La nouvelle loi pouvant condamner tous journalistes de 23.000 à 58.000 euros d’amende s’ils contestent une déclaration officielle concernant le terrorisme en Égypte, est une menace de mort pour la liberté de la presse. Parallèlement à ces mesures, toutes personnes concernées peuvent être interdites de publier quoi que ce soit pendant une année. Quelles seraient pour une petite publication les chances de survie ? Aucunes ! Abdel Fatah Al-Sissi démontre ainsi qu’il est bel et bien un dictateur. Ces attaques contre nos collègues deviennent de plus en plus fréquentes. La tentation d’y avoir recours même dans des démocraties éclairées, ne peut être nié. Mais c’est une parfaite illusion de croire, qu’il est encore possible de laisser sous couvert toutes informations désagréables pour les gouvernants. L’internet a rendu impossible ce genre de pratique. Plus personnes n’en est à l’abri. C’est une bonne chose en principe, tant que ces nouvelles ont un caractère professionnel. Ce n’est dans bien des cas plus le cas ! L’information brute submerge le net et rend de plus en plus difficile pour l’internaute de se faire une idée précise ce dont il est question. Une publication bien faite est forcée d’analyser l’événement. Son but est de donner au lecteur des vues diversifiées, pouvant ainsi forger des opinions indépendantes. C’est le rôle essentiel du journalisme ! En le rendant caduque, comme d’est le cas aujourd’hui en Égypte, on favorise le totalitarisme. À la longue tous pays ayant eu recours à la censure, en sortent affaiblis. Le débat est une garantie de survie pour la marche des États. C’est le correctif nécessaire à des décisions pouvant influer à long terme un pays. Je suis toujours à nouveau étonné par la peur des politiques envers la presse. Pour certains cela équivaut à une paralysie de l’esprit. Ils se voient attaqués de tous les côtés et évitent de se poser la question pourquoi ? Il serait indispensable dans un tel contexte, que tous ceux qui veulent se lancer dans la politique apprennent à se comporter envers les attaques des journalistes. Vouloir les museler est la plus mauvaise méthode qui soit. Il faut convaincre, non pas interdire ! Ce qui se passe au bord du Nil, est un réflexe que nous pourrions bien constater aussi sous nos latitudes. Tous politiciens peu sûres d’eux-mêmes ont recours à la répression, lorsqu’ils se sentent acculés. L’exemple de Vladimir Poutine entre dans un tel cadre. Un potentat cherche toujours à se faire passer pour la providence. C’est un peu comme avec la croyance : il ne faut pas la mettre en doute ! Et quel serait l’attitude à prendre de la part des journalistes ? Ils ne peuvent que résister ! Mais tout le monde n’a pas le caractère d’un martyre. Il faut une bonne dose de courage et d’abnégation pour pouvoir résister. Bon nombre de personnes ont été torturées ou tuées, jetées en prison. J’admire leur esprit intransigeant, mais dois reconnaître que leurs actions n’ont pas été soutenues par ceux qui devraient en profiter. Je veux parler des citoyens qui se comportent avec beaucoup de passivité. Où est la levée de boucliers en Égypte par exemple. Elle doit se limiter à une poignée d’intellectuels ! Le peuple à mon avis soutient de telles mesures. Le président le sait bien, la raison pour laquelle il n’a rien à craindre. Dans ce conteste une chose est claire : le courage n’est pas mis à l’honneur !

pm

http://www.lemonde.fr/international/article/2015/08/17/liberte-de-la-presse-l-egypte-adopte-une-loi-controversee_4727346_3210.html

Pierre Mathias

Tagein tagaus stehst du am Fenster und wartest auf Regen. Er kommt nicht. Es regnet nicht. Wechsel des Bildes vor deinen Augen? Fehlanzeige, es findet nicht statt. Morgen träumen wir vom Gestern, heute träumen wir vom Morgen. Vorgestern ist heute, übermorgen ist Jetzt. Tagein, tagaus siehst du das Gleiche. Vom Fenster aus. Du stehst am Rand des Lebens, inmitten deines Haufens Scheiße, der dich nicht fasziniert. Entsetzt über dich lauerst du auf Hoffnung. Schwermut in deinem Blick. Es geht nicht vorwärts, nicht zurück. Stillstand statt in sich ruhend. Träge wischt du die Träne unter deinen Augenrändern weg. Was ist eigentlich geschehen? Hast du den Absprung verpasst? Hast du den Sinn des Lebens nicht verstanden? Rennst weg und bist auf der Flucht deines Glücks? Wo steht geschrieben, wie es beschaffen ist? Einen Kaffee in der Linken, die zehnte Kippe in der Rechten. Starrst auf die Wolkenbildung, die keine Formen hat. So wie dein Leben keine Form mehr hat. Der Vorhang ist hochgezogen, die Bühne leer. Scheiße gelaufen ist das alles, da stehst du nun und grübelst. Eine neue Frau? Ein neuer Mann? Ist es das, was dein Leben wieder lebendig macht? Ist der Job ein Maloch für´ s Leben? Drauf geschissen, auf die Kohle! Du willst das Feuer spüren und riechst die Asche. Jeden Tag ein halbes Kilo mehr auf den Hüften. Langweile macht dich zum fressenden Märtyrer, der Ausschau hält nach Fitness. Geistig , körperlich, emotional. Gelangweiltes Dasein, dass du hast. Langweiliger als der Schlaf des Todes. Lebe verdammt nochmal die Spuren deiner Vergangenheit. Und rufe den einsamen Ruf des Helden.

