C’est dans ma maison que je devrais me sentir le mieux, protégé contre les intempéries et les intrus, mais je le suis pas. Chaque citoyen européen a du mal à s’identifier avec l’UE, qu’il considère comme étant une entité montée de toute pièce. C’est à cela qu’il faut remédier, comme nous l’a fait remarquer Emmanuel Macron lors d’un discours tenu à Athènes. Mais pour qu’il y ait identité, il faudrait que Bruxelles se préoccupe vraiment des besoins des hommes et des femmes ainsi que de leurs enfants. Cela n’est pas le cas, tout au moins jusqu’à présent. Tant que l’Europe sociale ne sera pas vraiment mise sur les rails, il ne faut pas à s’attendre à de l’engouement. Le Président aimerait doter l’UE des moyens nécessaires pour vraiment prendre les problèmes qui nous préoccupent à bras-le-corps. Il propose de mettre en place un gouvernement européen, ayant son propre budget et devant rendre compte au parlement, dont les prérogatives seraient renforcées en conséquence. Ce serait une instance qui travaillerait main dans la main avec les gouvernements nationaux et qui aurait le devoir de coordonner les différentes politiques. Un tel projet donnerait à l’UE l’autonomie dont elle a besoin et la rendrait moins dépendante des décisions nationales. Ce qui est urgent lorsqu’on observe la montée du populisme. Mais il est évident que pour réussir ce pari audacieux, il faudra que les partis modérés luttent d’une manière plus efficace contre les méfaits de ceux qui veulent nous imposer l’arbitraire. Cela reviendrait à dire de mettre en marche une prise de conscience citoyenne du Nord au Sud, de l’Ouest à l’Est. Je prends cette occasion pour réitéré mes vœux en ce qui concerne nos relations avec la Russie. Je pense que toute évolution de l’Europe ne pourra pas se faire dans le climat que nous connaissons actuellement. Weiterlesen
Monat: September 2017
Pro Europa
„Wunschkonzert Europa“ … Darf man nationale Interessen gegen Pflichten innerhalb der europäischen Gemeinsamkeit durchsetzen und im Gegenzug Hilfen aus europäischen Fonds in Anspruch nehmen? Hat man nicht einen Teil staatlicher Souveränität an die Gemeinschaft abgegeben?! Eine Aufbereitung der altbekannten „Rosinentheorie“!
Der Europäische Gerichtshof (EuGH) hat Ungarn und die Slowakei zur Aufnahme von Flüchtlingen verpflichtet. Die Regierungen in Budapest und Bratislava hatten Klage beim EuGH eingereicht mit der Begründung, dass der von der EU beschlossene Umverteilungsmechanismus im Widerspruch zur Gipfel-Erklärung der europäischen Staats- und Regierungschefs vom Juni 2015 stehe. Das wiesen die Richter nun zurück. Eine entsprechende von der EU beschlossene verbindliche Aufnahmequote sei rechtens. „Der Mechanismus unterstützt Griechenland und Italien dabei, mit den Auswirkungen der Flüchtlingskrise umzugehen“, hieß es in der Urteilsbegründung.
Die EU-Innenminister hatten im September 2015 beschlossen, zur Entlastung Italiens und Griechenlands bis zu 120.000 Flüchtlinge in anderen EU-Ländern anhand eines festen Verteilungsschlüssels unterzubringen. Die Entscheidung war gegen den Willen der beiden Länder sowie Rumäniens und Tschechiens gefallen.
Nach Ansicht dieser Länder untergräbt die Verpflichtung ihre staatliche Souveränität und gefährdet in Zeiten von Anschlägen die Sicherheit der Bürger. Dementsprechend nahmen Ungarn und die Slowakei auch so gut wie keine Flüchtlinge auf.
Den Beschwerden aus den Ländern waren nur geringe Chancen eingeräumt worden, nachdem der Generalanwalt am EuGH zuletzt eine Umverteilung innerhalb der EU empfohlen hatte. Er bezeichnete den Verteilungsmechanismus in seinem Schlussantrag vor dem EuGH in Luxemburg als „wirksam und verhältnismäßig“ und betonte den Beitrag, den die Umverteilung zur Bewältigung der Krise leiste.
