Pendant qu’Angela Merkel s’est rendue à Auschwitz pour rendre hommage aux victimes des nazis et de là, jeter l’anathème sur la montée vertigineuse de l’extrême-droite en Allemagne, à Berlin se tient le congrès du SPD. Qu’on le veuille ou non, il a été marqué par le spectre d’une menace extrémiste qui tient en otage le pays. Que ce soit la xénophobie, l’antisémitisme ou le totalitarisme nationaliste, l’atmosphère politique est infestée par l’AfD qui a encore fait un pas de plus en direction du néonazisme lors des dernières élections. En récoltant avec un programme raciste entre 20 et 30 % des voix, le « Flügel » l’aile extrémiste de ce parti a dévoilé quelles étaient ses vues, celle de réhabiliter le 3ème Reich, sans le nommer. Il est évident que le congrès du SPD qui a lieu en ce moment ne peut pas se départir de cette ambiance. Il a certes élu à sa tête Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans, deux représentants de la gauche du parti, marqué verbalement ses différences avec son partenaire de la grande coalition (Groko). Mais il n’était plus question de faire chuter le gouvernement. Que la volonté d’entamer tout d’abord un débat avec la Chancelière. Weiterlesen

Le nouveau slogan du parti porte à confusion. Je ne sais pas trop ce que ses auteurs veulent dire. De quelle France parlent-ils ? De celle du Général de Gaulle ? Ou de celle de Philippe Pétain, aussi paradoxal que cela puisse paraître ? Une France qui ne bouge pas, qui reste figée dans une idéologie surannée, qui ne rime à rien. Cela correspond bien à une formation qui ne sait plus à quel saint se vouer. Du ni,ni à n’en plus en finir. Non, il n’est pas question de ressembler au FN d’antan, qui se nomme maintenant « Rassemblement national », ni aux soi-disant opportunistes de la France en marche, qui pour beaucoup d’opposants font du sur place ! Aussi tôt le matin se casser ainsi les méninges, est un exercice pénible. J’ai de la peine à garder mes yeux ouverts. « Que diable, il faudra bien qu’il me vienne quelque chose à l’esprit ! » Si la philosophie d’un parti ressemble à une usine à gaz, c’est peut-être un signe du temps, mais il n’y a pas de quoi crier victoire. Parfois j’ai l’impression que la politique est atteinte d’anémie, qu’il lui faudrait une cure de vitamines. D’accord, mais cela sert à quoi, lorsque on part du vide pour en fin de compte, ne faire que du vide ? C’est vide de sens ! La droite dite modérée, si elle ne se ressaisit pas, passera aux oubliettes. À quoi bon voter pour un parti, qui n’existe plus ? Je trouve cet appel du pied, aux collègues de l’extrême-droite un cri de désespoir. Pour que la France reste la France, il ne faudrait pas qu’elle reste, ce qu’elle est actuellement ! Hourra, je crois que je suis entrain d’évoluer dans le bon sens ! Weiterlesen

Nous prend-t-elle pour des imbéciles ? Que le Front national se nomme Front ou Rassemblement, peu importe, il restera strictement le même, un parti d’extrême-droite. Le produit est le même, l’étiquette une autre. En ayant invité Steve Bannon, Marine Le Pen a fait au contraire un pas de plus en direction du racisme, de l’intolérance, du totalitarisme. Et c’est finalement le message que je peux retirer de ce congrès de Lille. J’ose espérer que le peuple de France ne se laissera pas entraîner par le « Rassemblement » dans une aventure qui ne peut que signifier l’intolérance. Quel parti se laissera-t-il entraîner dans de telles sillages ? Florian Philippot, ancien numéro deux du FN, a fait remarquer que le nom « Rassemblement » avait été déjà utilisé par le collabo Marcel Déat, en 1941. Il avait créé le « Rassemblement national populaire » qui offrit ses services en autres à la Gestapo. Cela démontre dans quelles eaux troubles nage l’ancien FN. Il déplore que ce congrès n’ait ni parlé du chômage, ni de la précarité des Français. Lorsque de tels propos sont issus d’un leader de l’extrême-droite, il y a de quoi réfléchir. Marine Le Pen qui voulait ouvrir sa formation à d’autres tendances de la droite, a menti sur toute la ligne. On ne peut qu’y voir un durcissement de ses visées fascistes, employons le mot adéquat. Je ne vois pas ce qu’elle veut atteindre ? Je pense qu’elle a donné au Président de la République un grand nombres d’arguments pour attaquer son projet. Weiterlesen