 

© Petra M. Jansen

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Et si un guignol arrivait à la tête des États-unis ? Ce qu’il y a de malheureux, c’est qu’il faut prendre au sérieux Monsieur Donald Trump. Il dit maintenant vouloir expulser tous les clandestins, que ce soient des hommes, des femmes ou des enfants. Un langage qui trouverait sûrement son aval en France. Ne nous leurrons pas, ce genre de propos devient de plus en plus une garantie de succès devant les urnes. Nous en sommes arrivés là. L’humanisme qui caractérisait notre philosophie démocratique, est devenu plus que volatil. Les coups de massues ont aujourd’hui plus d’impact que la réflexion philosophique. L’esprit est relégué aux oubliettes. Je me demande parfois ce que je fais encore dans un tel monde. Des personnages comme Trump me hérissent, me donne la chaire de poule. Non pas que j’ai peur d’eux, mais par le fait qu’ils soient entendus. Le populisme dans toute sa banalité nous démange de plus en plus. Les réponses radicales à des questions complexes sont de la poudre aux yeux de l’électeur. Allez lui expliquer cela ! Il refuse d’écouter, voulant à tout prix placer en tête des individus plus ou moins douteux, comme le candidat républicain aux primaires. Plus cela gueule, mieux cela vaut, telle pourrait être la devise. Weiterlesen

Le premier versement à la Grèce sera de 26 milliards d’euros. Le reste suivra régulièrement à condition que le gouvernement applique à la lettre les paragraphes de l’accord signé avec les créanciers. Le pays est ainsi mis sous tutelle et a perdu une grande partie de sa souveraineté. Cette réalité est dure à avaler, en particuliers pour Alexis Tsipras qui avait prôné la fin de l’austérité et plus d’autodétermination. Cela donne à réfléchir ! La question se pose si une démocratie est encore possible dans de telles conditions ? Un contrôle rigide sera mené par les institutions concernées, ce qui revient à dire que toutes décisions politiques seront prises à l’étranger. Un diktat est ainsi en train de s’établir, qui à la longue risque de provoquer la haine. C’est la raison pour laquelle il serait opportun de réagir avec le plus grand tact, de ne pas asservir encore plus les habitants. Dans les conditions actuelles ce sera plus que difficile ! C’est un peu comme si la Grèce avait été occupée militairement, mais sans armée. On aura beau justifier de telles mesures, mais la plaie aura du mal à se cicatriser. Bien que parfaitement justifiées, ces mesures seront perçues comme un affront. Le peuple s’en est fait pour l’instant une raison, n’ayant pas d’autres possibilités qu’à se soumettre. Tout triomphalisme venant du côté des créanciers serait plus que mal-venu. Comment redonner un peu de fierté à tout un peuple ? Lorsqu’une personne est plaquée à terre, elle n’a qu’une possibilité : faire appel à la pitié ! C’est cela qui me gêne terriblement dans cette affaire. On aura beau prétendre avec raison que les gouvernements précédents sont la cause de ce désastre, rien ne changera à cette situation plus qu’humiliante. Weiterlesen

