La rentrée sera chaude. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron. Il veut sûrement parler tout d’abord du nouveau code du travail. Il va avoir à faire à une dure résistance venant des syndicats et d’un grand nombre de salariés qui auront peur de perdre des prérogatives. Souvent des personnes désillusionnées qui ne croient plus à une relance. Il y a tout d’abord l’emploi. Il n’est pas dit, que même dans le cas d’une meilleure conjoncture, il puisse y avoir une stabilisation dans ce domaine. Sans vouloir s’immiscer dans les négociations des partenaires sociaux, il est à mon avis indispensable que l’État ne donne des avantages fiscaux, qu’aux entreprises qui tiennent compte d’une charte qui aurait comme prérogative de maintenir ou de développer l’emploi en son sein. Il ne peut pas être question de rationaliser la production aux détriment des employés. Et si pour des raisons économiques il n’y avait pas d’autres solutions, il faut impérativement mettre sur pied un plan social qui aurait comme but suprême de réintégrer au plus vite les chômeurs dans le monde du travail. Ceci bien entendu aussi à la charge des firmes qui « dégraissent ». Avant de satisfaire les investisseurs, il faut tout faire pour soutenir tous ceux qui se retrouvent dans la précarité. Je souhaite que le Président tienne compte de mes remarques. Sans un appoint important de la population nous irons à nouveau à l’échec. Je suis tout à fait d’accord qu’il faille revoir de fonds en comble le code du travail, de donner à tous, j’inclus ici les partenaires sociaux dans leur ensemble, un outil efficace ne générant pas d’injustice. Je sais qu’il n’est pas possible de satisfaire tout le monde mais il faut éviter à tout prix une paralysie du pays cet automne. Le Président doit avant tout s’impliquer pour son peuple, non pas seulement pour une élite qui a trop souvent promis des choses qu’elle ne pouvait pas tenir. Weiterlesen

Am Wochenende war es dann soweit: In Polen ist eine weitere umstrittene Justizreform der nationalkonservativen Regierung in Kraft getreten. Das Gesetz sieht unter anderem vor, dass Justizminister Ziobro künftig Gerichtsvorsitzende ohne Grund entlassen und ohne Rücksprache mit Juristen durch neue Kandidaten austauschen kann.

In puncto „Unabhängigkeit der Richter“: Dadurch könne er die Posten mit eigenen Kandidaten besetzen, bemängelten Rechtsexperten und Regierungsgegner. Trotz großer Proteste der Bevölkerung und eindringlicher Warnungen der EU-Kommission hatte Präsident Duda das von der regierenden Partei Recht und Gerechtigkeit (PiS) forcierte Gesetz Ende Juli unterschrieben. Die EU-Kommission leitete daraufhin ein Vertragsverletzungsverfahren gegen Polen ein, das im letzten Schritt sogar zur Verhängung von Strafgeldern führen könnte.

„Die neuen Vorschriften geben dem Justizminister die Möglichkeit, Einfluss auf einzelne Richter zu nehmen, insbesondere durch vage Kriterien für die Amtszeitverlängerung, die den Grundsatz der Unabsetzbarkeit von Richtern untergraben“, so die Begründung aus Brüssel für die Maßnahme.

Weiterhin kritisiert die Kommission, dass die Justizreform von Oktober 2017 an verschiedene Pensionsalter für Männer (65 Jahre) und Frauen (60 Jahre) vorsieht. Die Regelung verstößt gegen die EU-Richtlinie zur Gleichbehandlung von Männern und Frauen in Arbeitsfragen, sowie gegen den im EU-Vertrag verankerten Grundsatz des gleichen Entgelts für Männer und Frauen.

Aus Besorgnis wegen der Veränderungen des polnischen Justizsystems hatte die EU-Kommission bereits 2016 ein allgemeines Verfahren zum Schutz der Rechtsstaatlichkeit in dem Land eingeleitet. Diese Untersuchung führte bislang noch zu keinem für Brüssel befriedigenden Ergebnis. Die EU-Kommission drohte deswegen zuletzt die Einleitung eines weiteren Verfahrens an, das im letzten Schritt sogar dazu führen könnte, dass Polen bei Abstimmungen im EU-Ministerrat sein Stimmrecht verliert. Die Frist für Warschau läuft gegen Ende des Monats aus.

