Le G7 à Biarritz s’est mieux passé à ce qu’on pouvait s’attendre. Au lieu des perturbations qui étaient à prévoir de la part de Donald Trump, pas de tempête. Tout d’abord Emmanuel Macron a pu annoncer : « Immédiatement, nous offrirons aux pays amazoniens qui nous font connaître leurs besoins un soutien financier, au moins à hauteur de 20 millions d’euros et aussi avec des soutiens concrets » (Le gouvernement brésilien vient de refuser cette aide.) Du concret malgré les humiliations que le Président de la République a subi de la part de Jair Bolsonaro concernant sa femme. « Le crétin », comme il a été nommé par le ministre de l’éducation brésilien, peut considérer qu’à l’heure actuelle, une rencontre entre Donald Trump et le président iranien Hassan Rohani comme possible. La venue inattendue du ministre des affaires étrangères Mohammad Javad Zarif. « Il y a des avancées, même si elles restent fragiles et que rien n’est encore fait ». Le président américain a ajouté : « Nous ne cherchons pas le changement de régime » à Téhéran, mais « nous voulons un Iran de nouveau riche » et qu’il ne soit « pas nucléaire ». Un accord a été trouvé au sujet de la taxation des géants du numérique. « Il y a beaucoup de nervosité sur cette fameuse taxe numérique française. Je crois qu’on a trouvé un très bon accord ».Dans la guerre que se livrent les USA et la Chine, il y aussi du mouvement. Malgré les coups de boutoirs il est à prévoir que les négociations pour arriver à un accord reprendront d’ici peu. Weiterlesen

Rencontre de Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des affaires étrangères avec Jean-Yves Le Drian à Biarritz, à quelques mètres du lieu, où a lieu la rencontre du G7. Emmanuel Macron a pris cet initiative afin de forcer les protagonistes de la conférence de réagir d’une manière ou d’une autre. Un électrochoc ayant pour but de ramener autour d’une table de négociation Donald Trump. Cela ne sera sûrement pas couronné de succès, mais peut être perçu comme un signal fort, pouvant avant tout apporter la confirmation que l’UE et la Grande-Bretagne ont une attitude différenciée par rapport à l’Iran. « Les leaders du G7 se sont accordés sur deux points: nous ne souhaitons pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire et personne ne souhaite la déstabilisation de la région ni l’escalade, afin d’éviter un conflit militaire » Une déclaration non-confirmée. Tout d’abord il aurait été possible de croire que le G7 avait confié à la France le soin de négocier, ce qui s’avéra être faux. Donald Trump a dit qu’il n’avait pas été question de Téhéran lors des entretiens qu’il a eu avec le président, ce qui a été confirmé par la suite. « Le G7 est un club informel, on ne donne pas de mandat formel à l’un ou à l’autre (…). Je n’ai pas de mandat formel du G7 pour discuter avec l’Iran. (…) Chacun va continuer à agir chacun dans son rôle ». Ceci a été un revers pour Emmanuel Macron, qui avait voulu endosser la veste de médiateur, prouver au monde entier, qu’il faisait tout pour désamorcer une situation des plus tendues. C’est une panne qui n’aurait pas dû se passer. Mais à ce moment on ne savait pas qu’un deuxième coup se préparait : la venue de Mohammad Javad Zarif en marge du G7. Weiterlesen

Il n’est pas coutume que Madame Merkel exprime tout haut son désappointement comme c’est le cas au cours des joutes qu’elle se livre actuellement avec Donald Trump. Ce dernier continue à assaillir le Canada et l’UE, particulièrement l’Allemagne, de tous les maux. Sur Tweeter ses messages sont injurieux. C’est comme s’il avait complètement perdu le contrôle de soi avant sa rencontre avec Kim Jong Un à Singapour. Il essaie de refaire le monde en étant nauséabond. « Il y a un siège réservé en enfer à tout dirigeant étranger qui s’engage dans une diplomatie de la mauvaise foi avec Donald Trump et tente de le poignarder dans le dos quand il s’en va », a renchéri le conseiller présidentiel pour le commerce, Peter Navarro. Ce monsieur oublie que c’est son maître qui a rompu les accords reliant son pays au reste du monde. Angela Merkel a annoncé que l’UE n’allait pas une seconde fois se faire avoir par le Président des États-Unis, qu’il fallait se battre pour son identité et qu’il n’était pas le temps de céder. Il va sans dire que j’appuie une telle déclaration. Mais pour arriver à mettre Trump en touche, il faut que l’UE resserre ses rangs en particulier en ce qui concerne l’amitié franco-allemande. Pour l’instant Donald Trump ne semble pas tenir compte de ce qui se passe sur notre continent pour le contrecarrer. Il continue ses vindicatives pour démontrer au maître de la Corée du Nord, qu’il rencontrera demain, quel diable d’homme il est. Dur comme l’acier. Vouloir faire de l’épate pour un un dictateur d’un petit pays, me semble complètement démesuré. Est-il encore capable de faire la part des choses ? Je me permets d’en douter. Psychologiquement il veut toujours être au premier rang. Je crois pouvoir affirmer, que la casse est telle, que rien de sérieux pourra se faire entre l’UE et les États-Unis. Même en étant de la tête au pied démocrate, Il y a des limites à ne pas dépasser. Weiterlesen

