« Brigitte, en tant que femme brésilienne, je m’excuse pour le discours du président. Malheureusement, ce fasciste a pris le pouvoir et ne sait ni gouverner ni respecter les femmes. Vous êtes une femme qui rend les autres femmes fières. » Après les injures contre Brigitte Macron, d’innombrables Brésiliens ont demandé par twitter pardon à la première dame de France, pour des faits dont était responsable Jair Bolsonaro, leur président. Je ne vais pas revenir sur cette histoire d’un goût plus que douteux, mais voudrais par contre évoquer mon opinion sur le style à appliquer en politique en général. Je pars du point de vue, que la vie privée devrait être bannie dans ce domaine, qu’il faudrait tout faire pour ne pas mélanger les affaires d’État aux affaires d’alcôve en général. Mais cela ne veut pas dire pour autant, que l’épouse d’un président doive faire office de potiche, au contraire. Je trouve bon que Brigitte Macron prenne position dans certains domaines, qu’elle fasse elle aussi un travail politique. Celui-ci peut prêter à discussion, non son outfit. Pour ma part je la trouve séduisante, intelligente. Comme conseillère intime de son mari, elle a certainement une certaine influence au sujet de certaines décisions. Le hic dans tout cela, est le fait que le rôle de la femme d’un président n’est pas précisément défini par la constitution. On nage un peu dans le flou. Mais il est évident qu’aujourd’hui elles participent aux destinées de la nation. Weiterlesen

Le G7 à Biarritz s’est mieux passé à ce qu’on pouvait s’attendre. Au lieu des perturbations qui étaient à prévoir de la part de Donald Trump, pas de tempête. Tout d’abord Emmanuel Macron a pu annoncer : « Immédiatement, nous offrirons aux pays amazoniens qui nous font connaître leurs besoins un soutien financier, au moins à hauteur de 20 millions d’euros et aussi avec des soutiens concrets » (Le gouvernement brésilien vient de refuser cette aide.) Du concret malgré les humiliations que le Président de la République a subi de la part de Jair Bolsonaro concernant sa femme. « Le crétin », comme il a été nommé par le ministre de l’éducation brésilien, peut considérer qu’à l’heure actuelle, une rencontre entre Donald Trump et le président iranien Hassan Rohani comme possible. La venue inattendue du ministre des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. « Il y a des avancées, même si elles restent fragiles et que rien n’est encore fait ». Le président américain a ajouté : « Nous ne cherchons pas le changement de régime » à Téhéran, mais « nous voulons un Iran de nouveau riche » et qu’il ne soit « pas nucléaire ». Un accord a été trouvé au sujet de la taxation des géants du numérique. « Il y a beaucoup de nervosité sur cette fameuse taxe numérique française. Je crois qu’on a trouvé un très bon accord ».Dans la guerre que se livrent les USA et la Chine, il y aussi du mouvement. Malgré les coups de boutoirs il est à prévoir que les négociations pour arriver à un accord reprendront d’ici peu. Weiterlesen

Près d’un quart de la population mondiale est menacée de pénurie d’eau. Lorsqu’on observe ce qui se passe dans la zone du Sahel ou dans les pays arabes, où il y a de moins en moins de pluie, il y a de quoi être des plus inquiets. Les populations meurent parfois littéralement de soif. « La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflits, de migrations, et d’instabilité financière », a déclaré Andrew Steer, PDG du World Resources Institute. Il y a pénurie lorsque l’eau à disposition des gens est inférieure à 1700 mètres cubes par an et par personne. L’Égypte et la Libye se trouvent pas exemple dans une situation dramatique avec 500m3. Pour pouvoir survivre, l’eau est pompée dans les nappes phréatiques, où les réserves s’épuisent de plus en plus. On s’attaque ainsi « au capital ». Il faut dans bien des cas s’attendre qu’elles seront bientôt à sec. « L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne », écrit l’institut. Cela mène, que nous le voulions ou non, à une mort certaine occasionnée par la soif et la disette. « Le monde devrait faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030. Weiterlesen

La campagne électorale bat son plein en Israël. Une fois de plus Donald Trump est intervenu pour soutenir son ami Benjamin Netanyahou, qui à cause d’une affaire de corruption se trouve sans une situation précaire. Il a déclaré que les USA considéraient les hauteurs du Golan comme faisant partie du territoire israélien, ce qui est une hérésie. Cela reviendrait à cautionner toutes interventions armées et lui conférer un aspect légal. Cette attitude est une porte ouverte à tous les excès qu’engendre une politique expansionniste. Le prochain pas serait de déclarer caduque le droit des Palestiniens d’avoir droit à une patrie. J’irai jusqu’à déclaré que ce genre de politique a des accointances avec le fascisme, qui n’accepte que le droit du plus fort. Une attitude qui me déconcerte dans un pays, où grand nombres d’habitants sont les descendants des victimes du nazisme. On aurait été en droit d’attendre d’eux, qu’ils rejettent le totalitarisme dans son ensemble, qu’ils condamnent toute forme de violence. Je trouve scandaleux que Benjamin Netanyahou, ainsi que d’autres politiciens de la droite israélienne, fassent cause commune avec des autocrates comme le président brésilien Jair Bolsonaro, un proche des militaires qui avaient fait de leur pays, une nation fasciste. Ou comme le premier-ministre hongrois Viktor Orban, qui propage des idées dignes d’Adolf Hitler. Ce virus semble avoir aussi atteint Israël. Pour preuve de telles dérives, je prendrais l’exemple d’Ayelet Shaked, la ministre de la justice, qui dans un spot électoral utilise un déodorant auquel elle a donné le nom « Fasciste ». Cela confirme les pires doutes qu’on pourrait avoir au sujet de la montée de l’extrémisme au sein du peuple élu. Weiterlesen