„Mit der Einführung der Justizreform beginnt in Polen das Ende unabhängiger Richter und Gerichte. Richter in Polen werden nun sehr genau beobachten müssen, welche Positionen der Justizminister vertritt“, sagte die Präsidentin des Obersten Gerichts in Warschau (Rzeczpospolita). Mithin gerät in Polen die Unabhängigkeit der ganzen Justiz in Gefahr. Die Zeitung Rzeczpospolita berichtet, dass die Richter in Polen zwar eine Justizreform gefordert hätten, allerdings erhofften sie sich von ihr eine Erleichterung ihrer Arbeit, um schneller Urteile aussprechen zu können. Diese Veränderung werde es nun nicht geben. Stattdessen werden die Gerichte nun der Politik untergeordnet.

Das drohende Ende der Gewaltenteilung sorgt unterdessen für Verunsicherung in der Wirtschaft. Langfristig könnte die Justizreform auf Grund wachsender Rechtsunsicherheit ausländische Investoren abschrecken (Handelsblatt). „Die Justizreform wird zu mehr Rechtsunsicherheit in Polen führen. Die Gefahr zu politisch motivierten Gerichtsurteilen wird zunehmen. Das wird auch Folgen für die Investitionsbereitschaft ausländischer Unternehmen haben“, warnen Wirtschaftsexperten. Niemand investiert gerne auf unsicherem Terrain.

Noch läuft die polnische Wirtschaft. Die Raiffeisen Bank International prognostiziert Polen für 2017 ein Wachstum des Bruttoinlandsprodukts von 3,8 Prozent. Damit wird das Land in Osteuropa beim Wachstum nur noch von Slowenien mit 4,6 Prozent übertroffen. Erst Ende vergangenen Jahres hat Daimler entschieden, in Polen sein erstes Werk zu errichten. Der Stuttgarter Autobauer will eigenen Angaben zufolge rund eine halbe Milliarde Euro in die Motorproduktion vor Ort in Jawor, in der Nähe von Breslau, investieren. Der Standort Polen lockt unter anderem deutsche Unternehmen. Grund sind die niedrigen Löhne, der gute Ausbildungsstand, die verbesserte Infrastruktur und das gesunde Konsumklima. Ein Investor muss also zukünftig zwischen niedrigen Löhnen und einer mangelnden Rechtsstaatlichkeit abwägen.

Es ist schwer vorauszusagen, welche Ziele die derzeitige Regierung mit ihrer Politik verfolgt. Klar ist eines: Will Polen in der Europäischen Gemeinschaft bleiben, so muss es auch deren Werte, unter anderen Demokratie, Gleichheit der Geschlechter und vor allem die Unabhängigkeit der Justiz anerkennen. Derzeit gibt es keine Anzeichen, dass die polnische Regierung gewillt ist, diese anzuerkennen; sie geht im Gegenteil Richtung Nationalismus.

Rauswerfen aus der EU kann man Polen nicht. Das wissen wir seit der Griechenlandkrise. Aber man kann Sanktionen verhängen und den Hahn für Fördergelder abdrehen. Gelder aus dem Gemeinschaftstopf zu kassieren und national zu wirtschaften – das geht nicht.

Un suprémaciste blanc a été arrêté à Oklahoma City, la ville où a eu lieu en 1995 un attentat qui a fait 168 morts. Jerry Varnell, âgé de 23 ans, voulait s’en prendre à la banque centrale fédérale à Washington, afin de s’attaquer au gouvernement américain et l’intimider. Ceci deux jours après les émeutes de Charlottesville. Il est évident que nous assistons à une recrudescence du racisme et de l’intolérance. Il est déconcertant que l’idéologie nazie revienne en force, que cela soit aux États-Unis ou en Europe. Sans vouloir sombrer dans la panique, il faut se poser des questions pour en connaître la raison ? Je peux m’imaginer, tout au moins aux USA, qu’il s’agit d’un problème démographique. D’ici quelques années les blancs seront minoritaires dans ce grand pays multiculturel. Il en va de l’influence ethnique des descendants des migrants venant de l’Europe. Une population qui a dû quitter le vieux continent à cause de la précarité ou parce que certains individus n’étaient pas considérés comme honorables dans leurs pays d’origine. On se débarrassait d’eux en les incitant à s’exiler. Parmi eux les arrières-grands oncles de ma mère, qui n’avaient pas forcément une chemise blanche. Ils se sont établis à Détroit, où ils ont été à l’origine de la fondation des prédécesseurs de la GM à la fin du 19ème siècle. Mais il y a les autres qui n’ont pas vraiment trouvé chaussure à leur pied et qui ont végété plus ou moins « dans la terre promise du capitalisme ». Ceux qui sont aujourd’hui issus des couches défavorisées de la petite bourgeoisie. Des frustrés qui cherchent à redorer leur blason en semant la haine raciale. Des personnes envieuses, aigries par leur mauvais sort. Weiterlesen

