Près d’un quart de la population mondiale est menacée de pénurie d’eau. Lorsqu’on observe ce qui se passe dans la zone du Sahel ou dans les pays arabes, où il y a de moins en moins de pluie, il y a de quoi être des plus inquiets. Les populations meurent parfois littéralement de soif. « La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflits, de migrations, et d’instabilité financière », a déclaré Andrew Steer, PDG du World Resources Institute. Il y a pénurie lorsque l’eau à disposition des gens est inférieure à 1700 mètres cubes par an et par personne. L’Égypte et la Libye se trouvent pas exemple dans une situation dramatique avec 500m3. Pour pouvoir survivre, l’eau est pompée dans les nappes phréatiques, où les réserves s’épuisent de plus en plus. On s’attaque ainsi « au capital ». Il faut dans bien des cas s’attendre qu’elles seront bientôt à sec. « L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne », écrit l’institut. Cela mène, que nous le voulions ou non, à une mort certaine occasionnée par la soif et la disette. « Le monde devrait faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030. Weiterlesen