Plus de 80 migrants portés disparus au large de la Tunisie. Une fois de plus l’occasion pour les populistes de l’extrême-droite de pavoiser. J’entends encore un auditeur d’une radio allemande qui exprima sa haine mardi denier dans une émission, où les auditeurs ont droit à la parole. Il y a de quoi de frémir que de bons chrétiens peuvent émettre de telles paroles. « On était environ 80. Des Guinéens, des Ivoiriens, des Maliens, des Burkinabés.  Il y avait quatre femmes, une enceinte, une avec son bébé, et toutes sont restées dans l’eau. » C’est ce qu’un jeune rescapé malien, Soleiman Coulibaly, a raconté à ses sauveurs. « On a passé deux jours comme ça, accrochés au bois. » L’embarcation était partie de Zouara en Libye, à 120 Kilomètres à l’Ouest de Tripoli avec 86 personnes à bord. « À midi, le bateau a commencé à bercer, l’eau a commencé à entrer dans le bateau, les gens étaient traumatisés, certains sont tombés dans l’eau, eux sont restés là-bas… » Toujours le même scénario. Une bateau vétuste, une fuite puis l’affolement à bord qui n’arrange pas les choses. Même en essayant de m’imaginer l’horreur que ressente les migrants, je n’y arrive pas. Une fois de plus ce drame est à mettre au compte de la communauté internationale. Le premier ministre de Tunisie, Youssef Chahed, a déclaré : « La question des réfugiés et des migrants ne relève pas de la responsabilité de la République tunisienne » mais que « tous les pays doivent en assumer la responsabilité ». On en est loin. Ce n’est pas avec un Matteo Salvini qu’il y aura plus d’humanité. La loi qu’il a promulguée fait partie de ce que je nommerais un génocide. Weiterlesen

Der italienische Wirtschaftswissenschaftler Mario Draghi war der Erste im Amt, der in seiner achtjährigen Amtszeit nicht ein einziges Mal den Leitzins erhöht hat. Stattdessen hat er das Geld immer billiger und lockerer vergeben. Der scheidende EZB-Präsident hinterlässt seiner designierten Nachfolgerin Christine Lagarde daher ein schweres Erbe. Der Zustand der EZB im Jahr 2019 gleicht einem zum Zerreißen gespannten Seil. Der Leitzins in der Euro-Zone liegt seit Jahren bei null Prozent. Der Strafzins auf Guthaben der Banken in Höhe von 0,4 Prozent raubt den Instituten einen Teil der Profite. Durch Anleihekäufe pumpte die EZB 2,7 Billionen Euro ins Finanzsystem.

Künftig werden die beiden mächtigsten Notenbanken der Welt von Juristen geführt: die US-Notenbank (Fed) seit Februar 2018 von Jerome Powell und die EZB ab November voraussichtlich von Christine Lagarde. Beide wurden exzellenten Ökonomen vorgezogen und verdanken ihre Ernennung vor allem politischen Erwägungen.

Draghi ist der Kopf hinter der obigen geldpolitischen Revolution, solche Maßnahmen hat es in der noch sehr jungen Geschichte der Notenbank noch nie gegeben. Europas Wirtschaft, die Immobilienmärkte und Börsen profitierten von der Geldschwemme. Dennoch scheint kaum jemand so richtig zufrieden zu sein mit dem Status quo. Den einen ist Draghis Geldpolitik viel zu locker, den anderen geht sie immer noch nicht weit genug. Staaten mit hohen Schulden wie Italien brauchen billiges Geld, bei anderen wie Deutschland ist der Nutzen geringer.

Dass sie große internationale Organisationen führen kann, hat Lagarde seit 2011 beim IWF mit seinen 189 Mitgliedsstaaten gezeigt. Sie hat dem Fonds zu neuem Ansehen verholfen, nachdem ihr Vorgänger Dominique Strauss-Kahn wegen einer peinlichen Sexaffäre gehen musste. Sie hat auch dafür gesorgt, dass der Fonds bei seinen Hilfsprogrammen zur Stabilisierung von in Zahlungs- und Finanzschwierigkeiten steckenden Staaten mit weniger harten Auflagen agierte.

