J’aimerais revenir, une fois n’est pas coutume, sur ce que peut représenter pour nous tous l’équipe des bleus. Elle est constituée dans sa majorité de citoyens issus de l’immigration, ce que je trouve une très bonne chose. La preuve que des joueurs étant venus de loin et étant aujourd’hui plus proche de la nation que certaines personnes « de souche française », sont à part entière des enfants de la République, n’en déplaise à Jean-Marie Le Pen. Nous sommes obligés de reconnaître leur efficacité ! C’est du racisme que de vouloir faire croire que des enfants des banlieues sont des bons à rien ! La seule chose qui freine leur succès est le fait qu’ils sont souvent soumis à la discrimination. Au lieu de tout faire pour les intégrer, on les saborde car ils sont de couleur ou qu’ils vénèrent Allah. Et même s’ils sont chrétiens, on préfère les tenir éloignés. C’est la raison pour laquelle je trouverais très positif si l’équipe nationale pouvait vaincre demain soir le Portugal. Déjà lors des mondiaux de 1998 il a été possible de constater, que l’engouement pour les onze pouvait rendre caduque les différences ethniques. Il était question que du « nous » ! Je sais, c’est une réaction momentanée, mais elle a sa valeur dans des temps marqués par des crises dépassant de loin l’hexagone. Je pense au terrorisme islamique mais aussi à la précarité qui touche en particulier des couches de personnes étant défavorisées, comme le démontre les rapports de l’ONU. Comme par hasard, en majorité « des indigènes » ! Je ne peux que souhaiter qu’une victoire de l’Euro puisse aplanir les préjugés. Mais pas seulement à la surface. Il serait bon que dans le domaine de la formation scolaire des progrès soient faits. Il est inconcevable d’accepter un système à deux vitesses. Toutes les écoles de la République devraient avoir les mêmes critères de qualité. Sur le papier il en est ainsi, dans la réalité il est permis de constater des différences notables. Weiterlesen
Schlagwort: Euro 2016
Et si on parlait foot ?
Il y en a marre de parler toujours de la situation politique qui ne se trouve pas au beau fixe. Que ce soit l’islamisme, le brexit ou la loi du travail, le monde semble être en ébullition. L’Euro 2016 vient à propos. Une manière de se changer les idées et ceci malgré les échauffourées dues à des supporteurs casseurs. Ce qui me saute aux yeux est le fait que des équipes qui sur le papier ne valent pas grand chose, ne se font pas dépecer par plus forts qu’elles. Que ce soit les islandais ou les albanais, elles se battent avec bravoure contre une réputation toute faite. Il est rassurant de voir à quel point elles se défendent et défient les molosses. Elles trouvent les moyens de faire trembler toutes les formations qui devraient se trouver à l’apogée. Une leçon magistrale pour tous ceux qui se complaisent dans la fatalité. Il en est de même dans la vie professionnelle ou dans la famille. Ce ne sont pas toujours ceux qui occupent le devant de la scène qui sont les gagnants. Chacun entre nous détient des forces inestimables. N’est-il pas clair que la croyance peut déplacer des montagnes ? Dans notre société, marquée par un esprit d’effectivité, toutes solutions ne correspondant pas à un schéma fixé d’avance est dérangeant. Cela fait grincer des dents. Et pourtant les faits devraient nous apprendre que tous partis-pris sont des leurres. La société ne fonctionne pas toujours d’une manière pragmatique ou logique. L’Europe se trouve sur une pente descendante. Tout le monde le sait mais personne ne trouve la force d’inverser la vapeur. Faut-il que le foot nous enseigne le contraire ? Si c’était vraiment le cas que toute soi-disant faiblesse n’est qu’une vue de l’esprit, il faudrait revoir sa copie. Peut-être retrouver une confiance qui a plus ou moins disparu ! Vu sous cet aspect, toute situation qui à priori semble être négative, peut nous redonner de la vitalité. C’est ce qui se passe ces jours chez des joueurs, qui refusent de tomber dans la fatalité. C’est une attitude que nous devrions suivre. Il s’agirait pour nous de se battre, d’affronter les problèmes sans se dire que tout est perdu. Non ! Seule la mort est irréversible. Weiterlesen
Fußball und die Angst
Die größte Fußball-Europameisterschaft aller Zeiten! Für den europäischen Fußballverband Uefa, die Sponsoren und Ausrüster ein Milliardengeschäft. Letztes Jahr hatte Adidas im Mannschaftssport 2,2 Milliarden Euro mit Trikots, Fußballschuhen sowie Zubehör umgesetzt – so viel wie noch nie! Und das in einem Jahr ohne fußballerisches Großereignis und 2016 kommt zur EM in Frankreich noch parallel das amerikanische Pendant Copa América dazu.
Damit dürfen sich Adidas, dessen größter US-Konkurrent Nike und der Wettbewerber Puma wirtschaftlich eigentlich bereits als Sieger fühlen, gäbe es nicht die Terrorgefahr.
Keiner der Beteiligten redet gerne darüber. Bei früheren EM-Turnieren hat die Uefa keine Versicherungen für Terrorfälle benötigt. Seit den Attentaten von Paris im vergangenen November sind die Prämien unbezahlbar geworden (Capital). Mehr kann der Verband, der für ein potenzielles Ausfallrisiko ohne Police dasteht, zu dem Thema nicht sagen. Auch die Assekuranzen schweigen Großes Risiko – hohe Prämien lautet die Devise der Versicherungsbranche.