D’après Angela Merkel, il ne peut pas avoir d’aménagements concernant les relations entre les membres du G7 et la Russie. Sans progrès notoires, il ne peut pas être question de recevoir à nouveau ce pays, dans le concert international des nations. Les deux seuls dont l’avis diverge sont les USA et l’Italie. Comme vous le savez je préconiserais qu’il y ait un rapprochement, mais à quel prix ? Je ne sais pas tellement où il faudrait faire des concessions ? Se serait peut-être dans le conflit qui oppose les provinces orientales de l’Ukraine, qui sont en rébellion contre Kiev, où il y aurait encore le plus à faire. Je ne vois pas que la Russie fasse un pas de plus en Crimée. Au Proche-Orient, la situation n’est pas encore mûre pour que choses bougent.Vladimir Poutine veut avant tout préserver les liens qu’il a envers l’Iran. Comme la Syrie est avant tout un poste avancé, en ce qui concerne la présence de Téhéran dans toute la région, il veut pouvoir en retirer les avantages. Comme la situation est assez embrouillée, il sera très difficile de démêler l’écheveau. Je pense qu’il en va en grande partie du Sud Caucasien de la Russie, maintenu en grande partie par des terroristes sunnites. Vladimir Poutine les considère comme étant des terroristes de l’EI, qui peuvent s’attaquer à tout instant à son pays. Avec l’aide de Téhéran, il espère les affaiblir. Le rôle du G7 est tout d’abord de faire un tour d’horizon, avant de partir en ordre serré, contres les méthodes de l’EI. Dans ce contexte il est à prévoir que rien de majeur pourra être fait. Donc une conférence pour rien ? Non, vraiment pas. Dans le cadre calme de cette résidence du Québec, il y aura probablement un orage dû à la guerre commerciale que Donald Trump veut nous imposer. Si pour lui l’isolationnisme est la solution miracle, je ne ne vois pas ce que le G7 pourrait apporter ? Tout au moins dans sa forme actuelle. Il est clair que l’UE est obligé de marquer des points. Weiterlesen

Justin Trudeau et Emmanuel Macron se sont rencontrés à Ottawa, quelques heures avant le début du G7. Les deux chefs d’État sont parfaitement conscients que la rencontre sera périlleuse et que comme « dans toutes bonnes familles », les conflits qui l’animent devront être mis sur table. Je pense que Donald Trump restera sourd à toutes les critiques qu’on lui fera, comme il considère que c’est son bon droit d’agir ainsi. Mais cette fois-ci il ne devra pas s’attendre à ce qu’un des pays présents se mette à genoux. Est-ce que ce sera la réunion de la rupture ? C’est bien possible. Mais il ne faut pas oublier qu’un président des États-Unis est élu pour une période de quatre ans, avant de devoir se représenter ou pas devant le peuple. Je suis certain que cet aspect sera pris en compte et qu’il ne faudra pas casser plus de porcelaine que ce qui est nécessaire. Il est à prévoir par contre, que les relations resteront gelées jusqu’à la fin du mandat de Donald Trump. Il a éliminé d’un coup de plume, une des pièces maîtresse de l’Alliance atlantique, celui du libre échange des marchandises. L’UE sera obligée, comme la Chine ou le Canada par exemple, de taxer l’importation de certaines marchandises provenant des USA. Œil pour œil, dent pour dent, cette riposte biblique de l’Ancien Testament, sera mis en application. Il va sans dire que pour les entreprises concernées de part et d’autre, cela amènera de graves problèmes, si le niveau des affaires menées dans le contexte international est élevé. Weiterlesen

Sieben Jahrzehnte nach dem Atombombenabwurf haben sich am Sonntag die Außenminister der sieben großen Industriestaaten (G7) in Hiroshima getroffen.

Fast einundsiebzig Jahre nach dem Atombombenabwurf wollen die Minister in der japanischen Stadt über weltweite Krisenherde beraten und den bevorstehenden G7-Gipfel in Japan vorbereiten. Angesichts der Symbolkraft des Tagungsorts riefen Teilnehmer des Treffens zu besonderen Bemühungen um den Frieden auf.