Der rechts-konservative Ministerpräsident Ungarns, Viktor Orbán, war wegen seiner Haltung in der Flüchtlingsfrage bereits mehrmals mit anderen EU-Staaten sowie der EU-Kommission aneinandergeraten. Zuletzt präsentierte Orbán der Brüsseler Behörde eine Rechnung über 400 Millionen Euro für den ungarischen Grenzzaun, der Flüchtlinge abhalten sollte. Die EU solle die Hälfte der Kosten für den Bau und den bisherigen Betrieb der Sperranlagen an Ungarns Südgrenze übernehmen. Die EU-Kommission lehnte ab.
Kanzlerkandidat Martin Schulz hatte vor dem Urteil gesagt, dass er von Ungarn und der Slowakei erwarte, dass sie das EuGH-Urteil zur Verteilung von Flüchtlingen akzeptieren. Sollte der EU-Beschluss von 2015 über die Verteilung von Geflüchteten auf alle EU-Mitgliedstaaten rechtmäßig sein, dann hoffe er, dass die Verteilung auch stattfände, so der frühere Präsident des Europaparlamentes. Er sehe nicht, dass etwa Deutschland als größter Nettozahler den EU-Haushalt fülle, während die Staaten, die Geld aus dem Haushalt erhielten, entgegneten, „Flüchtlinge könnt Ihr für Euch behalten!“.
Eine Krisen-Sonderregelung im Vertrag von Lissabon erlaubte der EU gegen den Widerstand von vier Staaten, wenigstens ein Minimalangebot durchzusetzen. Das höchste europäische Gericht unterstrich in seinem Urteil jetzt aber, dass es sich um eine absolute Ausnahme vom Prinzip gehandelt habe, gerechtfertigt nur durch die damals herrschende Flüchtlingskrise.
Wie bitte soll sich Europa weiterentwickeln, wenn sich einzelne, nationalkonservativ eingestellte Regierungen offen über europäisches Recht hinwegsetzen wollen, wenn sie Rechtsstaatlichkeit mit ihrer Gewaltenteilung und Pressefreiheit infrage stellen?
Sanktionen sind kaum möglich, weil auch die einstimmig in der EU beschlossen werden müssen.
Die Flüchtlingspolitik ist in diesem latenten Meinungsstreit über die Zukunft des europäischen Einigungswerks nur ein Aspekt unter vielen. Das eigentliche Problem ist die unterschiedliche Ausrichtung:
Hier, im Westen, der Wunsch nach stärkerer Integration, dort, im neuen „Ostblock“, das Interesse an wirtschaftlicher Förderung ohne intensive politische Verschmelzung.
Mit dem Prinzip der Einstimmigkeit kommt die EU nicht vom Fleck.
Deshalb verteidigen paradoxerweise jene es am heftigsten, die Einmütigkeit am wenigsten wollen.
Coup de force
Lorsqu’il s’agit de sécession, j’ai de la peine à l’accepter. Le parlement catalan a décidé d’appeler les citoyens aux urnes afin de pouvoir, après un oui de leur part, décréter l’indépendance. Tout cela s’est fait dans le tumulte. Un grand nombre de députés ont quitté l’hémicycle car ils étaient de l’avis que le débat se déroulait anti-démocratiquement. Le gouvernement espagnol rejette évidemment toutes initiatives de ce genre arguant qu’elles ne sont pas conforme à la constitution. Je pense que si la Catalogne faisait cavalier seul, ce serait une nouvelle défaite pour l’UE. Elle serait automatiquement plus membre de l’Union. Dans un tel cas il faudrait tout renégocier, ce que Madrid refuserait. Une telle initiative donnerait une dynamique d’effritement ce que je ne peux pas accepter. Il ne fait aucun doute que d’autres régions comme la Corse ou la Bretagne par exemple, essaieraient elles aussi de suivre une telle voie. Nous nous trouvons devant un problème de taille. Il faudrait refonder l’UE. Je vais essayer d’être un peu utopiste. Il est évident que le régionalisme gagne en ce moment du terrain. C’est une réponse à la mondialisation, qui bien trop souvent ne tient pas compte des besoins individuels, que ce soit dans les domaines sociaux ou écologiques. Les gens sont enclins de plus en plus à privilégier la proximité. Ils donnent la priorité à des produits provenant de la région. Ils sont avis que les problèmes qui nous touchent tous doivent être réglés à ce niveau, car ils tiennent compte des conditions locales. C’est évidemment un point de vue qu’on peut partager. Mais ils oublient le cloisonnement qui peut être étouffant. Il aboutit à un égoïsme généralisé qui paralyse la société. Il ne faut que prendre le Moyen-Âge comme exemple ou toute l’Europe était morcelée ce qui a aboutit à des conflits, à des guerres dévastatrices. Et pour ce rendre d’un point à l’autre, il fallait passer un grand nombre de frontières. Ce système a été la démonstration de l’immobilisme, car il était totalement axé sur soi-même. Weiterlesen
En marge !
