L’île de Kos, en Grèce, est soumise à un afflux incontrôlé de réfugiés venant de Turquie. Des milliers de migrants sont parqués dans un stade – 7000 à l’heure actuelle – dans des conditions les plus précaires. Dès que leurs cas seront statués, ils pourront où gagner d’autres lieux en Europe ou être renvoyés d’où ils sont venus. Les 33.000 habitants sont exaspérés. Au rythme de 500 nouveaux-venus par jour, les capacités officielles d’hébergement sont saturées. 2000 personnes hantent les rues ne sachant pas trop comment se nourrir et où se loger. Une révolte n’est pas à exclure. Cet exemple démontre qu’il est absolument impératif de restructurer le droit d’asile au sein de l’UE. Sinon nous irons à la catastrophe. De plus en plus de lieux d’accueil en Allemagne partent en fumée. Jusqu’à présent il n’y a pas eu de victimes, mais c’est une question de temps. Même si la volonté est grande de leur accorder un répit, – dans beaucoup d’endroits les habitants montrent beaucoup de solidarité contre les traqués – il est à craindre que ce climat capote d’ici peu. Que faire ? Rendre les frontières plus hermétiques est une solution qui laisse planer des doutes. Est-elle compatible avec les principes du droit d’asile ? Peut-on refuser à une personne en danger de mort l’accès à l’UE ? Théoriquement oui, moralement non. Weiterlesen