Mit John Kerry reiste erstmals ein US-Außenminister in die Stadt, die am 6. August 1945 durch eine US-Atombombe zerstört wurde. Die Explosion und die atomare Verstrahlung töteten in Hiroshima und Umgebung rund 140.000 Menschen. Andere Quellen sprechen gar von 292.000 Opfern des Atombombenabwurfs über der japanischen Stadt. Kerry mahnte „Fortschritte in der atomaren Abrüstung“ an. Kerry erklärte der lokalen Presse in Hiroshima, dass dieses Ziel erreicht werden müsse, um die Risiken „für uns, unsere Verbündeten und die gesamte Menschheit“ zu verringern.

Bundesaußenminister Frank-Walter Steinmeier (SPD) warb in Hiroshima für die Bereitschaft zur gewaltfreien Konfliktlösung. „Vermutlich steht kein anderer Ort so sehr für die Verantwortung der Staaten für eine Welt ohne Krieg, für eine friedlichere Welt“, so Steinmeier. Japan habe Hiroshima „nicht ohne Bedacht“ als Tagungsort gewählt. Es sei ein „notwendiges Treffen an einem wirklich historischen Ort“.

Auf der Tagesordnung der G7-Minister stehen die Lage in Nordkorea, Syrien, Libyen und der Ukraine. Der Umgang mit dem atomar aufgerüsteten Nordkorea ist den japanischen Gastgebern ein inniges Anliegen. Japans Außenminister Kishida wollte seine G7-Kollegen für eine „Erklärung von Hiroshima“ gewinnen, die sich für nukleare Abrüstung einsetzen soll. „Wir wollen eine Welt ohne Atomwaffen erreichen“, sagt der Außenminister.

Am heutigen Montag sollen die Minister einschließlich Kerry den Hiroshima-Friedenspark besuchen, wo der Opfer des Angriffs gedacht wird. Barack Obama könnte kommenden Monat während des G7-Gipfels der erste amtierende US-Präsident werden, der Hiroshima besucht. Der Gipfel selbst findet am 26. und 27. Mai in der Region Ise-Shima zwischen Tokio und Osaka statt.

Anschließend besuchen die Minister den sogenannten Atomic Bomb Dome, eine frühere Ausstellungshalle, deren Ruine als Mahnmal für den Atombombenabwurf erhalten blieb. US-Außenminister Kerry hat den Besuch am A-Bomb-Dome kurzfristig vorgeschlagen. Die Japaner, eigentlich an ein strenges Programm gewöhnt, zeigen sich flexibel.

Die Gedenkstätte sei „eine schonungslose, harsche und zwingende Ermahnung nicht nur an unsere Verpflichtung, die Bedrohung durch unsere nukleare Waffen zu beenden, sondern auch daran, all unsere Anstrengungen umzuwidmen, um den Krieg an sich zu vermeiden“, schreibt Kerry in das Gästebuch des Atombombenmuseums. „Jeder sollte die Kraft der Gedenkstätte sehen und fühlen.“

Kerrys historischer Besuch kommt zu einer Zeit, in der Amerika und Japan ihre militärische Zusammenarbeit stärken. Japan hat im vergangenen Jahr neue Sicherheitsgesetze beschlossen, die unter strengen Bedingungen mehr Auslandseinsätze im Rahmen der kollektiven Verteidigung und in Friedensmissionen der Vereinten Nationen erlauben. Japan lebt dabei unter dem nuklearen Schutzschirm der Vereinigten Staaten, hält aber in drei Prinzipien die Formel hoch, keine Atomwaffen zu besitzen, herzustellen oder auf seinem Boden zuzulassen.

Viele Japaner und auch Überlebende des Bombenabwurfs klagen, dass die Atombombe am Ende des Weltkriegs mehr Machtdemonstration als militärische Notwendigkeit gewesen sei. In den Vereinigten Staaten von Amerika hingegen gelten die Atombombenabwürfe auf Hiroshima und Nagasaki als damaliges ultimatives Mittel, um den Krieg im Pazifik zu beenden.

