Je veux parler de Boris Johnson, qui est en train de trahir son pays en rampant aux pieds de Donald Trump. Je ne peux plus comprendre les Anglais qui sont en train de rejeter tout ce qui les caractérisait jusqu’à présent : l’honneur, la fierté d’être une nation qui ne se soumettrait jamais à des puissances étrangères. C’était en quelque sorte ce qui favorisa le Brexit, même si je ne peux pas l’approuver. Mais que sert-il de se plonger dans le marasme, pour se soumettre ensuite à un fantaisiste comme l’actuel président des États-Unis et ceci seulement pour assouvir l’orgueil d’un certain Johnson. C’est vraiment la honte ! L’ambassadeur britannique à Washington, le proeuropéen Kim Darroch a mis le doigt dans la plaie en s’élevant vertement contre Donald Trump. Il considère son administration comme « inepte » et « dysfonctionnel », ce qui a provoqué l’ire du président qui a traité de tous les noms Madame May, parce qu’elle refuse de remplacer son représentant par un autre. Cette critique est due avant tout à cause de l’attitude de Washington par rapport à l’Iran.  Nous ne pensons pas vraiment que cette administration, écrit M. Darroch, va devenir plus normale, moins dysfonctionnelle, moins imprévisible, moins divisée, moins maladroite, moins inepte diplomatiquement. » Hier Donald Trump a traité l’ambassadeur de « dingue » et d’« idiot prétentieux ». Theresa May, qui par son attitude plus que maladroite en ce qui concerne le Brexit, essaie de sauver les meubles, maintient Kim Darroch à son poste. Ces fuites portent atteinte « non pas aux relations avec les Etats-Unis, dit Peter Ricketts, ancien ambassadeur britannique à Paris, mais à la réputation des Britanniques de garder leurs secrets et à l’empressement [des diplomates] à partager des informations efficaces permettant de prendre de bonnes décisions » Weiterlesen

N’en déplaise à Madame de Staël, j’ai repris le titre de son ouvrage pour faire aujourd’hui un état des lieux en ce qui concerne l’influence de l’Allemagne au sein de l’UE. Il est évident que nous avons encore affaire au pays le plus riche de l’Union. Mais il y a aussi des signes évidents que nous sommes arrivés au terme de l’embellie. Les embargos provoqués contre la Chine, contre l’Iran et finalement contre l’UE par Donald Trump, se font sentir sur une économie entièrement axée sur les exportations, qu’est celle de la République Fédérale. Les USA traitent d’ailleurs Berlin, comme une nation sur le déclin, en quelque sorte comme un dominion. Il n’y a qu’à prendre la gifle infligée par le Secrétaire d’État Mike Pompeo il y a deux jours à la Chancelière, en renvoyant à très cours terme, quatre heures, un rendez-vous qu’il avait avec elle et son ministre des affaires étrangères. Il l’a traitée comme la dernière soubrette, lui marquant ainsi tout le dédain qu’avait son patron envers elle. Et elle ? Comme d’habitude elle n’a pas bronché de quoi attraper de l’urticaire. Ce fait démontre à quel point la situation de l’Allemagne s’est détériorée ces derniers temps dans le contexte international. Il ne peut plus être question de prépondérance, comme nous l’avons connue, lors de la crise grecque. Les USA sont en train de démonter cette nation en lui témoignant du mépris. Vient s’ajouter à tout cela le fin de règne d’Angela Merkel, qui occupe encore son poste gouvernemental, mais qui a largué sa position à la tête du parti. Weiterlesen