C’est le ministre de la justice, Jeff Sessions, qui a annoncé la fin du programme DACA qui permettait à des enfants d’immigrés mineurs d’avoir un permis de séjour temporaire afin de pouvoir étudier et travailler. Ceci à condition d’avoir un casier judiciaire vierge. C’est Barak Obama, qui a en 2012 a instauré cette loi pour des raisons humanitaires. Beaucoup d’élus républicains voudraient garder le statut actuel. Il est loin d’être dit que cette initiative de chasser les « Dreamers » trouve une majorité dans les deux chambres du congrès. Donald Trump s’est bien gardé d’annoncer lui-même cette mesure inhumaine, car elle lui!brise le cœur ». Mais ce qui se passe là n’est pas seulement « un fait américain ». En Allemagne il y a aujourd’hui des cas similaires. Afin d’enrayer le flux migratoire, le gouvernement fédéral a décidé de faire la différence entre des pays dits sûrs et d’autres où les droits de l’homme sont bafoués, que ce soit par les autorités régnantes ou des mouvements insurrectionnels. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’Afghanistan figure comme les pays du Maghreb, sur la liste des nations dites sûres. C’est évidemment une aberration. En ce qui concerne les pays de l’Europe de l’Est qui ne sont pas membres de l’UE, les cas sont plus délicats. Bien des Roms ont dû quitter leur patrie, car ils étaient soumis à une discrimination terrible. Ils étaient écartés définitivement de la vie publique et vivaient comme des parias. Beaucoup d’entre-eux se sont établis « sans papiers » en Allemagne. Depuis des décennies ils ont été pour ainsi dire tolérés. Beaucoup d’enfants sont nés au cours de cet exil, dicté par une situation inhumaine dans leurs régions d’origine. La plupart d’entre-eux ont été à l’école, ont pu faire un apprentissage ou aller à l’université. Depuis peu ces personnes, qui parlent couramment la langue de Goethe et qui sont parfaitement intégrées, sont forcées du jour au lendemain de quitter l’Allemagne. Weiterlesen
Kuschel-Duell
So manche(r) Neuwähler(in) wird sich jetzt fragen: „Wen oder was soll ich eigentlich wählen?“ oder „Soll ich überhaupt wählen gehen?!“. Für so manchen Zuschauer ist nach dem „TV-Duell“ nicht so recht klar, wohin der Weg der beiden Parteien bzw. Kandidaten führt. Fehlten doch klare Trennlinien.
Flashback: Manchmal wendet sich Frau Merkel bei ihren Antworten zuerst an Herrn Schulz und sagt: „Wir haben oft gedacht…-“ Spätestens da dürfte sich mancher Zuschauer fragen, ob Merkel wirklich gegen Schulz antritt oder ob die große Koalition gerade gemeinsam um ihre Fortsetzung wirbt. Schnell wird klar, dass sich im Berliner Adlershof zwei langjährige europäische (Außen-)Politiker treffen, die sich und ihre Positionen aus unzähligen Verhandlungsrunden in- und auswendig kennen und einander sehr schätzen. In weiten Teilen ist das Duell dann auch eher ein öffentlicher Koalitionsgipfel unter Regierungspartnern als ein heftiger Schlagabtausch.
Das zeigt sich vor allem in der ersten Stunde, in der es fast ausschließlich um die Außenpolitik geht und in der sich Merkel und Schulz in etlichen Punkten höchstens in der Rhetorik, nicht aber fundamental in ihren Positionen unterscheiden, die die Union und die SPD in vier Regierungsjahren gemeinsam vertreten haben.