Il ne faut pas s’attendre que Madame Merkel fasse des discours enflammés pour défendre sa politique. Elle se taira le plus possible et donnera l’impression d’être au-dessus de la mêlée. C’est ce qui fait sa force. Tout aussi bien ses adversaires que ses partisans ce sont cassés les dents sur ce que des personnes non averties pourraient décrire comme de la passivité. Nous avons affaire à une femme qui connaît très bien ses limites. Elle sait qu’elle ne réussira pas à enflammer les foules avec des discours super-engagés. Elle n’en est pas capable. Je la qualifierais comme une remarquable joueuse d’échecs qui attend que son son vis-à-vis fasse une erreur tactique. Puis il y a chez elle un effet téflon. On a beau l’attaquer, elle garde son calme et donnera l’impression que les critiques ne la concernent pas. Lorsque Horst Seehofer, le chef du parti-frère, la CSU, a essayé de la déboulonner de son poste à cause de sa politique migratoire, il a échoué car toutes ses récriminations buttaient contre des parois en caoutchouc. Et tout ceci sans élever particulièrement la voix. C’est ainsi, que sur ses airs badins, elle a réussi à éliminer tous ceux qui pouvaient lui faire ombrage. En ce qui concerne la coalition avec les sociaux-démocrates elle a toujours veillé de ne pas les attaquer frontalement. Elle leur a attesté un certain succès, a fait des éloges lorsqu’elle pouvait en tirer profit. Et finalement elle est auprès des électeurs la seule bénéficiaire d’une politique portant aussi le cachet du SPD. Il faut le faire ! Weiterlesen

Raketen-Experten zufolge rechnet man nicht mit einer echten militärischen Auseinandersetzung zwischen Nordkorea und den USA (Robert Schmucker, Deutschland).

Nordkorea könne einige Raketen in Richtung Guam schießen, sogar eine Rakete in Richtung USA starten.

Solch eine Rakete könne aber nicht mehr als eine kleine Nutzlast tragen; mehr könne es auch nicht sein.

Bei den jüngsten Tests der Nordkoreaner sind die Raketen nicht weit, sondern nur hoch geflogen .

Die Militärs um Machthaber Kim Jong Un hätten sie hochgeschossen, damit sie in seiner Nähe runterkommen, denn wenn man eine Rakete weit schieße, und der Wiedereintrittskörper runterkomme, dann müsse man ihn beim Testen aus dem Meer holen und untersuchen.

Die Nordkoreaner haben aber keine Marinekräfte zur Bergung von Raketenteilen aus dem Meer. Derartige Maßnahmen sind nicht erfolgt. In einem solchen Fall besteht Gefahr, dass das Kriegsgerät in die Hände anderer Nationen fällt. Nordkorea versucht hingegen durch Steilschüsse zu vermeiden, dass man erkennt, zu was das Land in der Lage ist. Und das ist nicht allzu viel.

US-Präsident Donald Trump lässt den Konflikt vor allem mit Worten eskalieren. Warum sollte er einen Atomkrieg anfangen?! Es bringt keinem etwas, hätte im Endeffekt die atomare Verseuchung der Region für mehre hunderttausend Jahre zur Folge, unabhängig von den weltweiten Auswirkungen eines solchen Konfliktes.

Die USA müssen aber reagieren. Politik bedient sich des Werkzeuges des Wortes. Sagt Kim, er schicke Raketen gegen die USA oder deren exterritoriale Gebiete, dann muss die amerikanische Regierung reagieren.

