Quelle hypocrisie de fêter aujourd’hui les femmes, lorsque ces dernières sont encore traitées comme des êtres inférieurs. Les injustices sont encore flagrantes et loin d’être pouvoir considérées comme étant des reliques du passé. Les disparités quant aux salaires sont à mon goût insupportables. Je ne vois pas la raison qu’à travail égal, elles gagnent par principe 15 % de moins. Je réclame des explications, mais personne n’est prêt à me les donner. Faudrait-il renvoyer dans de telles conditions les femmes aux fourneaux ? Allons donc ! Leurs compagnons ne sont plus en mesure de les entretenir, une raison objective de les faire trimer. Et dans tout cela elles doivent encore dire constamment merci, d’avoir la chance de vivre en couple. En Europe les femmes consacrent en moyenne chaque semaine 26 heures à des activités non-rémunérées contre 9 seulement pour les hommes. Soit 3 heures 28 par jour contre 1 heure 30 dans la zone OECD. Elles ont 18 % de moins de loisirs que les hommes. N’y-a-t-il pas de quoi bondir ? Cette situation repose du temps, où la femme était considérée comme une esclave, qui pour la joie d’être entretenue matériellement devait se soumettre. Elles le sont toujours, mais n’ont même plus le droit à une certaine sécurité. À Berlin, d’où j’écris cet article, le 8 mars est depuis cette année une journée fériée. Je veux bien, mais à quoi sert-il de le faire si rien ne change ? Dans un tel cas l’administration aurait dû s’engager de balayer toutes les disparités, mais je ne pense pas qu’elle le fera dans ses rangs. Weiterlesen