Sehen wir uns die Flüchtlingspolitik an: Zwar greift Schulz die Kanzlerin heftig für ihre Entscheidung im Spätsommer 2015 an, die in Ungarn festsitzenden Flüchtlinge nach Deutschland einreisen zu lassen, ohne sich vorher mit den anderen EU-Staaten beraten zu haben. 2015 aber fand eben jener Martin Schulz noch, Merkel hätte „sicher mehr mit Franzosen und Polen kommunizieren können“, aber die humanitäre Ausnahmesituation habe eben ein schnelles Handeln erfordert. „Es gibt im Leben einer Bundeskanzlerin Momente, da müssen Sie entscheiden“, sagt Merkel im Gegenzug – und so richtig kann Schulz dem nicht widersprechen. Zumal er Merkels Entscheidung grundsätzlich weiter richtig findet. Selbst das Bekenntnis der Kanzlerin, die Bundesregierung habe sich in der Krise zu wenig um Flüchtlingslager in der Türkei und Jordanien gekümmert, ändert nichts an de Gemeinsamkeiten. Das ist alles nicht so recht neu.
Bei anderen außenpolitischen Themen muss man Differenzen mit der Lupe suchen. Schulz wie Merkel finden, ein „verfassungskonformer Islam“ (Merkel) habe Platz in Deutschland, Islamisten und gewaltbereite Gefährder hingegen nicht; beide wollen straffällig gewordene Flüchtlinge schnell abschieben und stärker als bisher gegen Hassprediger und fanatische Imame vorgehen. Spannend wird es höchstens beim Thema Türkei, bei dem Schulz eine deutlich klarere Sprache als Merkel spricht: Als Kanzler will er dem europäischen Rat empfehlen, die EU-Beitrittsverhandlungen mit der Türkei sofort zu beenden, weil Ankara längst „alle roten Linien überschritten“ habe. Dass die Beitrittsverhandlungen mit der Türkei abgebrochen werden sollten, da sind sich beide in der Sache einig. Das EU-Flüchtlingsabkommen wollen weder Merkel noch Schulz aufkündigen.
Dann weiter mit internationalen Themen wie Nordkorea und Donald Trump in den USA. Auch beim Umgang mit Donald Trump, für Schulz ein unberechenbaren Twitterer, müsse man im Gespräch bleiben, erklärt Merkel. Denn der sei nun einmal Partner im Kampf gegen den IS im Irak oder auch in Afghanistan. Beim Thema Nordkorea gehe es sogar um „Krieg oder Frieden“.
Jetzt ging es innenpolitisch weiter mit Diesel-Skandal, Rente, sozialer Gerechtigkeit und Innerer Sicherheit. Schulz bleibt angriffslustig: Keine Rente mit 70? Das sei genauso wie beim letzten Duell, als Merkel eine Pkw-Maut ablehnte, die dann doch kam. Denn es gebe Stimmen in der Union, die eine noch spätere Rente in Deutschland forderten. Merkel entgegnet, sie spreche Schulz auch nicht alles zu, was in einer der vielen Unterorganisationen der Partei besprochen werde. Die Kanzlerin wirkt etwas dünnhäutig, man sieht ihr an, dass sie verärgert ist. Schulz stichelt: Und überhaupt sei die Maut nur mit den Stimmen der Linken beschlossen worden.
Was nach Klein-Klein klingt, offenbart beider Strategien: Die Kanzlerin will erklären – selbst wenn es darum geht, aus Fehlern zu lernen. Schulz vereinfacht gern und schleift populistische Sphären wie schon zu Beginn seiner Kandidatur Anfang des Jahres, die damals einen Hype ausgelöst hatten, der dann aber implodierte.
Fazit: Den großen Showdown – wie manche ihn vorausgesehen hatten – gab es nicht. Die Maxime auf beiden Seiten: Nur keine Fehler machen! Merkel war ganz Kanzlerin, bisweilen fast präsidial. Schulz verbuchte den einen oder anderen Punkt für sich, doch den großen Umschwung dürfte das Duell für ihn nicht gebracht haben.
Insgesamt waren die Unterschiede zwischen den jeweiligen Positionen kaum erkennbar.
Prognose: Die beiden sehen wir wieder – in einer großen Koalition!
