La campagne électorale bat son plein en Israël. Une fois de plus Donald Trump est intervenu pour soutenir son ami Benjamin Netanyahou, qui à cause d’une affaire de corruption se trouve sans une situation précaire. Il a déclaré que les USA considéraient les hauteurs du Golan comme faisant partie du territoire israélien, ce qui est une hérésie. Cela reviendrait à cautionner toutes interventions armées et lui conférer un aspect légal. Cette attitude est une porte ouverte à tous les excès qu’engendre une politique expansionniste. Le prochain pas serait de déclarer caduque le droit des Palestiniens d’avoir droit à une patrie. J’irai jusqu’à déclaré que ce genre de politique a des accointances avec le fascisme, qui n’accepte que le droit du plus fort. Une attitude qui me déconcerte dans un pays, où grand nombres d’habitants sont les descendants des victimes du nazisme. On aurait été en droit d’attendre d’eux, qu’ils rejettent le totalitarisme dans son ensemble, qu’ils condamnent toute forme de violence. Je trouve scandaleux que Benjamin Netanyahou, ainsi que d’autres politiciens de la droite israélienne, fassent cause commune avec des autocrates comme le président brésilien Jair Bolsonaro, un proche des militaires qui avaient fait de leur pays, une nation fasciste. Ou comme le premier-ministre hongrois Viktor Orban, qui propage des idées dignes d’Adolf Hitler. Ce virus semble avoir aussi atteint Israël. Pour preuve de telles dérives, je prendrais l’exemple d’Ayelet Shaked, la ministre de la justice, qui dans un spot électoral utilise un déodorant auquel elle a donné le nom « Fasciste ». Cela confirme les pires doutes qu’on pourrait avoir au sujet de la montée de l’extrémisme au sein du peuple élu. Weiterlesen

Matteo Salvini, le sulfureux ministre de l’intérieur italien et Luigi di Maio, le leader du Mouvement des cinq étoiles, ont pris la décision, comme le Duce l’avait fait le 28 octobre 1922 en incitant ses partisans à se mettre en marche sur Rome afin de s’emparer du pouvoir, de faire de même, mais cette fois sur Paris. Il s’agit pour les néofascistes de conquérir l’UE et d’y instaurer la dictature. Rien de plus, rien de moins ! Cela explique le soutien du gouvernement italien aux Gilets Jaunes et la rencontre entre eux et le ministre du développement économique di Maio. Il est comme Salvini. vice-premier-ministre. C’est de l’incitation à la révolte. « Le gouvernement français publie, avec l’argent des contribuables, un clip officiel pour les européennes en m’utilisant comme un épouvantail. Macron et ses amis doivent avoir très peur. En 2019, un printemps des peuples qui va les balayer les attend. » a écrit Salvini sur Twitter. Dans de telles conditions, Emmanuel Macron ne pouvait que retirer l’ambassadeur de France en Italie. Ce qui se passe ici est de l’immixtion dans les affaires intérieures d’une tierce nation et c’est inacceptable. J’espère que ces liens entre les autocrates romains et les Jaunes démontreront aux citoyens français la vraie nature des GJ, un mouvement pris en otage par les néos de tous genres. Le Duce se frotterait les mains. N’est-ce pas la renaissance d’une internationale fasciste en Europe ? Pour couronner le tout, il manque encore les nazis, mais n’ayez crainte, ils seront aussi présents au festin, où devrait être immolé la démocratie. C’est de cela dont il est question. Matteo Salvini appelle les Français à se débarrasser du « très mauvais président qu’est Emmanuel Macron ! ». Il va un pas plus loin en faisant l’éloge des Gilets Jaunes, « Des citoyens honnêtes qui protestent contre un président gouvernant contre son peuple » Weiterlesen

Nous prend-t-elle pour des imbéciles ? Que le Front national se nomme Front ou Rassemblement, peu importe, il restera strictement le même, un parti d’extrême-droite. Le produit est le même, l’étiquette une autre. En ayant invité Steve Bannon, Marine Le Pen a fait au contraire un pas de plus en direction du racisme, de l’intolérance, du totalitarisme. Et c’est finalement le message que je peux retirer de ce congrès de Lille. J’ose espérer que le peuple de France ne se laissera pas entraîner par le « Rassemblement » dans une aventure qui ne peut que signifier l’intolérance. Quel parti se laissera-t-il entraîner dans de telles sillages ? Florian Philippot, ancien numéro deux du FN, a fait remarquer que le nom « Rassemblement » avait été déjà utilisé par le collabo Marcel Déat, en 1941. Il avait créé le « Rassemblement national populaire » qui offrit ses services en autres à la Gestapo. Cela démontre dans quelles eaux troubles nage l’ancien FN. Il déplore que ce congrès n’ait ni parlé du chômage, ni de la précarité des Français. Lorsque de tels propos sont issus d’un leader de l’extrême-droite, il y a de quoi réfléchir. Marine Le Pen qui voulait ouvrir sa formation à d’autres tendances de la droite, a menti sur toute la ligne. On ne peut qu’y voir un durcissement de ses visées fascistes, employons le mot adéquat. Je ne vois pas ce qu’elle veut atteindre ? Je pense qu’elle a donné au Président de la République un grand nombres d’arguments pour attaquer son projet. Weiterlesen

