En lançant hier le sous-marin nucléaire « Le Suffren » à Cherbourg, la France a donné à la force de dissuasion un atout de plus. Il est permis de se poser la question, si l’armement dont s’est doté le pays correspond encore aux défis militaires en ce qui concerne la politique internationale, comme cela été le cas pendant le septennat de Charles de Gaulle. Il avait été question de renforcer la puissance de la France par rapport aux alliés qui ont mis à genou le 3ème Reich. La dotation de l’arme nucléaire allait dans ce sens. Une décision juste à mon avis, pour ne pas faire de l’Europe le vassal des États-Unis et de faire comprendre à l’Union Soviétique qu’il fallait compter sur sa résistance, s’il lui venait l’idée d’aller plus en avant en direction de l’Atlantique. N’oublions pas que nous nous trouvions en pleine guerre froide et que le bluff était monnaie-courante. C’était un peu comme une partie de poker-menteur, où il s’agit de jeter de la poudre aux yeux de son adversaire. Ce qui fonctionna plus 74 ans peut être remis en question aujourd’hui. Le rôle de l’armée est de s’engager en Afrique, en Orient et ailleurs. Plutôt une stratégie d’une force de guérilla, capable comme au Mali d’intervenir rapidement, puis de pratiquer ensuite un retrait stratégique pour intervenir ensuite ailleurs. Le tout accompagné d’un soutien aérien. Je pense que c’est dans ce domaine qu’il faut développer l’action militaire. Alors à quoi bon le « Suffren » ? C’est le 17ème submersible à propulsion nucléaire. Je suppose qu’il a à son bord des missiles dotés de bombes atomiques. En cas de conflits majeurs, ils pourraient être tirés par des sous-marins conçus à cet effet. Du point de vue militaire, des armes qu’il ne faudrait jamais utiliser, car cela provoquerait sans aucun doute l’Apocalypse. Elles ne servent donc qu’à la dissuasion. Weiterlesen

21 millions de Russes sont morts pendant la seconde guerre mondiale. Ce sont les nazis qui ont été à l’origine de ce massacre. D’une part sur les champs de bataille, de l’autre il faut compter les victimes des mesures d’épuration, d’exécutions sommaires. L’Union soviétique a subi comme aucun autre pays le totalitarisme. S’ajoute à tout cela les meurtres de Joseph Staline. Il est question de 15 à 20 millions de morts. Un génocide tout aussi atroce que celui d’Adolf Hitler. En soutenant l’extrême-droite européenne, Vladimir Poutine a-t-il signé un pacte avec le diable ? J’ai bien du mal à comprendre qu’il soutienne des politiciens qui prennent le fascisme en référence, qui veulent faire revivre les relents du passé comme un Matteo Salvini, qui est accusé d’avoir perçu pour la Ligue des fonds russes. Il est question de 60 millions. Il a démenti. «Je n‘ai jamais reçu le moindre rouble ni le moindre litre de vodka de Russie ». Que ce soient le Mouvement National en France, l’AfD en Allemagne, le FPÖ en Autriche ou le Fidesz en Hongrie, ces partis comptent « faire du beurre » en prétendant être du côté de Poutine en ce qui concerne sa lutte contre les démocraties européennes, qui pour lutter contre sa politique hégémonique, ont sanctionné la Russie économiquement. Que ce soit l’annexion de la Crimée ou le soutien aux provinces dissidentes de l’Ukraine, l’Occident n’est pas prêt à céder. L’extrême-droite, quant à elle, condamne cette politique. « Une nouvelle Europe doit être proche de la Russie, comme avant parce que nous voulons disposer de notre souveraineté. Nous voulons décider réellement de notre futur. […] , ne pas dépendre des décisions des illuminés de Bruxelles, des États-Unis. Nous voulons décider. » Weiterlesen

Gruger les personnes âgées est devenu un sport commun. L’exemple des Ehpad, des établissements privés, où des financiers rapaces peuvent faire leur beurre. Il s’agit de soutirer le plus d’argent aux riches, tout en réduisant les frais. Souvent les repas ne sont pas à la hauteur, le personnel réduit et mal payé. Tout cela tient plus ou moins de l’escroquerie. Tout cela m’a donné depuis longtemps à réfléchir, aussi la vétusté de certains établissements publics. J’ai des connaissances qui sont employées comme aides-soignantes et je peux affirmer ici, que les conditions dans lesquelles elles doivent s’occuper des personnes qui leur sont confiées, ne sont pas mirifiques, loin de là. Elles n’ont pour ainsi dire par le temps de s’entretenir avec elles, de les écouter. Elles sont laissées souvent seules avec leur angoisses, car le personnel est tellement réduit, que toute conversation serait une entrave au « bon fonctionnement » de l’établissement. Pour que les vieux ne « dérangent pas », on leur fait prendre des calmants. Un senior qui somnole, demande peu de soins. Ce qui se passe-là est désarmant, indigne. Ce serait de première urgence de recruter du personnel, mais il y a pénurie. Qui veut trimer des heures et des heures pour un salaire de misère ? Seules des personnes venant de pays lointains sont prêtes à se faire exploiter ainsi, espérant pouvoir se faire un jour une place au soleil en Europe, pouvoir s’y établir sans avoir recours à des passeurs véreux. À être des illégaux. Une telle situation ne peut pas perdurer, d’autant plus que grâce aux progrès de la médecine on rallonge de plus en plus la vie. Mais dans quelles conditions ! Si cela consiste à végéter, à être transformé en un légume, il serait plus adéquat que la nature fasse son boulot. Mais à quoi bon se lamenter, il faut trouver des solutions. Weiterlesen