En lisant son quotidien viennois dans son café de prédilection, Sigmund Freud, avala de travers le croissant qu’il était en train de manger. Il dut boire un verre d’eau. Il jeta à nouveau un regard sur l’article qui relatait, que Jair Bolsonaro a recueilli 46,7 % des voix au premier tour des élections présidentielles du Brésil. Il manqua de peu qu’il obtienne la majorité absolue, contre Fernando Haddad (28,37), le candidat de la gauche. Freud téléphona à la rédaction du Standard, un journal libéral de gauche. « J’aimerais écrire un commentaire à ce sujet ! » Personne n’osa contredire le grand psychanalyste. On le laissa faire. « Qu’est-ce qui peu amener un peuple à plébisciter son bourreau ? » C’était le titre qu’il donna à son article. Il se posa cette question fondamentale, en se disant que ce n’était que de l’ignorance. Il dut penser au peuple allemand qui vota en 1933 pour les nazis, tout en sachant exactement ce qui les attendaient. Il y avait malgré les dires, un grand nombre de citoyens, en particulier des intellectuels, qui avaient lu « Mein Kampf ». Et puis il n’y avait qu’à voir les hordes des SA dans les rues, pour se rendre compte, où cela pouvait mener. « Il en a été de même au Brésil. Jair Bolsonaro a jeté l’anathème sur les minorités, sur les homos, sur tout ce qu’il considérait être de la vermine. Il a empesté ce peuple généreux en lui inculquant l’esprit d’exclusion. » Le vainqueur du premier tour n’a pas hésité à dite, qu’il se sentait proche des militaires qui désavouent la démocratie au profit d’une dictature. Une situation que le pays a déjà vécu. « Il y a un tel sentiment d’insécurité au Brésil, que les gens ont préféré voter pour le diable, en espérant qu’il fasse le ménage ! » Ils ont bien pris note de ses diatribes, mais ont prétendu que ce n’étaient que des mots lancés en l’air, que Bolsonaro donnerait le coup de balai qu’ils attendent depuis si longtemps. « Je qualifierais cela de naïf. Mais quand la peur s’instaure, tout devient possible ! » a écrit Freud sur son ordinateur portable. Weiterlesen

Jair Bolsonaro, le candidat de l’extrême-droite brésilienne, a été poignardé cette nuit. Il est grièvement blessé et il est à craindre qu’il ne puisse pas participer au premier tour de la présidentielle le 7 octobre. Une fois de plus la politique est en otage de la violence. Un phénomène de plus en plus courant et qui perturbe le bon fonctionnement des institutions démocratiques. Il faut dire que la victime a attisé l’atmosphère d’un cran de plus par des déclarations, dites musclées, contre les homosexuels et les leaders de gauche. Depuis que l’ancien président Lula ne peut pas, par arrêté de justice, participer au scrutin. Plus de 30 % de la population se sent flouée, d’autant plus que le leader socialiste était largement en tête des sondages. La classe politique a évidemment condamné cet attentat, probablement perpétré par un malade mental. Le parti de Jair Bolsonaro a immédiatement essayé d’en tirer avantage électoralement, déclarant que ce déséquilibré avait été dans le passé un membre d’un parti de gauche. Je prends à chaud cet évènement déplorable afin d’apporter la preuve à quel point la politique est instable. Le phénomène de l’assassinat de personnalités publiques fait partie depuis la nuit des temps, de la panoplie des activistes, peu importe de quel bord ils sont. Mais il faut malheureusement en tenir compte. De même pour les évènements de Chemnitz, où la victime a été un citoyen commun. Même si au départ, c’était une rixe, le fait est que ce meurtre a été instrumentalisé par l’extrême-droite a des fins politiques. Une récupération nauséabonde qui porte malheureusement ses fruits. Je pense que dans les moments d’exaspération que nous vivons actuellement, la recrudescence de la violence gagnera du terrain et risque de dominer, comme ce matin, la une des journaux. On reprochera une fois de plus à la presse d’être un agent provocateur, mais faut-il se taire face à de tels événements ? Weiterlesen