Le PS en contradiction
Qu’un parti en dérive, comme le PS, essaie par tous les moyens de redorer son blason, est légitime. En luttant contre la loi Pénicaud réglant le nouveau code du travail, il se met à porte-à-faux par rapport à ce qui a été décidé lors de l’ère Hollande. Ce qui l’a mené à sa perte est le fait qu’entre les idéaux et la réalité il a un fossé presque infranchissable. Je pense que toutes personnes sensées sont obligées de reconnaître que des réformes profondes sont indispensables. Je ne me suis pas rendu la vie facile en tant que syndicaliste d’admettre que plus de flexibilité est une nécessité absolue pour donner un coup de fouet à l’économie qui est toujours plongée dans la léthargie. Depuis le début du quinquennat socialiste, j’avais donné le conseil d’adapter les règles du monde du travail aux conditions actuelles, sans pour autant pousser les salariés dans la précarité. J’étais parfaitement conscient que certaines règles paralysaient la vie de l’entreprise, rendaient impossible les investissements indispensables pour qu’elles puissent prospérer. Mais en contrepartie j’ai réclamé dès le début qu’il y ait une participation effective du personnel à la destinée des entreprises. Il s’agissait à mes yeux de reconnecter les rapports, parfois plus que tendus, entre les travailleurs et les patrons. Tout en donnant à l’entreprise les moyens nécessaires de se développer, j’attendais de la part des chefs qu’ils prennent enfin compte de leurs collaborateurs, non pas en tant que négriers, mais comme des partenaires, qu’ils jettent du lest quant à leurs prérogatives et qu’ils leur donnent la possibilité de devenir actionnaires. Cela revient à dire, que les salariés devraient avoir leur place dans le conseil d’administration et financier de leurs entreprises, afin de participer à leur avenir. Weiterlesen
Trumpismus
Was heute „Trumpismus“ genannt wird, ist nicht vom Himmel gefallen. Extremformen von Freier-Markt-Denke und reaktionärer Gesellschaftsvision waren schon immer Teile des amerikanischen Konservatismus. Der Schwenk hin zu einer Dominanz des Nativismus – der internationalen Abschottung und dem mythischen Ideal von Amerika als Ort unkomplizierter Lebensformen – vollzog sich nicht über Nacht, sondern über rund 50 Jahre.
Er begann mit einem Bestseller. Gewissen eines Konservativen heißt das Buch von Barry Goldwater, einem 1998 verstorbenen Senator aus Arizona. Der Konservative gilt im Erscheinungsjahr 1960 als aussterbende Spezies. „In unserer Sorge, die Welt zu ‚verbessern‘ und ‚Fortschritt‘ zu sichern, haben wir unsere Schulen zu Labors für soziale und wirtschaftliche Veränderungen gemacht“, heißt es dort. Es ist eine fundamentale Kritik am Wesen des „New Deal“, dem in den 1930ern verabschiedeten Paket des demokratischen Präsidenten Franklin D. Roosevelt, in dem der Staat mit Konjunkturprogrammen die Wirtschaft stützt und Sozialprogramme einführt. Auch Republikaner, die sich zu diesem Zeitpunkt gar einen liberalen Ostküsten-Flügel leisten, tragen diese Politik mit. Zu groß ist die Angst, dass der ökonomische Ruin der Massen den Totalitarismus heraufbeschwört.
„Freiheit“ heißt Goldwaters radikaler Gegen-Slogan. Das Buch verkauft sich 3,5 Millionen Mal und liegt später unter anderem auf den Nachttischen von Ronald Reagan, George W. Bush und Ted Cruz. Freiheit, das ist für Goldwater Selbstverwirklichung durch freies Geschäft, freien Markt und einen möglichst kleinen Staatsapparat. Die „Young Americans For Freedom“ beginnen, die neue Form des Konservatismus an Unis wie ein Evangelium zu verkünden – es ist die andere Geschichte der Sechziger, weit weg vom Freiheitsbegriff der Hippies und späteren Baby Boomer.
Goldwater selbst wird 1964 Präsidentschaftskandidat der Republikaner, er wütet gegen Kommunisten, die Unmoral der Unterhaltungskultur, den übermächtigen Staat und den Bürgerrechtskampf der Afroamerikaner. Er verliert haushoch gegen Amtsinhaber Lyndon B. Johnson, seine Nominierung bedeutet das Ende des liberalen Flügels der Partei.
Goldwaters Niederlage bei der Präsidentschaftswahl ist nicht das Ende seiner Denkschule.