Je veux parler de Boris Johnson, qui est en train de trahir son pays en rampant aux pieds de Donald Trump. Je ne peux plus comprendre les Anglais qui sont en train de rejeter tout ce qui les caractérisait jusqu’à présent : l’honneur, la fierté d’être une nation qui ne se soumettrait jamais à des puissances étrangères. C’était en quelque sorte ce qui favorisa le Brexit, même si je ne peux pas l’approuver. Mais que sert-il de se plonger dans le marasme, pour se soumettre ensuite à un fantaisiste comme l’actuel président des États-Unis et ceci seulement pour assouvir l’orgueil d’un certain Johnson. C’est vraiment la honte ! L’ambassadeur britannique à Washington, le proeuropéen Kim Darroch a mis le doigt dans la plaie en s’élevant vertement contre Donald Trump. Il considère son administration comme « inepte » et « dysfonctionnel », ce qui a provoqué l’ire du président qui a traité de tous les noms Madame May, parce qu’elle refuse de remplacer son représentant par un autre. Cette critique est due avant tout à cause de l’attitude de Washington par rapport à l’Iran.  Nous ne pensons pas vraiment que cette administration, écrit M. Darroch, va devenir plus normale, moins dysfonctionnelle, moins imprévisible, moins divisée, moins maladroite, moins inepte diplomatiquement. » Hier Donald Trump a traité l’ambassadeur de « dingue » et d’« idiot prétentieux ». Theresa May, qui par son attitude plus que maladroite en ce qui concerne le Brexit, essaie de sauver les meubles, maintient Kim Darroch à son poste. Ces fuites portent atteinte « non pas aux relations avec les Etats-Unis, dit Peter Ricketts, ancien ambassadeur britannique à Paris, mais à la réputation des Britanniques de garder leurs secrets et à l’empressement [des diplomates] à partager des informations efficaces permettant de prendre de bonnes décisions » Weiterlesen

En Allemagne de plus en plus de politiciens locaux sont menacés de mort par des militants néonazis sur les réseaux sociaux. La haine en ligne prend des proportions inquiétantes. Avec l’assassinat de Walter Lübcke, le préfet de Kassel, ces groupuscules ont démontré qu’ils n’hésitaient pas à passer au crime. Leur but est de déstabiliser l’État en proliférant la haine, afin de démotiver les citoyens à s’engager dans la politique locale. Cela devrait donner à réfléchir en ce qui concerne les municipales qui auront bientôt lieu en France. C’est à ce niveau qu’il est possible de causer le plus de tort à la démocratie. Le tout débute par le démontage cybernétique de certains candidats. Des menaces proférées contre certaines personnes et leur famille. Les enfants de ces élus sont mis dans le collimateur. J’ai vu hier à la télévision allemande une interview de l’ex-maire de Kandel, une petite ville sise dans le Palatinat. Une jeune fille avait été assassinée par un migrant, ce qui donna lieu à des manifestations de la part de l’extrême-droite. La municipalité avait décidé d’interdire aux néonazis l’accès à la ville. Cela déclencha un mouvement de haine, dont le maire et sa famille étaient les personnes visées. On l’assura qu’il serait éliminé ainsi que sa femme et ses enfants. Les tensions furent telles, qu’il démissionna. Tout cela sur internet. Le gouvernement du Land du Palatinat a pris hier la décision de mettre sur pied une brigade anti-terreur qui aura comme rôle de rechercher qui se cache derrières de telles diatribes. Le but est de donner aux élus locaux l’assurance qu’ils seront à l’avenir mieux protégés. Il est question aussi de les conseiller, s’ils sont sujet à des attaques. Je trouve que c’est la moindre des choses que l’État peut faire pour sauvegarder la démocratie au niveau local. N’oublions pas Walter Lübcke a été diffamé depuis 2016 sur internet, depuis qu’il avait accordé son soutien aux migrants. Weiterlesen

