« Brigitte, en tant que femme brésilienne, je m’excuse pour le discours du président. Malheureusement, ce fasciste a pris le pouvoir et ne sait ni gouverner ni respecter les femmes. Vous êtes une femme qui rend les autres femmes fières. » Après les injures contre Brigitte Macron, d’innombrables Brésiliens ont demandé par twitter pardon à la première dame de France, pour des faits dont était responsable Jair Bolsonaro, leur président. Je ne vais pas revenir sur cette histoire d’un goût plus que douteux, mais voudrais par contre évoquer mon opinion sur le style à appliquer en politique en général. Je pars du point de vue, que la vie privée devrait être bannie dans ce domaine, qu’il faudrait tout faire pour ne pas mélanger les affaires d’État aux affaires d’alcôve en général. Mais cela ne veut pas dire pour autant, que l’épouse d’un président doive faire office de potiche, au contraire. Je trouve bon que Brigitte Macron prenne position dans certains domaines, qu’elle fasse elle aussi un travail politique. Celui-ci peut prêter à discussion, non son outfit. Pour ma part je la trouve séduisante, intelligente. Comme conseillère intime de son mari, elle a certainement une certaine influence au sujet de certaines décisions. Le hic dans tout cela, est le fait que le rôle de la femme d’un président n’est pas précisément défini par la constitution. On nage un peu dans le flou. Mais il est évident qu’aujourd’hui elles participent aux destinées de la nation. Weiterlesen
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Plus d’eau au robinet
Près d’un quart de la population mondiale est menacée de pénurie d’eau. Lorsqu’on observe ce qui se passe dans la zone du Sahel ou dans les pays arabes, où il y a de moins en moins de pluie, il y a de quoi être des plus inquiets. Les populations meurent parfois littéralement de soif. « La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflits, de migrations, et d’instabilité financière », a déclaré Andrew Steer, PDG du World Resources Institute. Il y a pénurie lorsque l’eau à disposition des gens est inférieure à 1700 mètres cubes par an et par personne. L’Égypte et la Libye se trouvent pas exemple dans une situation dramatique avec 500m3. Pour pouvoir survivre, l’eau est pompée dans les nappes phréatiques, où les réserves s’épuisent de plus en plus. On s’attaque ainsi « au capital ». Il faut dans bien des cas s’attendre qu’elles seront bientôt à sec. « L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80 % de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne », écrit l’institut. Cela mène, que nous le voulions ou non, à une mort certaine occasionnée par la soif et la disette. « Le monde devrait faire face à un déficit hydrique global de 40 % » dès 2030. Weiterlesen
L’arme fiscale
L’Assemblée nationale vient de voter à une grande majorité l’instauration d’une taxe sur le numérique. Et ceci contre les réticences des États-Unis. La France est ainsi un pays pionnier en la matière. Le ministre de l’économie, Bruno le Maire, espère que bien des pays suivront cet exemple. Elle vise notamment des entreprises qui ont un chiffre d’affaire sur le numérique de plus de 750 millions dans le monde, 25 millions dans l’hexagone. « Il s’agirait d’imposer de 3 % la vente de données à des fins publicitaires et la mise en relation des internautes par les plateformes. » selon les rapporteurs de cet article de loi. Une trentaine de groupe dont Meetic, Amazon, Airbnb, Instagram ou encore la française Criteo sont concernés. Cela pourrait rapporter à l’État 400 millions d’euros en 2019, puis 650 millions en 2020-2022. J’ai appelé une telle mesure de mes vœux depuis longtemps, car je trouvais parfaitement injuste, que des grands trusts, pour la majorité américains, soient plus ou moins exemptés d’impôts ou puissent qu’être imposable dans un pays comme l’Irlande, où pour des raisons fiscales, ils ont installé leurs sièges européens. Je pense que dans la guerre commerciale que veut nous imposer Donald Trump, nous ne devrions pas prendre des pincettes et faire volte-face avec des mesures pouvant vraiment faire très mal. Ceci dans le domaine numérique mais aussi celui de la haute technologie. Le président américain a brandi hier à nouveau la menace, qu’il voulait augmenter les taxes douanières en ce qui concerne Airbus. La pomme de discorde réside dans le fait, que ce géant de l’aéronautique reçoit des aides des États. N’en est-il pas de même indirectement pour Boeing ? « Notre objectif ultime est de trouver un accord avec l’UE pour mettre fin à toutes les subventions accordées aux avions commerciaux, qui sont contraires aux règles de l’OMC. Lorsque l’UE mettra un terme à ces subventions nocives, les droits de douane américains imposés pourront être levés », a dit le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer. Weiterlesen