C’est la capitaine qui a forcé le blocus imposé par les autorités italiennes à tout accostage de bateaux ayant à son bords des migrants. Le Sea Watch a passé outre les contraintes imposées par Matteo Salvini, le ministre de l’intérieur, ce qui pour Carola Reckete aura pour conséquence une mise en examen. Elle a été arrêtée et doit s’attendre qu’on lui fasse un procès. Dans le pire des cas, elle pourrait écoper de dix ans de prison ferme. Son action était avant tout menée pour que l’Italie revoie son attitude en ce qui concerne l’accueille des naufragés sauvés par ses soins. « Nous attendons encore et toujours une solution qui ne se dessine malheureusement pas. C’est pourquoi j’ai maintenant moi-même décidé d’accoster dans le port » C’est ce qu’à déclaré cette vaillante femme de 31 ans de nationalité allemande. Il est évident que le Sea Watch avait aussi comme but d’attirer l’attention des citoyens, de ce qui se passe à l’heure en Méditerranée. Une action humanitaire et politique à la fois. Il est déconcertant que l’UE n’ait pas réussi à trouver une solution à ce problème de fond. Celui d’un pays comme l’Italie qui a été forcé de recueillir des milliers migrants et de s’en occuper. Au lieu de s’engager à les répartir dans tous les pays de l’Union, peu de nations ont consenti d’apporter de l’aide à Rome. Un manque de solidarité qui a amené les Italiens à voter pour l’extrême-droite avec toutes les conséquences que nous connaissons aujourd’hui. Pour moi un Waterloo politique. Weiterlesen

Le Sea Watch, un bateau d’une ONG allemande, qui a recueilli 42 migrants en Méditerranée, est entré après quatorze jours de errement dans les eaux territoriales italiennes et ceci malgré l’interdiction de Rome. Une nouvelle loi menace tous les contrevenants à une amende pouvant aller jusqu’à 50.000 Euros. « J’ai décidé d’entrer dans le port de Lampedusa. Je sais ce que je risque, mais les 42 naufragés à bord sont épuisés », a déclaré sur Twitter la jeune capitaine allemande, Carola Rackete. « Je les emmène en lieu sûr. » Ceci a provoqué l’ire du ministre de l’intérieur de la Péninsule. « Nous ferons usage de tous les moyens démocratiquement permis pour bloquer cette insulte au droit et aux lois », a immédiatement réagi Matteo Salvini. De parler de démocratie dans ce contexte est pour moi une gifle. De justifier ce qui pourrait être un crime contre l’humanité me donne la nausée. La déportation de millions de Juifs était aussi légale dans l’Allemagne nazie. Ne me parlez pas des loi, qui comme on le sait sont souvent le reflet d’une politique répressive. Je sais que l’Italie a été submergée par les migrants, mais est-ce une raison der faire mourir à petit feu des êtres humains peu importe comme on les considère. On ne traiterait pas les chiens ainsi… Weiterlesen