Le G7 à Biarritz s’est mieux passé à ce qu’on pouvait s’attendre. Au lieu des perturbations qui étaient à prévoir de la part de Donald Trump, pas de tempête. Tout d’abord Emmanuel Macron a pu annoncer : « Immédiatement, nous offrirons aux pays amazoniens qui nous font connaître leurs besoins un soutien financier, au moins à hauteur de 20 millions d’euros et aussi avec des soutiens concrets » (Le gouvernement brésilien vient de refuser cette aide.) Du concret malgré les humiliations que le Président de la République a subi de la part de Jair Bolsonaro concernant sa femme. « Le crétin », comme il a été nommé par le ministre de l’éducation brésilien, peut considérer qu’à l’heure actuelle, une rencontre entre Donald Trump et le président iranien Hassan Rohani comme possible. La venue inattendue du ministre des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. « Il y a des avancées, même si elles restent fragiles et que rien n’est encore fait ». Le président américain a ajouté : « Nous ne cherchons pas le changement de régime » à Téhéran, mais « nous voulons un Iran de nouveau riche » et qu’il ne soit « pas nucléaire ». Un accord a été trouvé au sujet de la taxation des géants du numérique. « Il y a beaucoup de nervosité sur cette fameuse taxe numérique française. Je crois qu’on a trouvé un très bon accord ».Dans la guerre que se livrent les USA et la Chine, il y aussi du mouvement. Malgré les coups de boutoirs il est à prévoir que les négociations pour arriver à un accord reprendront d’ici peu. Weiterlesen

Il y a des événements bien plus graves que l’affaire Benalla. Ce qui passe inaperçue à cause d’un pugilat entre un proche collaborateur d’Emmanuel Macron et deux manifestants du 1er Mai à Paris, est la crise à l’échelle mondiale en ce qui concerne l’Iran. Il y a un risque réel que Téhéran prenne la décision de bloquer le Golf Persique. Cela déclencherait une crise pétrolière à l’échelle mondiale. Une partie non négligeable du pétrole de la péninsule arabique ne pourrait plus être acheminée vers l’Europe ou ailleurs. Sans parler de la production iranienne qui n’est pas négligeable. Je pense que le président Trump ne se laissera pas intimider par de telles menaces. Il se laisserait plutôt entraîner dans un conflit qui pourrait être le début d’une troisième guerre mondiale. Je comprends parfaitement la hargne de l’Iran après la rupture par les USA de l’accord pour l’arrêt des efforts faits par ce pays, en ce qui concerne les armes atomiques. Mais je pense qu’aussi Hassan Rohani, le chef d’État iranien, ferait bien d’être plus diplomatique envers le guignol de la Maison Blanche. Ce n’est pas dans son intérêt qu’une guerre soit déclenchée, d’où il sortira en fin de compte perdant. Et ceci même s’il a le soutien des Russes. Ce serait au Président de la République d’intervenir au plus vite auprès de ses collègues européens afin qu’ils essaient d’inciter les belligérants à tempérer leur agressivité. Mais comme Alexandre Benalla le handicape comme un boulet de plomb au pied, je crains qu’il ait la tête ailleurs. « Il y a urgence, Monsieur le Président ! » Indépendamment d’une crise financière sans précédent, c’est la guerre qui nous pend au nez. Il faudrait au plus vite tenter de mettre les belligérants autour d’une table, afin de trouver des solutions acceptables. Weiterlesen