Près d’un quart de la population mondiale est menacée de pénurie d’eau. Lorsqu’on observe ce qui se passe dans la zone du Sahel ou dans les pays arabes, où il y a de moins en moins de pluie, il y a de quoi être des plus inquiets. Les populations meurent parfois littéralement de soif. « La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflits, de migrations, et d’instabilité financière », a déclaré Andrew Steer, PDG du World Resources Institute. Il y a pénurie lorsque l’eau à disposition des gens est inférieure à 1700 mètres cubes par an et par personne. L’Égypte et la Libye se trouvent pas exemple dans une situation dramatique avec 500m3. Pour pouvoir survivre, l’eau est pompée dans les nappes phréatiques, où les réserves s’épuisent de plus en plus. On s’attaque ainsi « au capital ». Il faut dans bien des cas s’attendre qu’elles seront bientôt à sec. « L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne », écrit l’institut. Cela mène, que nous le voulions ou non, à une mort certaine occasionnée par la soif et la disette. « Le monde devrait faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030.

Le changement climatique en est la cause. Il est étonnant que les politiciens ne réagissent pas enfin. Il est évident que l’agriculture comme elle est pratiquée tout autour du globe, est une des causes de ce drame. En détruisant les forêts vierges, comme Jair Bolsonaro le fait au Brésil ou ce qui se passe en Indonésie, on produit de la sécheresse. Tout arbre coupé est une contribution à plus de pénurie d’eau. Mais personne ne veut entendre raison. Produire de l’huile de palme à la place des forêts, est pour de tels dirigeants la panacée. Une seule chose compte pour eux, faire de l’argent sans réfléchir aux conséquences. Cela leur semble être égal, que leurs pays soient transformés en déserts. Quelle ignorance, quelle mauvaise foi. Ce qui se passe-là est un crime contre l’humanité toute entière. De tels chef d’États devraient être destitués au plus vite et passer justice. « Lorsque la demande rivalise avec les réserves, même de petits épisodes de sécheresse qui vont augmenter avec le changement climatique peuvent provoquer de terribles conséquences », comme ce qui s’est passé à Cape Town (Afrique du Sud), Sao Paulo (Brésil) ou Chennai (Inde), détaille l’institut. Et ceci n’est pas un coup du destin, loin de là. C’est l’œuvre des hommes, pas de la destinée. Et que ce passe-t-il sous nos latitudes ? En Allemagne comme en France il y a de plus en plus de sécheresse. Dans bien des départements il est interdit d’arroser les plantes d’agrément ou de gaspiller de l’eau, comme c’est le cas des piscines. Cette pénurie amène aussi des effets collatéraux. Il faudra à l’avenir économiser l’énergie, qui engendre beaucoup de nuisances aussi à ce sujet. Je veux prendre comme exemple l’utilisation exagérée de la climatisation, qui nous met de plus en plus dans des situations délicates. Puis nous devrions nous poser la question, si le fait de se baigner tous les deux jours ne pourrait pas suffire. Une chose est évidente, nous devrons changer notre style de vie. Chacun nous peut y contribuer.

pm

https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/08/06/pres-d-un-quart-de-la-population-mondiale-est-menace-par-une-penurie-d-eau_5497203_3244.html

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