Experten gehen davon aus, dass sie die lockere Geldpolitik unter EZB-Präsident Mario Draghi zunächst fortsetzen wird (businessinsider.de). Diese wurde vom Internationalen Währungsfonds (IWF) unter Lagardes Führung stets positiv kommentiert. Die Aufgaben für die erste gelernte Juristin an der Spitze der EZB in der achtjährigen Präsidentschaft sind enorm. Die Französin erbt eine Wirtschaft in schwacher Verfassung und eine Inflationsrate, die seit Jahren hartnäckig unter der EZB-Zielmarke von knapp unter zwei Prozent verharrt. Und mit Leitzinsen auf historisch niedrigem Niveau sowie billionenschweren Anleihenkäufen ist das geldpolitische Arsenal der Euro-Notenbank bereits sehr weit ausgereizt.

Die Gefahr, dass die EZB unter Lagarde zu stark in politische Fahrwasser geraten könne, sehen die meisten Experten nicht. NordLB-Chefvolkswirt Christian Lips geht davon aus (a.a.O.), dass sie die Unabhängigkeit der Notenbank verteidigen wird. Ihre Durchsetzungsfähigkeit habe sie mehrfach unter Beweis gestellt.

Die wirtschaftliche Ausgangslage der Eurozone als Ganzes ist heute besser als bei Draghis Amtsantritt 2012. Die Arbeitslosenrate ist von über 12 Prozent auf unter 8 Prozent gefallen und liegt nun nahe beim Tiefstand aus 2008. Seit 2013 wächst die Wirtschaftsleistung ohne Unterbrechung. Aber die politische Stimmung hinkt der wirtschaftlichen Lage hinterher. Europa ist politisch zerrissen (H. P. Grüner in private-banking-magazin.de). Das gilt einerseits länderübergreifend, mit einem Konflikt über den finanzpolitischen Kurs, und andererseits national, mit mehreren fragilen Koalitionsregierungen ohne kohärentes Konzept.

Die Nominierung der Französin als EZB-Chefin sorgt in den hoch verschuldeten Euro-Ländern für Aufatmen. Mit der neuen Notenbankerin könnte sich die Zentralbank noch stärker an der Finanzierung der Staatshaushalte beteiligen.

Noch ist nichts beschlossen. Bisher ist Christine Lagarde nur nominiert für den Posten der Präsidentin der Europäischen Zentralbank. Doch die Reaktionen an den Finanzmärkten sind bereits eindeutig. Unmittelbar nach Bekanntwerden der Personalie sanken die Renditen für italienische Staatsanleihen mit zehnjähriger Laufzeit um rund einen Zehntelprozentpunkt, für spanische war der Abschlag ähnlich, und auch die Zinsen, die Griechenland bezahlen muss, gaben weiter nach (welt.de).

Wir danken „Super Mario“ für – bei aller Kritik – doch stabile und gute Arbeit.

Europa geht es dem Grunde nach gut.

Und das ist das, was zählt!

Jetzt werden die Karten, eventuell unter Lagarde, neu gemischt.

Pour cause de harcèlement mental, Evaëlle s’est donnée la mort à l’âge de onze ans. On la traitait de folle. Un drame qui se répète constamment et qui prend presque une forme de rituel, ce qui est nauséabond. Des élèves se liguent pour torturer des camarades qu’ils considèrent ne pas être conformes à leurs vues. Cela prend la forme d’une chasse aux sorcières, où des personnes hors du commun, sont pour ainsi dire brûlées vives virtuellement. Dans ce cas qui s’est passé en Val-d’Oise, le point de départ, du point de vue d’une amie de la victime, venait d’une des professeurs. « Elle la traitait de folle. Quand tu n’arrives pas à faire quelque chose, elle te dit que tu es nulle. Elle dit à tout le monde : Vous êtes la pire des classes ». C’était sans aucun doute une pédagogue qui n’arrivait pas à maîtriser sa classe. Souvent les profs n’ont que des connaissances élémentaires de la psychologie de l’enfant. Ce sont des personnes spécialisées dans un domaine bien précis, mais qui sont souvent dépassées par « l’état des lieus » auquel elles doivent se confronter. Pour beaucoup faire régner la discipline n’équivaut pas à l’idée qu’elles se font de leur profession. Que nous le voulions ou non, la pédagogie et la psychologie sont des éléments essentiels des activités des enseignants. Ils ne peuvent pas s’en laver les mains, comme cela se passe couramment. Dans ce cas bien précis, il semble que la prof a attisé la braise, a donné en quelque sorte « involontairement » le feu vert aux attaques perpétrées par les élèves. J’espère bien que le tribunal élucidera ce qui s’est passé. Weiterlesen