Liebe Petra,

nein, ich bin kein Fanatiker der Ordnung, dennoch habe ich das Gefühl, dass mehr oder weniger alles in dieser Welt aus den Fugen gerät. Die Staatschefs der G7 können sich in einer grünen heilen Wiese ablichten lassen, das ändert nichts daran, dass die Trümmer unserer Gesellschaft unseren Alltag beherrschen. Noch nie war die Stimmung nach dem Zweiten Weltkrieg bedrohlicher. Sei es der Islamische Staat, die Ukraine, unser guter Freund Alexis Tsipras, nur miese Nachrichten beherrschen die Berichterstattung. Kann sich etwas ändern? Ein Präsident der USA, der bald abdanken wird, gleicht einer lahmen Ente. Er kann alles unternehmen was er für richtig hält, das wird kaum etwas nützen. Den anderen Verantwortlichen mangelt es an Charisma. Sie sind brave Verwalter, keine Churchills oder de Gaulles! Alles ist voraussehbar, langweilig und erzeugt einen Eindruck der Hilflosigkeit. Kein Wunder, dass die Völker langsam resignieren. Das wird auch der Fall bei Wladimir Putin werden, wenn er die Wirtschaft seines Landes weiter schleifen lässt. Und wie uns die Geschichte gelehrt hat, kann sich eine trügerische Ruhe in einem Nu in eine Explosion verwandeln. Wie bei einem Vulkan, der ohne Vorwarnung Lava spuckt und tausende von Opfer erzeugt. Solch eine Lage rechtzeitig zu entschärfen wäre die Aufgabe der Politiker. Ich befürchte, dass sie nicht in der Lage sind es zu tun, auch wenn sie sich gegenseitig Küsschen geben und oft per du sind. Sie täuschen uns Harmonie vor, verwischen die wahren Probleme, wie zum Beispiel die üblen Machenschaften der NSA in Europa. Kann man noch von Freundschaft sprechen? Ich befürchte, nein.

Dennoch bin ich der Meinung, dass es besser ist, wenn die Verantwortlichen sich bei einem Bier oder einer Tasse Kaffee treffen, anstatt sich das Gesicht wund zu hauen. Zwar ein sehr teurer Schulausflug, aber besser das, als Konflikte zu schüren. Was wurde in Schloss Elmau erreicht? Viel heiße Luft, dennoch mit einem positiven Wink Richtung Klima-Rettung. Absichtserklärungen, die meistens nicht verwirklicht werden, aber besser das als gar nichts. Bei der Tagung in Oberbayern wurde klar, dass die Machtverhältnisse nicht mehr die gleichen sind wie während des Kalten Krieges. Die Taten von Einzelnen sind sehr viel effizienter geworden, als das Einrücken von Panzern in einem Fremdland. Sie bringen ganze Gesellschaften ins Wanken und können kaum bekämpft werden. Jeder kann sich zum Werkzeug des Bösen verwandeln und für eine Destabilisierung sorgen. Hier wären wir wieder beim Thema Unordnung. Es werden keine Kriegserklärungen benötigt, um Druck zu üben. Es geht darum, die Demokratie zu schwächen, sie zu vernichten und das mit den Mitteln der Willkür und der Intoleranz. Und siehe da, es scheint zu klappen und das stimmt mich sehr nachdenklich, liebe Petra.

Aber es ist sinnlos zu jammern. Jeder sollte sich die Frage stellen, was er gegen solch eine Seuche unternehmen kann? Mit Wirtshaus-Debatten ist es nicht getan. Unmittelbar um uns muss agiert werden. Schön gesagt, aber wie sieht die Realität aus? Viele haben sich dem Konsum unterworfen und tanzen blind um das goldene Kalb. Sie betäuben sich mit Lappalien, die ihnen einen Eindruck des Wohlbefindens vermitteln. Dass sie ihnen die Weitsicht raubt, hat Methode. Es liegt nicht im Interesse der Politik, die Wahrheit zu verkünden, denn sie würde eine miese Stimmung erzeugen. Fun in jeder Form steht im Angebot und siehe da, wir lassen uns davon einlullen. Ich bin bei weitem kein Mensch, liebe Petra, der Trübsal bläst, aber es muss endlich mit den Lügen Schluss gemacht werden, sonst werden wir kaum die Gefahren abwenden können. Und dazu ist jeder gefragt! Es geht vor allem darum, sein eigenes Leben so zu gestalten, dass niemand durch unser Handeln zu Schaden kommt, aber wir sind leider sehr weit davon entfernt. Wer die Asylpolitik in Frage stellt oder ohne zu zucken Produkte der Dritten Welt zu Dumpingpreisen kauft, macht sich zum Täter. Egoismus ist der schlimmste Virus und jeder von uns ist davon befangen – das sollte uns bewusst werden. Mit schönen Parolen ist es nicht getan, wir müssen endlich agieren. Der faire Handel wäre ein erster Schritt und auch eine Bremsung der täglichen Verschwendung. Aber da fällt uns sehr wenig ein.

In diesem Sinne.
Alles Liebe!
Pierre

//pm