Le ministre des Finances, Euclide Tsakalotos, contrairement à son prédécesseur, semble être un négociateur assez habile. Il est d’avis que la Grèce, sans une première tranche de 20 à 25 milliards d’euros, ne pourrait pas rembourser les 3,4 milliards dus à la BCE jeudi prochain. Il n’est pas non plus sûr à l’heure actuelle que FMI participe à l’apport d’environ 85 milliards € du troisième fonds de sauvetage. Il réclame une remise de dette, ce que refuse l’Allemagne. Au moment même où j’écris cet article, il est 5 heures 48, le parlement grec n’a pas encore donné son aval. Alexis Tsipras est parfaitement conscient qu’il n’aura pas le soutien de l’aile gauche du Syriza, dominé par l’ancien ministre de l’Énergie, Panayiotis Lafazanis. Si le gouvernement devait tomber sous la barre des 120 députés de gauche favorables à l’accord, il serait renversé et devrait organiser au plus vite de nouvelles élections. Une occasion de se débarrasser des têtes chaudes de l’extrême-gauche. Il serait bien possible qu’il y ait un revirement au centre, ce qui permettrait au premier ministre de partir sur une base nouvelle et de mettre en application les prérogatives de l’accord. Weiterlesen

Putin lässt die vom Westen importierten Lebensmittel vernichten al Reaktion auf die Sanktionen, die gegen sein Land verhängt wurden. Politisch muss er durchgreifen, es hat sich hinsichtlich der Westwaren ein wahrhafter Schmugglerring entwickelt. Was offiziell nicht verkauft werden darf, erhält man beim Schmuggler. Das Volk versorgt sich selbst! Allerdings sind es wieder einige Wenige, die die Situation ausnutzen auf Kosten der notleidenden Bevölkerung. In der Ukraine tobt Krieg, die Menschen leiden. Aber auch in Russland wird die Versorgung knapp.

Nicht wesentlich anders ist es in Griechenland. Eine sozialistische Führungsclique gedenkt, ihre Visionen zu verwirklichen. Vorbei am Volk. Auch dieses leidet. Man mag diskutieren, ob die Kriterien der Europäischen Union sinnvoll sind. Austerität ist nicht alles, um eine Volkswirtschaft zum Laufen zu bringen. Entscheidend ist doch, dass politischen Ideen auf Teufel komm heraus der Vorzug vor dem Wohlergehen des Volkes gegeben wird.

Die Bühne der Selbstverwirklichung! Führungskader versuchen, sich ihren Platz in der Geschichte zu schaffen. Vergessen werden die, für die man Verantwortung trägt. Es wird gelogen, betrogen und die Wahrheit verzerrt. In welcher Form der Wirklichkeit leben wir, wenn die Wahrheit an den Pranger gestellt wird?! Gibt es in der Politik keine Wege mehr, um auf dem Boden der Realität eine Zukunft zu gestalten?!

Politica

Putin lascia distruggere i cibi occidentali importati al risposta alle sanzioni imposte al suo paese. Politicamente egli deve intervenire, perché un vero e proprio giro di contrabbando si è evoluto in riferimento alle merce occidentale. Quello che formalmente non può essere venduto, si ottiene dai contrabbandieri. La nazione è autosufficiente! Tuttavia, vi sono ancora alcuni che sfruttano la situazione a spese della popolazione sofferenza. In Ucraina infuria la guerra, la gente soffre. Ma in Russia l’offerta si sta esaurendo.
Non molto diverso è che in Grecia. Una classe dirigente socialista intende realizzare le loro visioni. Mancando il popolo. Anche questo sta soffrendo. Si può discutere se i criteri dell’Unione europea sono utili. L’austerità non è tutto per mandare avanti una economia politica. Tuttavia, è fondamentale che si da la preferenza alle idee politiche prima del benessere delle persone.
La fase della realizzazione del sé! Quadri dirigenti stanno cercando di creare il loro posto nella storia. Dimenticati sono quelli per cui si è responsabile. Si mentisce, trucca e distorce la verità. Viviamo in quale forma della realtà, quando la verità viene messo alla berlina?! Non c’è più di modi in politica per creare un futuro basata sulla realtà?

(c) Thomas Dietsch

L’île de Kos, en Grèce, est soumise à un afflux incontrôlé de réfugiés venant de Turquie. Des milliers de migrants sont parqués dans un stade – 7000 à l’heure actuelle – dans des conditions les plus précaires. Dès que leurs cas seront statués, ils pourront où gagner d’autres lieux en Europe ou être renvoyés d’où ils sont venus. Les 33.000 habitants sont exaspérés. Au rythme de 500 nouveaux-venus par jour, les capacités officielles d’hébergement sont saturées. 2000 personnes hantent les rues ne sachant pas trop comment se nourrir et où se loger. Une révolte n’est pas à exclure. Cet exemple démontre qu’il est absolument impératif de restructurer le droit d’asile au sein de l’UE. Sinon nous irons à la catastrophe. De plus en plus de lieux d’accueil en Allemagne partent en fumée. Jusqu’à présent il n’y a pas eu de victimes, mais c’est une question de temps. Même si la volonté est grande de leur accorder un répit, – dans beaucoup d’endroits les habitants montrent beaucoup de solidarité contre les traqués – il est à craindre que ce climat capote d’ici peu. Que faire ? Rendre les frontières plus hermétiques est une solution qui laisse planer des doutes. Est-elle compatible avec les principes du droit d’asile ? Peut-on refuser à une personne en danger de mort l’accès à l’UE ? Théoriquement oui, moralement non. Weiterlesen