Lorsque j’ai appris qu’Ursula von der Leyen avait été nommée à la tête de la Commission Européenne, je n’ai pas sauté de joie. Comment l’aurais-je fait, me trouvant au volant de ma voiture ? Passons ! Je me trouve à Berlin, où la ministre de la défense n’a pas laissé une impression d’efficacité, loin s’en faut. La Bundeswehr est dans un état de vétusté. Le matériel laisse plus à désirer. Un grands nombre d’avions ne sont pas en mesure de prendre l’air, étant en pannes. De même pour les hélicoptères et autres. Bref, en cas de conflit l’armée ne pourrait pas remplir ses fonctions. De plus il y a un scandale, qui écorche la ministre. Elle a commandé des études à des instituts à prix d’or, sans faire d’appels d’offres. Cela aurait pu lui causer son renvoi. Maintenant qu’elle a été recyclée, rien de grave ne pourra plus lui arriver. Sa nomination à Bruxelles vient à point nommé, pour tirer d’embarras Angela Merkel. Elle fait une excellente opération. Elle se débarrasse d’une femme, qui aurait pu entraver sa succession. Pour Annegret Kramp-Karrenbauer, la cheffe de la CDU, une concurrente en moins. Il n’est pour moi pas question de cracher du venin. Plutôt de me faire du soucis au sujet des compétences que devrait avoir un candidat à un poste de pointe. Si on avait nommé Michel Barnier, un conservateur, qui a mené de main de maître les négociations du Brexit, je n’aurais rien trouvé à redire. Avec Ursula von der Leyen je ne trouve pas que l’UE est dans de bonnes mains. Je ne peux pas me l’imaginer négociant avec Trump ou Poutine, faire le bras de fer sur l’échiquier international. C’est ce qui me frustre en ce qui concerne la politique, où seuls les meilleurs devraient avoir accès aux postes de pointe. Weiterlesen

Emmanuel Macron n’aime pas ce qui fait désordre comme la recherche des candidats à la tête de l’UE. Que ce soit le président de la commission européenne, le patron de l’assemblée ou le ou la chargée de la politique étrangère. Le président de la République a dit que Bruxelles « donne une image pas sérieuse de l’Europe » et ne la rend « pas crédible au plan international ». Puis il a ajouté qu’il y avait« des réunions trop longues qui ne mènent à rien » et « des heures passées en palabres » dans « un club de 28 qui se réunit sans jamais se décider ». La preuve à mon avis que les mécanismes de la démocratie ne fonctionnent pas en UE. Nous avons été appelés aux urnes pour voter pour une liste ayant un leader à sa tête. Il en est ressorti que Manfred Weber, le chef des chrétiens démocrates a été le premier. Logiquement ce serait à lui de prendre les commandes de la Commission. On peut l’aimer ou pas, le considérer comme n’ayant pas la colonne vertébrale nécessaire pour assumer un tel poste, mais le verdict du peuple a été clair. C’est à lui qu’incomberait d’être le président. Ce n’est pas le cas, car les présidents et les premiers-ministres des pays-membres y mettent leur grain de sel et se permettent d’ignorer le résultat des urnes. C’est là que le bât blesse en Europe. Je suis d’avis qu’il faut instaurer au plus vite de nouvelles règles de gouvernance et donner aux citoyens toute leur souveraineté. Weiterlesen