Kyriakos Mitsotakis a gagné les élections législatives grecques. Sa formation la « Nouvelle Démocratie » a recueilli 39,8 % des suffrages contre 31,5 % pour le Syriza d’Alexis Tsipras. Il prendra la tête du gouvernement et fera machine-arrière, s’il en les moyens. Le vainqueur pourra compter avoir 158 des 300 sièges au parlement contre 86 à la formation de gauche de l’ancien premier-ministre. « Une période douloureuse se referme » a dit Kyriakos Mitsotakis, un homme qui incarne l’ancien-régime, celui des combines et du clientélisme. Son clan a été mêlé depuis des années à la gouvernance de la Grèce. Il a déclaré que la « Nouvelle Démocratie » avait fait son mea culpa et que son intention était de faire « les réformes » nécessaires, pour inciter les investisseurs et les brasseurs d’affaires à rentrer au bercail. Il a déclaré vouloir être« à la hauteur de leurs espoirs ». « Je veux voir à nouveau ce peuple prospérer, je veux voir revenir les enfants qui sont partis » Kyriakos Mitsotakis semble oublier que les créanciers ont aussi leur mot à dire. Alexis Tsipras peut en dire quelque chose. Il a été forcé de prendre des mesures impopulaires, car sinon le pays était perdu. Une potion terriblement amère à avaler, mais il n’avait pas d’autre choix que de se plier à leurs revendications, celle de pratiquer une politique d’austérité. Lorsque les caisses sont vides, il n’y a pas d’autres choix que celui de se soumettre. Kyriakos Mitsotakis en prendra de la graine et verra assez rapidement que son champ d’action est très limité. Proche des milieux d’affaires le nouveau chef du gouvernement à l’intention de réactiver l’économie. Paroles de militants : Giorgos a déclaré « La psychologie des Grecs et des marchés sera désormais différente. Nous pouvons avoir confiance en l’avenir ». Je veux bien, mais est-ce vraiment réaliste ? Weiterlesen

Il est frustré. Dans son job on le traite comme du cochon pourri. Il n’est bon que pour trimer, est sujet à des critiques incessantes. Un petit minable. Puis lorsqu’il rentre chez lui, il se métamorphose peu à peu en un mec qui veut en imposer, qui oublie qu’il n’est qu’un petit rouage dans la mécanique. Lui, qui est le jouet de ses acolytes de collègue, se transforme peu à peu en un prédateur qui cherche des victimes plus faibles que lui. Ne surtout pas risquer gros, car cela le mettrait en danger de perdre le dessus. Une fois qu’il est chez soi, la victime idéale est sa femme et lorsqu’il n’a rien à se mettre sous les dents ses enfants. Tout d’abord il est aimable. Pour se délester de toutes ses récriminations, il boit un verre de whisky que sa femme lui a préparé. Elle pour sa part, elle s’est déjà placée dans le modus habituel, celui d’une épouse docile. Comme elle sait qu’à un moment ou l’autre elle sera battue, elle joue à Bambi, ce qui l’exaspère. Il lui fait subir la question en critiquant tout, en faisant observer qu’elle a laissé traîné un journal sur une des chaises du salon. Tout est sujet à provocation. Pour lui le seul moyen d’atténuer sa colère, celle d’un homme qui est soumis à des quolibets, au dédain général. Elle sait qu’elle fera office de soupape de sécurité. Puis sans transition, il lui donne une gifle, la traite de traînée. « Que fais-tu à longueur de journée ? » Puis toujours à nouveau il est question de l’amant qui profite qu’il soit au travail, pour faire l’amour. Une crise de jalousie qui se répète sans fondement quotidiennement. Ce qui donne lieu à une recrudescence de sa violence. Il la rue de coups, puis lui déchire son corsage… Weiterlesen

La parquet a requis les peines maximales hier contre France Télécom et ses anciens dirigeants pour harcèlement moral. Une vague de suicides en a été la conséquence. L’ancien PDG Didier Lombard pourrait passer une année en prison. Ses plus proches collaborateurs, Louis-Pierre Wenès et l’ex-DRH Olivier Barberot, huit mois. Le tout assorti d’amendes. 75.000 € pour l’entreprise, 15.000 € pour le PDG, 10.000 € chacun pour les adjoint. « Les peines prévues par la loi à l’époque des faits sont très faibles. On ne peut que demander le maximum, a déclaré la procureure Brigitte Pesquié. Je vous demande la publication de ce jugement en pensant à tous ceux en dehors de cette salle qui attendent cette décision dans leur entreprise. » Quand on connaît les difficultés que représentent de telles procédures, il est positif qu’on en soit arrivé là. Il n’a rien de plus difficile que d’apporter des preuves juridiques en ce qui concerne le harcèlement moral. Les victimes sont souvent considérées comme étant des personnes plus ou moins labiles, qui se soumettent sans coups férir à de telles pratiques, qui les entérinent, même si elles peuvent, comme dans le cas de France Télécom, mener au suicide. Le tribunal a bien fait de marquer le pas. De ne pas qualifier de tels indices, comme étant peu fiables, ne pouvant pas être forcément prouvés. Les accusés ont fait passer une soit-disant effectivité commerciale devant l’aspect humain, qui devrait être prioritaire au sein d’une entreprise. Tout cela est encore d’une déconcertante actualité. Weiterlesen