Lieber Pierre,

weißt du noch, wie viele Unterhaltungen und Kolumnen wir schon über dieses Thema geschrieben haben? Jede Menge und er ruht nicht, der Gedanke an den falsch verstandenen Glauben. Für mich ist die Kirche ein Ort der Farce, in dem sie betend nebeneinander sitzen und sich tags drauf in die Haare kriegen, weil die Wespen vom Kirschbaum nebenan das eingezäunte Revier des Nachbarn überfliegen. Verlogenheit bis zum Erbrechen und wie du sagtest – Gehirnwäsche vom Feinsten. Die heilige Jungfrau vögelte nicht, sie erlag einer künstlichen Befruchtung und wenn wir alle nicht artig sind, schmoren wir in der Hölle. Die Angstmache gab es damals schon als die Menschen noch abergläubisch waren. Der Beichtstuhl war – rein objektiv betrachtet – das, was die NSA heute ist, also eine Spionage der alten Art. Somit wusste man jederzeit, was die Leute plagt, was sie verbrochen haben, wer es mit wem getrieben hat, wer etwas zu verheimlichen hatte.
Lieber Pierre, ich lernte einmal einen Mönch kennen, der „hielt“ sich seine Philomena, so hieß die Hausdame, die ihm so ziemlich (heimlich) alles besorgte. Ein Mönch aus einer Abtei, mitten in Deutschland, mitten im Katholizismus. Und was die Katholiken sonst noch so treiben, wissen wir alle.
Es ist die Angst, mit der die Schäfchen in den Glauben geschubst werden. Sie war schon immer ein gutes Mittel, Menschen gefügig zu machen. Andersrum: Sündigt der böse Mensch und tut er anschließend Buße, ist sein Gewissen wieder rein. Ich finde das alles verwerflich und kann weder der Kirche als Ort/ Raum der Göttlichkeit noch dem Irrsinn von Gott oder Göttern etwas abgewinnen. Leichtes Spiel haben die Sekten, die ihre Jünger aus der realen Verzweiflung reißen und sie damit noch mehr herab ziehen in den Untergang. Ferner halte ich es für völligen Unsinn hierzulande Buddhist zu sein, weil das nicht wirklich authentisch ist und anmutet wie der orientalische Bauchtanz in einer Demenzklinik.
Jedes Leben findet sein Ende im Tod, das wissen wir alle und es kann tatsächlich keiner beweisen, dass es eine Wiedergeburt oder ein Leben nach dem Tode gibt. Ich denke wir werden von Würmern zerfressen, vermodern und übrig bleiben die Knochen. Auch steigt keine Seele in den Himmel, was sollte sie denn da? Das alles ist eine Realitätsflucht und der absurde Umgang mit Themen, die uns Angst machen und ich bezweifele, dass es wirklich glücklicher macht. Ich empfinde es als Zweitverschwendung, denn ein guter Mensch braucht keine Religionen, die ohnehin nur Kriege und Morde herbeigeführt haben und immer noch tun. „Ja“, werden sie argumentieren, „Du weißt ja gar nicht, ob es nicht doch ein Leben nach dem Tode gibt“ und „das Leben besteht aus Schwingungen, das Universum verliert nichts.“ Blödsinn! Unfug! Was wir ernsthaft sein müssen ist: Innerlich ausgeglichen, ethisch anspruchsvoll, geistig auf der Höhe, sensibel für unsere Natur, Mitmenschen, Tiere. Es sind grundnormale Dinge, die wir lernen und leben müssen und dafür braucht niemand Religionen – egal, wie sie heißen mögen. Ich stimme mit dir bei diesem Thema vollkommen überein, lieber Pierre und wenn jemand je mit einem Pendel vor meiner Nase rumfuchteln sollte, mir das Evangelium vorpredigen will, die Zeugen Jehovas auf der Matte stehen oder mich jemand in einen buddhistischen Zirkel einladen will, sage ich danke und mache die Türe zu. Möge uns nun nicht der Teufel ins Feuer werfen und auch nicht die Engelchen mit Harfengesang in den Himmel empor holen, wir verrotten leider auch nur irdisch wie alle anderen vor unserer Zeit. Amen.

Alles Liebe
Petra

© Petra M. Jansen

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