Auch Adidas, das als Hauptsponsor den Spielball stellt und neun Teams im Rennen hat, will nicht über Gefahren reden. Man sei auf alle Eventualitäten vorbereitet, so eine Unternehmenssprecherin. Puma ist etwas redseliger. „Wir haben immer einen Plan B in der Schublade“, sagt die Firma. Das sei bei Veranstaltungen wie Weltmeisterschaften oder Olympischen Spielen immer so und gelte diesmal bei der EM besonders für Terrorgefahren. Immerhin sitzt der Puma-Großaktionär Kering in Frankreich. Man spiele im Vorfeld mehrere Szenarien durch, die Evakuierungen einschließen.
Klar ist, dass im Fall eines Anschlags die Werbemaschinerie nicht weiterlaufen kann, als wäre nichts gewesen. Fans dürften kaum noch Lust verspüren, das Trikot der DFB-Elf zu kaufen. Auch dem Handel sind die Risiken bewusst, aber erst einmal wenig zu bestellen, ist keine Lösung, weil man sonst Gefahr läuft, nicht mehr an begehrte Ware zu kommen.
Der Handel hat eigene Taktiken: Ein Verkäufer wirbt sogar damit, dass er den Kaufpreis für das Trikot erstatte, falls Deutschland die EM gewinnt.
In einem normalen EM-Jahr müssten die Verkäufe für Fußballartikel um ein Fünftel wachsen, weiß man bei Intersport. Das wären Mehreinnahmen von rund 150 Millionen Euro, da hierzulande etwa ein Zehntel des Sportartikelumsatzes von 7,4 Milliarden Euro auf Fußball-Produkte entfällt. Was diesmal passiert, kann der Handel aber derzeit nicht prognostizieren.
Nur auf sich zukommen lassen kann es mangels Terrorpolice auch die Uefa. Die Stadien sind ausverkauft. Unter den Erwartungen von 200 Millionen Euro an Einnahmen geblieben ist aber der Absatz edler Businesslogen mit bis zu 8.900,– Euro pro Ticket. Das habe mit strengeren Steuervorschriften, aber auch der „geopolitischen Situation“ zu tun, umschreibt ein Funktionär das Terrorrisiko.
Einen neuen Umsatzrekord von 1,9 Milliarden Euro soll die EM der Uefa dennoch bringen. Mit einer Milliarde Euro schlägt der Verkauf der Medienrechte zu Buche, eine halbe Milliarde Euro bringen die Ticketerlöse, weitere 400 Millionen Euro Sponsoring und Lizenzrechte. Beim Vorgängerturnier 2012 war es etwa die Hälfte. Am Ende kalkuliert die Uefa mit 150 Millionen Euro Reingewinn (Frankfurter Rundschau).
Hauptsponsor Adidas will Mitte Juni den eigenen EM-Effekt genau beziffern. Vorausgesetzt, alles bleibt friedlich, könnte dem Konzern seine schwerste Prüfung ohnehin erst nach dem Finale in Paris drohen. Denn erst nach dem Turnier will der DFB nach entscheiden, ob der 2018 auslaufende Ausrüstervertrag mit Adidas verlängert wird. Mit 25 Millionen Euro jährlich ist dieser bislang dotiert. Konkurrent Nike soll 60 bis 70 Millionen Euro geboten haben. Mit welcher Gegenofferte Adidas beim DFB am Ball bleiben will, ist geheim. „Wettbewerbsfähig“, heißt es offiziell nur.
So sorgt das Turnier und sein Umfeld für ein Ausmaß an Anspannung, auf das man gerne verzichten würde. Das betrifft vor allem die Terrorgefahren.
Hoffen wir, dass alles gutgeht! Darin dürften sich alle einig sein.
L’aspect nauséabond du foot
Lorsque les supporteurs anglais en viennent aux mains, il y a de la casse. Des hordes de personnages plus ou moins alcoolisés ont déferlé au Vieux-Port de Marseille et ses environs. Il y a eu des blessés, dont un grave. Des scènes qui se déroulent toujours à nouveau lorsqu’il y a des matchs. Comme si ces brutes n’avaient que la violence en tête. C’est un état de faits qui décrit bien dans quel état d’âme nous nous trouvons en Europe. Un sentiment de vide, d’angoisse dû au désarroi d’une société qui a perdu ses assises. Un nationalisme qui trouve sa raison d’être dans la violence et dans l’exclusion. Oui, nous portons tous une responsabilité. Il serait erroné de tourner nos yeux ailleurs en prétendant que cela ne nous regarde pas. Ces hooligans vivent leur extrémisme à coups de poings et en proférant des paroles discriminatoires. Beaucoup d’entre-eux sont des racistes et adhèrent de ce fait aussi à l’idéologie nazie ou celle de l’extrême-gauche. Des gens qui rejettent la démocratie et avant tout la tolérance. Comme fan de ce sport que j’apprécie par son esprit d’équipe, je ne peux que condamner de tels explosions. Je pense que les fédérations et les clubs de football devraient être plus strictes par rapport à leurs supporteurs. Il devrait être possible de pénaliser encore bien plus les instances responsables en cas de violence. Cela engendrait aussi une lutte effective contre des paroles injurieuses et racistes qu’on entend constamment au cours des matchs. Le foot, qui devrait être l’image du respect d’autrui, ne doit pas être souillé ainsi. Mais ne nous faisons pas d’illusions. Les groupes extrémistes, que ce soient des partis ou des associations, ont bien compris la signification d’un message médiatique. Weiterlesen