Pendant qu’Angela Merkel s’est rendue à Auschwitz pour rendre hommage aux victimes des nazis et de là, jeter l’anathème sur la montée vertigineuse de l’extrême-droite en Allemagne, à Berlin se tient le congrès du SPD. Qu’on le veuille ou non, il a été marqué par le spectre d’une menace extrémiste qui tient en otage le pays. Que ce soit la xénophobie, l’antisémitisme ou le totalitarisme nationaliste, l’atmosphère politique est infestée par l’AfD qui a encore fait un pas de plus en direction du néonazisme lors des dernières élections. En récoltant avec un programme raciste entre 20 et 30 % des voix, le « Flügel » l’aile extrémiste de ce parti a dévoilé quelles étaient ses vues, celle de réhabiliter le 3ème Reich, sans le nommer. Il est évident que le congrès du SPD qui a lieu en ce moment ne peut pas se départir de cette ambiance. Il a certes élu à sa tête Saskia Esken et Norbert Walter-Borjans, deux représentants de la gauche du parti, marqué verbalement ses différences avec son partenaire de la grande coalition (Groko). Mais il n’était plus question de faire chuter le gouvernement. Que la volonté d’entamer tout d’abord un débat avec la Chancelière. Weiterlesen

Memories

They talk about the „ravages of time“. They are everywhere, even at yourself. Time goes by. You can notice it when you realize that is already weekend again, Easter, Christmas or something else. We can not feel time. You can just compare with earlier circumstances. Everything has been better? Nonsense! It was different! The things that surrounded us were different. There were Walkmen (NB .: mobile cassette recorders), phone booths (NB .: static mobile phones) and records (NB .: analogous CDs). We just have a little fun! The list is not exhaustive. When I think back to my first cell phone … A yuppiebone with a telescopic aerial. I craved for my first phone call until I realized that no one actually had my number. One is about to learn! Nights around the campfire, at night illegally at the swimming bath. And the first free gaff. What fun! And what a stress afterwards! Yes, it was different, maybe a bit more carefree. The summer holidays in the swimming pools that never seemed to end and yet did from today’s perspective. Room arrest was a penalty and no reward. I am looking forward to the definition of “outside” on Wikipedia in a few years. The sun is shining, you can sit on the balcony, looking at children playing. Down there in the street. Forty years ago there was a similar road and parents who made sure that we did not mark our good clothes. Time …

Erinnerungen

Man spricht vom „Zahn der Zeit“. Er nagt überall, auch an Dir selbst. Die Zeit vergeht. Man merkt es daran, dass schon wieder Wochenende, Ostern, Weihnachten oder sonst etwas ist. Spüren kann man die Zeit nicht. Nur vergleichen mit früher. Da war alles besser? Quatsch! Es war anders! Die Dinge, die einem umgaben, waren anders. Es gab Walkman (Anm.: mobile Kassettenrekorder), Telefonzellen (Anm.: statische Handys) und Schallplatten (Anm.: analoge CDs). Ein bisschen Spaß muss sein! Die Aufzählung ist nicht vollständig. Wenn ich an mein erstes Handy zurückdenke … ein Juppieknochen mit ausziehbarer Antenne. Ich gierte auf meinen ersten Anruf, bis ich merkte, dass eigentlich keiner meine Nummer hatte. Man lernt! Nächte am Lagerfeuer, nachts illegal im Schwimmbad. Und die erste sturmfreie Bude. Was für ein Spaß! Und was für ein Stress hinterher! Ja, es war damals anders, vielleicht auch ein Stück unbeschwerter. Die Sommerferien in den Schwimmbädern gingen nie zu Ende und taten es aus heutiger Sicht doch. Stubenarrest war noch eine Strafe und keine Belohnung. Ich bin auf die Definition von „draußen“ auf Wikipedia in ein paar Jahren gespannt. Die Sonne scheint, man sitzt auf dem Balkon, schaut spielenden Kindern zu. Dort unten auf der Gasse. Vor vierzig Jahren gab es eine ähnliche Straße und Eltern, die darauf achteten, dass man die guten Klamotten nicht schmutzig machte. Zeit …

© Thomas Dietsch

Un policier blanc abat aux États Unis un noir désarmé de quelques coups de revolver. Il prétend avoir agit dans une situation de légitime défense, ce qu’une vidéo a démenti. Il s’agit bien d’un meurtre raciste commis sous le couvert de vouloir faire régner l’ordre. Et nous voilà au fin fonds du phénomène de l’exclusion. Pourquoi y a-t-il toujours à nouveau de tels drames ? Quelles en sont les raisons ? Il s’agit souvent d’un sentiment de peur, d’infériorité par rapport à des groupes ethniques en voie d’émancipation, ce qui est le cas de la communauté afro-américaine aux USA. La suprématie des blancs touche à sa fin à cause de la progression démographique des minorités. Le parti Républicain, qui vit idéologiquement dans le passé, en fera un jour les frais. La classe dirigeante n’est plus celle de la « Case de l’oncle Tom ». Une réalité difficile à avaler pour tous ceux revendiquant le pouvoir. Des citoyens ayant peur de perdre des prérogatives qui n’existent que dans leur tête. Une petite bourgeoisie ancrée dans un schéma de société en voie de disparition. Se faire servir par tous ceux, qui d’après eux, sont pas leur couleur de peau astreints à leur cirer les bottes ! Pas étonnant que le racisme est à mettre en parallèle avec une nostalgie du passé. Constatant qu’il est définitivement révolu, l’intolérance gagne de plus en plus de terrain. Un réflexe cherchant à éradiquer un sentiment de crainte. Weiterlesen