Il y en a marre de parler toujours de la situation politique qui ne se trouve pas au beau fixe. Que ce soit l’islamisme, le brexit ou la loi du travail, le monde semble être en ébullition. L’Euro 2016 vient à propos. Une manière de se changer les idées et ceci malgré les échauffourées dues à des supporteurs casseurs. Ce qui me saute aux yeux est le fait que des équipes qui sur le papier ne valent pas grand chose, ne se font pas dépecer par plus forts qu’elles. Que ce soit les islandais ou les albanais, elles se battent avec bravoure contre une réputation toute faite. Il est rassurant de voir à quel point elles se défendent et défient les molosses. Elles trouvent les moyens de faire trembler toutes les formations qui devraient se trouver à l’apogée. Une leçon magistrale pour tous ceux qui se complaisent dans la fatalité. Il en est de même dans la vie professionnelle ou dans la famille. Ce ne sont pas toujours ceux qui occupent le devant de la scène qui sont les gagnants. Chacun entre nous détient des forces inestimables. N’est-il pas clair que la croyance peut déplacer des montagnes ? Dans notre société, marquée par un esprit d’effectivité, toutes solutions ne correspondant pas à un schéma fixé d’avance est dérangeant. Cela fait grincer des dents. Et pourtant les faits devraient nous apprendre que tous partis-pris sont des leurres. La société ne fonctionne pas toujours d’une manière pragmatique ou logique. L’Europe se trouve sur une pente descendante. Tout le monde le sait mais personne ne trouve la force d’inverser la vapeur. Faut-il que le foot nous enseigne le contraire ? Si c’était vraiment le cas que toute soi-disant faiblesse n’est qu’une vue de l’esprit, il faudrait revoir sa copie. Peut-être retrouver une confiance qui a plus ou moins disparu ! Vu sous cet aspect, toute situation qui à priori semble être négative, peut nous redonner de la vitalité. C’est ce qui se passe ces jours chez des joueurs, qui refusent de tomber dans la fatalité. C’est une attitude que nous devrions suivre. Il s’agirait pour nous de se battre, d’affronter les problèmes sans se dire que tout est perdu. Non ! Seule la mort est irréversible.
L’exemple de l’Angleterre, qui à moins d’un miracle, quittera l’UE, me laisse songeur. Au lieu de vouloir œuvrer pour une Europe commune, bien des citoyens opteront pour le grand départ. Ce serait un aveu d’échec, non pas d’indépendance. Nour portons tous le germe de la destruction. Est-ce une raison de s’y soumettre ? Je pense qu’une telle attitude est néfaste. En voulant éradiquer les obstacles se trouvant sur notre chemin en les évitant, nous nous soumettons à des remous bien plus graves, que les séquelles actuelles. Le football, comme sport d’équipe, démontre que tous ses éléments sont indispensables afin d’obtenir des victoires. Pas forcément celles qui se traduisent par des scores favorables. Montrer de la résistance comme l’a prouvé l’équipe albanaise hier soir contre les bleus, est un signe plus que positif. Je souhaiterais qu’il en soit de même pour tous individus. Un échec n’est pas tellement le score, bien plus un état d’esprit négatif. Pour réussir à survivre, il faut avant tout affronter les affres de la vie d’une manière positive. Le foot prouve que rien n’est perdu d’avance. C’est un fait qui devrait nous redonner courage !
pm