« Brigitte, en tant que femme brésilienne, je m’excuse pour le discours du président. Malheureusement, ce fasciste a pris le pouvoir et ne sait ni gouverner ni respecter les femmes. Vous êtes une femme qui rend les autres femmes fières. » Après les injures contre Brigitte Macron, d’innombrables Brésiliens ont demandé par twitter pardon à la première dame de France, pour des faits dont était responsable Jair Bolsonaro, leur président. Je ne vais pas revenir sur cette histoire d’un goût plus que douteux, mais voudrais par contre évoquer mon opinion sur le style à appliquer en politique en général. Je pars du point de vue, que la vie privée devrait être bannie dans ce domaine, qu’il faudrait tout faire pour ne pas mélanger les affaires d’État aux affaires d’alcôve en général. Mais cela ne veut pas dire pour autant, que l’épouse d’un président doive faire office de potiche, au contraire. Je trouve bon que Brigitte Macron prenne position dans certains domaines, qu’elle fasse elle aussi un travail politique. Celui-ci peut prêter à discussion, non son outfit. Pour ma part je la trouve séduisante, intelligente. Comme conseillère intime de son mari, elle a certainement une certaine influence au sujet de certaines décisions. Le hic dans tout cela, est le fait que le rôle de la femme d’un président n’est pas précisément défini par la constitution. On nage un peu dans le flou. Mais il est évident qu’aujourd’hui elles participent aux destinées de la nation. Weiterlesen

Thierry Paul Valette a recueilli plus de 200.000 signatures contre l’intention du président de donner à son épouse un rôle bien défini. Jusqu’à présent la première dame de France était présente sans être présente. Elle avait dans le passé des collaborateurs et un bureau. Mais son action exacte ne figure nulle part dans la constitution. Elle est à côté de son mari lorsque ce dernier reçoit des chefs d’États et leurs femmes. Elle-même accompagne son époux certaines fois dans ses voyages à l’étranger. Il serait dans ces cas-là illogique de ne pas reconnaître ces faits. Qu’on le veuille ou pas, elle fait partie de l’appareil. Ce qui compte bien plus, ce sont les connaissances intimes des affaires du pays. Si on était conséquent, il faudrait faire prêter serment également à l’épouse afin qu’elle ne divulgue pas des secrets d’État. Contrairement aux détracteurs de ce vœux de transparence, j’agirais en conséquence et voudrait exactement savoir quelles seraient ses tâches, quels thèmes elle pourrait aborder. J’abonde dans le sens d’Emmanuel Macron lorsque il veut donner les coudées franches à sa femme. D’après ce que j’ai compris elle aurait un budget moindre que ses prédécesseurs et ne toucherait pas d’argent. De mettre en parallèle le décret de loi interdisant aux élus d’employer des membres de leurs familles, ne tient pas le cap. Tant que le protocole inclut l’épouse ou le cas échéant le mari, dans un jeu de rôle, c’est la preuve qu’on se trouve dans un système bicéphale et ceci dès le début. Weiterlesen