Es gibt aber auch andere Alternativen. Eine wäre – von Amtsvorgänger Barack Obama praktiziert -, die Provokationen des nordkoreanischen Machthabers Kim Jong Un zu ignorieren. „Unartige Kinder“ machen Dinge, um Aufmerksamkeit zu erhalten. Bei Kim ist das genauso: Er will Aufmerksamkeit! Präsident Trumps Reaktion ist also falsch. Zumal sie, betreffend den Tweet, nicht mit seinem Stab abgesprochen war.

Die Region Korea wird in Zukunft nicht stabiler werden. Südkorea will sich nicht mit Nordkorea vereinen, China und Russland wollen Nordkorea erhalten. Die Frage bleibt, ob eventuell ein interner Umsturz gelingen könnte; hierfür gibt es momentan keine Anhaltspunkte.

Sollte das Regime in Pjöngjang fallen, könnten viele Nordkoreaner nach China und Südkorea flüchten. Zudem würde die Einflusszone der Vereinigten Staaten, die eng mit Südkorea verbündet sind, dann bis an die Grenzen Russlands und Chinas heranreichen. Dies steht überhaupt nicht im Interesse Chinas, das vor einiger Zeit schon Truppen an der Grenze zu Nordkorea aufgefahren hatte.

Es kam neulich zu einem Telefonat der Staatschefs Chinas und der USA. Hier wurde betont, beide Seiten seien sich einig, dass Nordkorea seine Provokationen und Eskalationen beenden müsse. China und die USA hielten an ihrem Ziel einer atomwaffenfreien Koreanischen Halbinsel fest, heißt es in einer Verlautbarung.

Chinas Präsident Xi Jinping hat US-Präsident Trump in dem Telefonat zur Mäßigung im Atomstreit mit Nordkorea aufgefordert. Trump müsse „Worte und Taten“ vermeiden, welche die ohnehin angespannte Lage auf der Koreanischen Halbinsel verschlimmerten.

China ist der engste Verbündete Pjöngjangs. Vergangenes Wochenende hatte Peking allerdings im UNO-Sicherheitsrat einer Verschärfung der Sanktionen gegen Nordkorea zugestimmt. Das chinesische Außenministerium rief die USA und Nordkorea gestern zur Zurückhaltung auf. Trump hatte China in der Vergangenheit hingegen mehrfach vorgeworfen, zu wenig zur Lösung des Konfliktes beizutragen.

Wegen des sich zuspitzenden Atomstreits hat Japan Medienberichten zufolge mit der Stationierung eines Raketenabwehrsystems begonnen.

Jenes werde derzeit in mehreren Städten im Westen des Landes installiert.

À Charlottesville, en Virginie, des militants nazis se sont rassemblés parce que la municipalité de cette ville a décidé de déboulonner la statue d’un général sudiste qui était un chaud partisan de l’esclavage. Et ceci en 2017 ! « Des Sieg Heil » accompagnaient leurs menaces de mort contre des opposants antiracistes, qui exerçaient de la résistance contre ces voyous, dont certains appartenaient aussi au Klu Klux Kan. Plus tard un véhicule a percuté des antinazis. On déplore un mort. Le président Trump a sur twitter écrit : „Nous devons tous nous unir et condamner la haine. Il n’y a pas de place pour ce type de violence en Amérique. Unissons-nous pour ne faire qu’un !“ Il ne pouvait pas faire autrement. Peut-être le pense-t-il vraiment ? Mais dans ce cas-là il devrait arrêter de jeter l’anathème sur tous ceux qui ne lui plaisent pas, faire des déclaration prônant la violence dans le contexte international, être plus diplomatique dans tous les domaines. N’oublions pas que cette terrible extrême-droite a appelé le peuple a voter pour lui. Bien qu’il s’en soit distancé, un arrière-goût désagréable reste ancré chez tous ceux qui croient en l’humanisme. Une fois de plus l’ombre d’Adolf Hitler plane sur l’Amérique. Ce virus, qui fait aussi des ravages en Europe, est difficile à éradiquer, car il donne à tous les frustrés licence de semer la haine autour d’eux. Un des artisans de cette arme redoutable a été le Dr. Goebbels qui a justifié le meurtre de ceux qu’il nommait les parasites, pour purifier la race blanche. C’est bien la démarche des racistes américains, qui si on leur en donnait les moyens, massacreraient les noirs pour des raisons patriotiques. Ils se croient évidemment dans le droit d’agir ainsi pour sauver l’âme de la nation. Ils réclament la légalisation du nettoyage ethnique. Weiterlesen