Stephen Bannon a dû prendre son chapeau. Il ne sera plus le conseiller stratégique de Donald Trump. Cela ne veut pas dire à mon avis que l’extrême-droite quitte la Maison Blanche. Ce sera dorénavant le patron lui-même qui sera aux commandes. Il ne faut donc pas triompher. Je suis persuadé que ce n’est pas l’attitude du président envers la Corée du Nord qui aura été déterminante. Bannon s’est toujours déclaré contre l’interventionnisme. C’était le grand défenseur d’un replis des USA sur eux-mêmes, ce qui n’est pas contradictoire avec les visées isolationnistes du boss. Je pense que ce sont les événements de Charlottesville qui ont été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres au sein de l’équipe gouvernementale. Stephen Bannon l’a incité en son temps à faire route commune avec des gens pour qui le nazisme et le racisme étaient une qualité. Maintenant le président remarque que cette prise de position est un boulet à son pied. Mais est-il capable de le comprendre ? Sa valse-hésitation a démontré qu’il ne maîtrisait en aucune manière l’analyse politique. Heureusement que Trump n’est pas un Hitler. Il n’a pas son cynisme et même s’il fait des ronds-de jambe dans cette direction, il n’a pas la stature nécessaire pour jouer à Satan. Il a plutôt l’envergure d’un larbin, d’un opportuniste qui par les moyens de la provocation cherche à gagner du panache. Et Stephen Bannon ? Il aurait peut-être voulu être son Josef Goebbels, mais il a choisi le faux maître. Puis il y a à mes yeux quelque chose d’essentielle, je ne pense pas qu’au fond de lui-même Trump soit d’une nature discriminatoire. Aurait-il accepté que sa fille Ivanca épouse un juif, qu’elle se convertisse et que ses enfants soient de confession mosaïque ? Son gendre Jared Corey Kushner est un de ses principaux conseillers. Avec sa femme ils représentent l’aile plutôt libérale. Weiterlesen

Le voilà à la porte du saloon revolver au poing ! Pour impressionner la galerie quelques coups de feu en l’air. Puis, comme tout le monde s’est réfugié sous les tables. L’occasion pour lui de faire rouler ses mécaniques. Il se donne évidement un air martial afin de bien jouer son rôle. Puis il menace son petit copain Kim de tous les maux de la terre. Pour seule réponse le gosse lui fait le pied de nez! Plus ce dernier le provoque, plus le grand Donald trépigne des pieds ! Il se sent tout à fait dans son élément et se perd dans ses menaces. L’arsenal nucléaire des USA est désamorcé et il suffit d’appuyer sur un bouton pour déclencher un feu d’artifice. C’est bien cela qui le fait jouir, ce guignol ! Comme moi Trump doit aimer les westerns, mais contrairement à ma personne il les prends au sérieux. Aimerait-il entrer dans le rôle du grand justicier. D’un Robin des bois voulant entraîner tous les pleins de soupe dans son sillage en jouant au tout puissant. Ne faut-il pas les conquérir en se faisant passer pour un enfant terrible, ne reculant devant strictement rien. Même pas devant un désastre à l’échelle mondiale. Ce qui se passe actuellement à Washington en ce concerne la Corée du Nord est parfaitement ridicule. Au lieu d’ignorer les diatribes insensées du petit Kim, il tombe dans son panneau. Croit-il vraiment que ses bombinettes atteindront demain l’île de Guam ? La technologie concernant la défense nucléaire ou les missiles à moyenne et longue portée est-elle en mesure de provoquer la grande surprise ? David contre Goliath, le rêve des plus faibles de pouvoir s’affirmer un jour. Ces vénérables messieurs ont-ils pensé à Hiroshima et à Nagasaki? C’est d’antan plus étrange que plus d’une dizaine de milliers de Coréens ont été les victimes de little boy. C’étaient des travailleurs forcés qui ont subi cette hécatombe nucléaire. Mais ces messieurs ont l’air de s’en foutre royalement, car ils ne pensent qu’à leur gloire. Et elle passe forcément par des prouesses militaires. Weiterlesen

Qui est dans l’incapacité complète de former une équipe stable ne peut pas aspirer à la présidence des États-unis. Les responsables de la campagne de Donald Trump se sont fait connaître le moins qu’on puisse dire par des scandales. Le dernier en date concerne Steve Bannon qui en 1996 s’est fait remarquer par des violences conjugales et par des propos antisémites. Cela veut-il dire que le candidat est lui-aussi machiste et raciste ? On ne peut que le croire. Il laisse derrière lui qu’une atmosphère nauséabonde et croit ainsi pouvoir recueillir grâce à la haine une majorité ? Cela fait mal, même si les USA sont assez éloignés. Comment peut-on rester indifférent à ce genre de diatribes ? Je n’ose pas penser à ce qui pourrait se passer si Trump arrivait à la Maison Blanche. Ce serait le chaos le plus complet d’autant plus qu’il change d’avis comme une girouette. Ce qu’il produit lors de la campagne, c’est de la chienlit. La démonstration qu’il est parfaitement incapable de former un gouvernement. Ce n’est pas avec des slogans qu’on mène les affaires ! Weiterlesen