C’est un des sujets de l’écrit en philo du bac 2019. Il y a bien des citoyens qui remettent en question l’enseignement philosophique, pour ma part je le trouve essentiel, car il incite les élèves à la réflexion. Je trouve absolument légitime de consacrer beaucoup de temps aux idées qui nous régissent dans la vie quotidienne, qui nous appellent à la raison. Un sujet tel que « La morale est-elle la meilleure des politiques ? », oblige les élèves de définir certains mots, comme celui de « la morale ». Qu’est-elle ? Ce n’est pas si simple à dire, car elle est de géométrie variable, car elle signifie pour chacun de nous autre chose. Pour ma part je la considère comme un outil, nous proposant certaines règles afin de nous faciliter l’existence. Je ne la vois pas personnellement comme un moyen de répression, bien qu’elle soit appliquée souvent comme telle, afin d’exercer le pouvoir en réduisant la mobilité mentale de tous et chacun. Si elle est appliquée à ces fins, je l’aborde avec la plus grande des réticences. Comment accepter une dialectique qui nous enferme dans un carcan, celui que nous impose les plus forts. La morale est dans ce cas une mise au pas de l’homme, afin de freiner tout ce qui pourrait ressembler à la liberté, pour moi le bien plus précieux. Si j’avais dû passer l’épreuve de philo, c’est dans ce sens que j’aurais essayé d’argumenter. Une manière totalement subjective d’aborder un tel sujet. J’aurais essayé d’étayer mes thèses en évoquant des faits de l’histoire. Dans ce contexte il me vient à l’esprit la répression exercée au nom de la morale par Girolamo Savanarole entre 1494 et 1498 à Florence. Une politique implacable qui a pour but essentiel de mettre le peuple sous tutelle après les excès causé par les Médicis. Weiterlesen

Il y a la ligne Macron et celle d’un Trump. L’une est libérale, peu rigide et donnant aux citoyens une part de liberté d’agissement, l’autre rigide et dirigiste. Ce que nous voyons pour l’instant aux USA est un président perdant toute assise et pour se disculper des nombreuses erreurs, attaque la presse en la traitant de malhonnête. Cette fuite en avant ne réussira pas à l’émanciper. Le modèle Trump est voué à l’échec car il plonge le pays dans une sorte de campagne électorale sans fin. Il est évident que nous sommes plus guère réceptifs à une gouvernance qui applique sans cesse des décrets plus ou moins sensés. Le système d’Emmanuel Macron, quant à lui, cherche à nous inciter à montrer plus d’initiative et ne craint pas la controverse. L’autoritarisme, comme le conçoivent Marine le Pen et François Fillon, plongerait le pays dans une plus grande crise qu’actuellement. Même s’il est difficile de porter le fardeau des responsabilités, il est impossible dans une société du 21ème siècle de déléguer tout simplement son droit de décision à une seule personne, peu importe son profil. L’administration Trump démontre à quel point elle se déconnecte de la réalité. D’après les sondages le peuple , dans sa majorité , craint le désordre occasionné par un amateur en politique. Il y a un programme et sa réalisation. Une fois au pouvoir on attend d’un président sa faculté à s’imposer. Il a commis l’erreur de croire qu’il pouvait tout simplement braver tous ceux qui le critiquent. Il doit s’apercevoir que tout cela le mène dans l’ornière. C’est sous cet aspect là que Macron mène sa campagne. Pour que l’économie redémarre, il fait appel à de l’initiative. Les patrons doivent se sentir libres afin d’être efficaces. Mais ce n’est que la pointe de la pyramide. Sans l’appoint des salariés, tous progrès seraient caduques. Il faut qu’il fasse la démonstration que c’est dans leur intérêt à se mouvoir sans être ligotés par des lois restrictives. Weiterlesen

J’aimerais revenir, une fois n’est pas coutume, sur ce que peut représenter pour nous tous l’équipe des bleus. Elle est constituée dans sa majorité de citoyens issus de l’immigration, ce que je trouve une très bonne chose. La preuve que des joueurs étant venus de loin et étant aujourd’hui plus proche de la nation que certaines personnes « de souche française », sont à part entière des enfants de la République, n’en déplaise à Jean-Marie Le Pen. Nous sommes obligés de reconnaître leur efficacité ! C’est du racisme que de vouloir faire croire que des enfants des banlieues sont des bons à rien ! La seule chose qui freine leur succès est le fait qu’ils sont souvent soumis à la discrimination. Au lieu de tout faire pour les intégrer, on les saborde car ils sont de couleur ou qu’ils vénèrent Allah. Et même s’ils sont chrétiens, on préfère les tenir éloignés. C’est la raison pour laquelle je trouverais très positif si l’équipe nationale pouvait vaincre demain soir le Portugal. Déjà lors des mondiaux de 1998 il a été possible de constater, que l’engouement pour les onze pouvait rendre caduque les différences ethniques. Il était question que du « nous » ! Je sais, c’est une réaction momentanée, mais elle a sa valeur dans des temps marqués par des crises dépassant de loin l’hexagone. Je pense au terrorisme islamique mais aussi à la précarité qui touche en particulier des couches de personnes étant défavorisées, comme le démontre les rapports de l’ONU. Comme par hasard, en majorité « des indigènes » ! Je ne peux que souhaiter qu’une victoire de l’Euro puisse aplanir les préjugés. Mais pas seulement à la surface. Il serait bon que dans le domaine de la formation scolaire des progrès soient faits. Il est inconcevable d’accepter un système à deux vitesses. Toutes les écoles de la République devraient avoir les mêmes critères de qualité. Sur le papier il en est ainsi, dans la réalité il est permis de constater des différences notables. Weiterlesen