Le voilà à la porte du saloon revolver au poing ! Pour impressionner la galerie quelques coups de feu en l’air. Puis, comme tout le monde s’est réfugié sous les tables. L’occasion pour lui de faire rouler ses mécaniques. Il se donne évidement un air martial afin de bien jouer son rôle. Puis il menace son petit copain Kim de tous les maux de la terre. Pour seule réponse le gosse lui fait le pied de nez! Plus ce dernier le provoque, plus le grand Donald trépigne des pieds ! Il se sent tout à fait dans son élément et se perd dans ses menaces. L’arsenal nucléaire des USA est désamorcé et il suffit d’appuyer sur un bouton pour déclencher un feu d’artifice. C’est bien cela qui le fait jouir, ce guignol ! Comme moi Trump doit aimer les westerns, mais contrairement à ma personne il les prends au sérieux. Aimerait-il entrer dans le rôle du grand justicier. D’un Robin des bois voulant entraîner tous les pleins de soupe dans son sillage en jouant au tout puissant. Ne faut-il pas les conquérir en se faisant passer pour un enfant terrible, ne reculant devant strictement rien. Même pas devant un désastre à l’échelle mondiale. Ce qui se passe actuellement à Washington en ce concerne la Corée du Nord est parfaitement ridicule. Au lieu d’ignorer les diatribes insensées du petit Kim, il tombe dans son panneau. Croit-il vraiment que ses bombinettes atteindront demain l’île de Guam ? La technologie concernant la défense nucléaire ou les missiles à moyenne et longue portée est-elle en mesure de provoquer la grande surprise ? David contre Goliath, le rêve des plus faibles de pouvoir s’affirmer un jour. Ces vénérables messieurs ont-ils pensé à Hiroshima et à Nagasaki? C’est d’antan plus étrange que plus d’une dizaine de milliers de Coréens ont été les victimes de little boy. C’étaient des travailleurs forcés qui ont subi cette hécatombe nucléaire. Mais ces messieurs ont l’air de s’en foutre royalement, car ils ne pensent qu’à leur gloire. Et elle passe forcément par des prouesses militaires. Weiterlesen

« Non, vous ne m’avez pas vu. Et comme vous ne m’avez pas vu, je ne peux pas vous donner d’interviews. » Lorsque les ministres s’esquivent du Palais de l’Élysée, ils ont le profil-bas. Le patron n’aime pas le bavardage. Ils laissent cette tâche à Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement. Rien de comparable avec le poulailler en folie de l’oncle Donald. Motus et bouche-cousue ! Je veux bien, mais comme je l’exprime toujours à nouveau dans mes articles, il y a un manque de pédagogie. Parfois il serait bon que le président fasse passer des messages à la nation, de lui à nous, tout simplement. Il faut trouver un fin dosage, éviter toute inflation dans ce domaine. Pourquoi ne pourrait-il pas organiser tous les deux mois une rencontre avec des citoyens qui auraient des questions à lui poser ? À une époque où il règne tellement d’insécurité que ce soit au sujet du terrorisme ou de l’avenir social qui est comme nous le savons fortement imbriqué avec la relance économique, il devrait rassurer, expliquer pour quelle raison il faut faire des sacrifices et quelles seraient dans ce contexte les perspectives. Emmanuel Macron doit savoir que sans le concours de tous les Français il ne peut y avoir d’avenir. Mais afin qu’ils le soutiennent, ils doivent parfaitement savoir quelle pourrait être leur contribution. Il est évident qu’ils auront des pilules amères à avaler, mais ce serait plus supportable si on leur énonçait le pourquoi. Il serait dans ce but indispensable de veiller à la plus grande transparence possible, le cas échéant même accepter certaines modifications. Ce dialogue pourrait devenir une institution démocratique. Des citoyens représentant toutes les couches de la population devraient y prendre part. Le président pourrait dresser les grandes lignes d’un projet de loi, le ministre concerné entrer dans le détail. La règle du jeu serait l’écoute mutuelle et la possibilité d’intervenir directement dans le débat. Cela devrait se faire avant le vote à l’Assemblée nationale et au Sénat de tel ou tel projet. Weiterlesen