Sauve-qui-peut en France en ce qui concerne les retraites ! Il serait aussi question d’augmenter l’âge de départ des salariés pour rééquilibrer la situation financière. En Allemagne l’âge-clé est de 67 ans. Une mise-en-place qui se fait successivement, ce qui n’est pas forcément un bienfait pour l’économie. Je m’explique. Toute prorogation – la Deutsche Bank parle déjà de 69 ans – posera de plus en plus de problèmes sur le marché de travail. Indépendamment de la situation sociale, nous aurons dans les années avenir toujours moins besoins de salariés, ceci à cause de la robotique et de l’intelligence artificielle. Ne soyons pas dupes, les gens seront obligés de débrailler avant même d’avoir atteint l’âge légal de la retraite et seront en fin de compte les lésés sur toute la ligne. D’une part il n’auront plus de travail pour vivre décemment, de l’autre ils toucheront moins de rentes. Des économies sur le dos des gens, qui auront des conséquences fatales sur le pouvoir d’achat. Il est à craindre que tout le monde en pâtira. D’une part les intéressés, de l’autre l’économie qui aura un cash-flow amoindri. Les marges financières baisseront ce qui peut mettre en danger les industries. D’un autre côté il ne faut pas sombrer dans l’utopie. Le nombre des vieillards est à hausse, grâce en partie à la médecine. Même si le mental suit, il n’en est pas forcément du physique. Bien des seniors, comme moi, connaissent des ennuis de santé, ce qui ne peut pas être être considéré comme un bon rendement pour le travail. Pour ma part j’aurais volontiers travaillé encore après mes 65 ans. Je me sentais alors en mesure de le faire sans contraintes, sans me forcer d’une manière ou d’une autre. Ce qui me paraissait alors relativement aisé, me semble 8 ans plus tard plus compliqué. Tout d’abord je me dois de reconnaître que toutes contraintes, comme nous les connaissons dans le domaine de l’entreprise ou de l’administration, pèsent de plus en plus avec l’âge, que notre rendement faiblit que nous le voulions ou non. Weiterlesen

Gruger les personnes âgées est devenu un sport commun. L’exemple des Ehpad, des établissements privés, où des financiers rapaces peuvent faire leur beurre. Il s’agit de soutirer le plus d’argent aux riches, tout en réduisant les frais. Souvent les repas ne sont pas à la hauteur, le personnel réduit et mal payé. Tout cela tient plus ou moins de l’escroquerie. Tout cela m’a donné depuis longtemps à réfléchir, aussi la vétusté de certains établissements publics. J’ai des connaissances qui sont employées comme aides-soignantes et je peux affirmer ici, que les conditions dans lesquelles elles doivent s’occuper des personnes qui leur sont confiées, ne sont pas mirifiques, loin de là. Elles n’ont pour ainsi dire par le temps de s’entretenir avec elles, de les écouter. Elles sont laissées souvent seules avec leur angoisses, car le personnel est tellement réduit, que toute conversation serait une entrave au « bon fonctionnement » de l’établissement. Pour que les vieux ne « dérangent pas », on leur fait prendre des calmants. Un senior qui somnole, demande peu de soins. Ce qui se passe-là est désarmant, indigne. Ce serait de première urgence de recruter du personnel, mais il y a pénurie. Qui veut trimer des heures et des heures pour un salaire de misère ? Seules des personnes venant de pays lointains sont prêtes à se faire exploiter ainsi, espérant pouvoir se faire un jour une place au soleil en Europe, pouvoir s’y établir sans avoir recours à des passeurs véreux. À être des illégaux. Une telle situation ne peut pas perdurer, d’autant plus que grâce aux progrès de la médecine on rallonge de plus en plus la vie. Mais dans quelles conditions ! Si cela consiste à végéter, à être transformé en un légume, il serait plus adéquat que la nature fasse son boulot. Mais à quoi bon se lamenter, il faut trouver des solutions. Weiterlesen

Pas d’objections de donner du cannabis à des personnes atteintes d’Alzheimer dans une maison de retraite en Suisse, mais si c’est pour les « péter » afin d’avoir un peu de paix ensuite, je ne marche pas. Je connais par hasard un peu la situation sociale des personnes du troisième âge à Genève pour me permettre d’émettre un tel jugement. Comme un peu partout en Europe, il y a un manque endémique de personnel dans les maisons de retraites. Les aides sont mal rémunérées et n’arrivent pas à joindre correctement les deux bouts. Font des heures supplémentaires, souvent pas rémunérées et ceci dans une ville, où une maigrichonne pizza avec une pincée de thon coûte plus de 20 francs, soit au minimum 18 Euros, où d’avoir un toit sur la tête tient du miracle. De pauvres ères qui sont méprisés. Il n’est pas rare que pour une vingtaine de grabataires il n’y a qu’une à deux personnes. Donc il y a intérêt de les gaver avec des médicaments ou avec de l’herbe. Il est vrai que le pensionnaire idéal est celui qui la boucle. Lorsque vous avez la joie de vous rendre dans un tel établissement, vous verrez nombre de zombies qui fixent à longueur de journée le mur ou qui roupillent. Le tout entre 6000 et 9000 par mois ! Et d’après ce que j’ai pu apprendre, la « bouffe » est souvent en-dessous de tout ! Pas du Bocuse, loin s’en faut. Vous me direz : « Ce que tu chantes-là fait partie du répertoire un peu partout en Europe, à la seule différence que Genève ploie sous l’argent plus ou moins propre. Et maintenant il est question du cannabis. En principe il peut avoir effectivement des effets positifs dans la gériatrie. Je l’accepte tant que cela ne va pas au détriment ni du personnel, ni des patients. Il est connu que des personnes soumises à de telles drogues sont moins agitées que si ce n’était pas le cas. Weiterlesen