conjoints pour lesquels elles montrent, aussi désarmant que cela puisse être, de la compassion. Souvent elles essaient de nier ce qui s’est vraiment passé. « Je suis tombée dans les escaliers… » Weiterlesen

Depuis quelques temps, comme Emmanuel Macron l’a fait en Égypte, je cherche les raisons du malaise qui nous rendent depuis quelques années la vie si difficile. Je suis son raisonnement, que cela n’est de loin pas seulement un phénomène social, qu’il suffit de régler à coups de milliards. Bien plus la question fondamentale de la vie en général. Il est évident qu’il ne puisse pas y avoir de réponses toutes faites. Elles n’existent pas ! Comme vous l’avez pu lire dans mes textes, je reprends souvent l’exemple du mythe de Sisyphe, cet homme qui pousse une pierre jusqu’au sommet de la montagne et qui au dernier moment, peu importe la cause, la lâche. Elle se précipite alors dans l’abîme entraînant tout sur son passage.Je pourrais aussi parler de la fascination du Crépuscule des Dieux. Celui de la destruction intégrale, une sorte de suicide collectif et ceci avec le but de tout reconstruire, de faire tabula rasa. Un Chef d’État ne peut pas le dire clairement comme je le fais ici : Je crois que nous nous trouvons dans une phase d’autodestruction. La politique est dans l’incapacité de mettre un frein à un tel phénomène, elle ne peut qu’attendre le pire, pour ainsi dire comme spectatrice. Même si les apprentis-sorciers de l’extrême-droite s’immolaient, rien n’y changerait. Pourquoi ? Je pense qu’il est dans la nature humaine de s’autodétruire afin de se réinventer ensuite. N’oublions pas que nous vivons en Europe occidentale depuis 73 ans en paix. Une phase aussi longue n’a jamais eu lieu sur le continent. Un miracle en soi. Je ne vais pas énumérer toutes les raisons. L’une d’entre-elles est la menace nucléaire qui ne fait pas la différence entre les belligérants. L’Idée d’un anéantissement intégral de l’humanité a été un vecteur stabilisateur pendant la guerre-froide. Personne ne voulait prendre en compte le principe de la terre brûlée comme l’avait fait Adolf Hitler. Je pense que malheureusement ce genre de retenue s’est évaporé avec les ans. Weiterlesen