Thierry Paul Valette a recueilli plus de 200.000 signatures contre l’intention du président de donner à son épouse un rôle bien défini. Jusqu’à présent la première dame de France était présente sans être présente. Elle avait dans le passé des collaborateurs et un bureau. Mais son action exacte ne figure nulle part dans la constitution. Elle est à côté de son mari lorsque ce dernier reçoit des chefs d’États et leurs femmes. Elle-même accompagne son époux certaines fois dans ses voyages à l’étranger. Il serait dans ces cas-là illogique de ne pas reconnaître ces faits. Qu’on le veuille ou pas, elle fait partie de l’appareil. Ce qui compte bien plus, ce sont les connaissances intimes des affaires du pays. Si on était conséquent, il faudrait faire prêter serment également à l’épouse afin qu’elle ne divulgue pas des secrets d’État. Contrairement aux détracteurs de ce vœux de transparence, j’agirais en conséquence et voudrait exactement savoir quelles seraient ses tâches, quels thèmes elle pourrait aborder. J’abonde dans le sens d’Emmanuel Macron lorsque il veut donner les coudées franches à sa femme. D’après ce que j’ai compris elle aurait un budget moindre que ses prédécesseurs et ne toucherait pas d’argent. De mettre en parallèle le décret de loi interdisant aux élus d’employer des membres de leurs familles, ne tient pas le cap. Tant que le protocole inclut l’épouse ou le cas échéant le mari, dans un jeu de rôle, c’est la preuve qu’on se trouve dans un système bicéphale et ceci dès le début. Weiterlesen