Brillante Ökonomen der Chicagoer Schule wie Milton Friedman und James Buchanan liefern den theoretischen Unterbau für Goldwaters Thesen: Märkte als Lösung für alle gesellschaftlichen Probleme, von Infrastruktur über die Bildung bis hin zur Gesundheit. Die Krisen der Siebziger scheinen die Grenzen der staatlichen Wirtschaftssteuerung aufzuzeigen und nach einer Alternative zu rufen. Selbst die Wahl Ronald Reagans 1980 ist kein endgültiger Sieg der konservativen Ideologie, auch wenn er erstmals Teile des Programms durch Steuersenkungen und Deregulierung durchsetzen kann.
Nachdem 1992 Bill Clinton maßgebliche Ideen der Konservativen übernimmt, erscheinen die Republikaner mit ihren eigenen Waffen besiegt. Außenseiter-Kandidaten wie der erzkonservative Pat Buchanan predigen eine Rückkehr zur reinen Lehre, die nur noch die Ablehnung des Staates mit dem Mainstream gemein hat. Konservative soziale Werte, Gegnerschaft zur Einwanderung sind seit Nixon vor allem Lockmittel für Wähler, der Fokus liegt vielmehr auf wirtschaftlicher Liberalisierung und der Rolle als Weltmacht. Außenpolitische Isolation ist eigentlich keine Option für konservative Präsidentschaftskandidaten.
Die Ära George W. Bushs dürfte als letzte der „alten“ Republikaner, vor allem aber als das Ende der Neokonservativen gelten, die eine imperialistische Außenpolitik verfolgen. Sein Irak-Debakel ebnet der Trump-Ära den Weg.
Der Plan, der auch in verschiedenen Bundesstaaten mit der Verschärfung von Wahlgesetzen für Afroamerikaner verbunden ist, geht auf: die Republikaner zementieren ihre Mehrheit im Repräsentantenhaus bis mindestens 2020, wenn die Bezirke neu berechnet werden. Doch der Nebeneffekt, dass nun in Vorwahlen Kandidaten um ein äußerst konservatives Publikum buhlen, sorgt für einen Rechtsruck und die Rückkehr des ganz rechten Konservatismus auf breiter Front – zunächst durch die Tea Party, später durch die „Trumpisten“.
Während Goldwater den Demokraten noch vorwarf, „zu lasch“ gegen den Kommunismus vorzugehen, werden Progressive heute direkt als verkappte Sozialisten beschimpft.
Ein flächendeckender Sieg des neoreaktionären Konservatismus gilt als so unwahrscheinlich wie sein Verschwinden nach der Trump-Ära.
Harmonie
Cela aurait dû être un débat contradictoire, cela a été en fait une conférence de presse de la grande coalition. Je veux parler de la seule apparition commune des deux candidats à la chancellerie que sont Angela Merkel et Martin Schulz. Deux leaders qui ont tout fait pour ne pas s’égratigner. Il y a eu certes de la surenchère en ce qui concerne la Turquie, qui pour les deux n’est plus digne de devenir membre de l’UE. Cet exemple donne l’impression que les deux se renvoyaient la balle comme dans une partie de tennis. En les entendant l’impression prévalait qu’ils faisaient tout pour ne pas perturber l’harmonie qui règne entre eux. Pas de phrases assassines ! Cette performance m’incite à mettre en garde le peuple allemand contre ce que je nommerais les effets pervers du consensus. Il est évidemment nécessaire de l’appliquer en politique, mais après que chaque représentant de telle ou telle tendance ait défendu à corps et à cris ses propres postions. Il ne peut pas être une fin en soi, car dans ce cas-là il étouffe toutes propres opinions. C’est l’impression qui prévaut après ce qui aurait dû être une joute acerbe. Il en découle une certaine fadeur, qui paralyse en quelque sorte le débat d’idées. Ma grande crainte est que tout cela aboutisse sur un ras-le-bol en ce qui concerne la res publica. Cela pourrait découler sur un radicalisme qui pourrait devenir terriblement dangereux. Cela ne se déroulera pas le 24 septembre de cette année, mais qu’en sera-t-il dans quatre ans ? Il est tout à fait envisageable que les extrémistes prennent du poil de la bête. Même si la grande coalition a été couronnée d’un certain succès, je crains que nombre de citoyens émettent le souhait qu’il y ait un changement. Il est plus évident que jamais, que cela ne se déroulera pas dans de telles conditions. Weiterlesen