Donald Trump cherche à redorer son blason et a eu une inspiration « tweet », celle de dire un petit bonjour à « my friend  Kim Jong Un » à la ligne de démarcation entre les deux Corées. Chose faite. Le président américain a même foulé le territoire du Nord de la péninsule, ce qu’aucun de ses prédécesseurs avait fait. De quoi alimenter la presse avide d’images chocs. Le tout accompagné de déclarations dithyrambiques qui ne nous mènent pas plus loin. L’accord au sujet du nucléaire piétine toujours. Les sanctions économiques ne sont toujours pas levées, mais elle pourraient, à en croire Donald Trump, être suspendues. Harry J. Kazianis, spécialiste de la République populaire démocratique de Corée au Center for the National Interest à Washington pense : « Une telle formulation donnerait à la Corée du Nord l’incitation économique dont elle a besoin pour ranimer son économie, tout en donnant à Donald Trump une grande victoire diplomatique au moment où les tensions montent dans le monde entier, que ce soit avec les alliés ou avec les ennemis des États-Unis » Il est évident que la Maison Blanche doit désamorcer d’une certaine manière le conflit entre la Chine et les USA en ce qui concerne les taxes douanières. Mais comment revenir à la normale sans pour autant perdre la face ? En glanant des points dans la région. Il est dans l’intérêt du Président de renforcer la concurrence économique entre l’Empire du Milieu et ses voisins, que ce soient le Japon ou la Corée du Sud. S’il y avait une coopération avec le Nord, cela créerait une nouvelle dynamique. Xi le sait et ne peut pas torpiller ce qui se dessine à l’horizon. N’oublions pas qu’il est encore aujourd’hui le principal allié de Pyongyang. Sans son soutien le régime se serait écroulé depuis belle lurette. Weiterlesen

C’est la capitaine qui a forcé le blocus imposé par les autorités italiennes à tout accostage de bateaux ayant à son bords des migrants. Le Sea Watch a passé outre les contraintes imposées par Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur, ce qui pour Carola Reckete aura pour conséquence une mise en examen. Elle a été arrêtée et doit s’attendre qu’on lui fasse un procès. Dans le pire des cas, elle pourrait écoper de dix ans de prison ferme. Son action était avant tout menée pour que l’Italie revoie son attitude en ce qui concerne l’accueille des naufragés sauvés par ses soins. « Nous attendons encore et toujours une solution qui ne se dessine malheureusement pas. C’est pourquoi j’ai maintenant moi-même décidé d’accoster dans le port » C’est ce qu’à déclaré cette vaillante femme de 31 ans de nationalité allemande. Il est évident que le Sea Watch avait aussi comme but d’attirer l’attention des citoyens, de ce qui se passe à l’heure en Méditerranée. Une action humanitaire et politique à la fois. Il est déconcertant que l’UE n’ait pas réussi à trouver une solution à ce problème de fond. Celui d’un pays comme l’Italie qui a été forcé de recueillir des milliers migrants et de s’en occuper. Au lieu de s’engager à les répartir dans tous les pays de l’Union, peu de nations ont consenti d’apporter de l’aide à Rome. Un manque de solidarité qui a amené les Italiens à voter pour l’extrême-droite avec toutes les conséquences que nous connaissons aujourd’hui. Pour moi un Waterloo politique. Weiterlesen

Madame Merkel tremble de tout son corps et ceci en plein public. Pour calmer les esprits il est question d’un problème de déshydratation. Deux fois en dix jours elle a été prise par ce malaise. Elle qui fêtera ses 65 ans à la mi-juillet, ne semble plus être le roc, qu’elle était jusqu’à présent. Une femme supportant sans problèmes les nuits blanches, des journées de plus de 16 heures, voyageant d’un point à l’autre de notre planète. Cela suscite en Allemagne de l’inquiétude. Est-ce un signe précurseur d’un fin de règne. Le quotidien berlinois, le Tagesspiegel l’exprime comme suit : « Elle est increvable. Mais après les dernières élections de 2017 et des mois de négociations politiques en 2018, elle a eu les traits tirés pendant quelque temps. Ensuite, elle n’est pas partie en vacances dans le Tyrol comme à son habitude : cela a donné lieu à toutes sortes de rumeurs. » Il est vrai que la Chancelière vit des heures pénibles. Son parti plonge de plus en plus dans les sondages pour arriver hier à 26 % des suffrages dépassant de très peu les Verts. Puis il y la montée de la menace néonazie, qui a trouvé il y a quelques jours son apogée avec le meurtre de Walter Lübcque, le préfet CDU de Kassel. Elle est consciente de ce qui se passe autour d’elle et doit se demander, s’il n’aurait pas été plus raisonnable de démissionner séance-tenante, au lieu d’échelonner son départ de cette manière. Pour Die Welt, son état de santé à un aspect symbolique : « Parce que lorsque de telles choses deviennent publiques, la question se pose immédiatement : qui gouverne réellement ? A qui profite cet accès de faiblesse ? Les majorités sont-elles en danger parce que le public perd confiance dans la capacité des dirigeants à s’affirmer ? » Weiterlesen