Rencontre de Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des affaires étrangères avec Jean-Yves Le Drian à Biarritz, à quelques mètres du lieu, où a lieu la rencontre du G7. Emmanuel Macron a pris cet initiative afin de forcer les protagonistes de la conférence de réagir d’une manière ou d’une autre. Un électrochoc ayant pour but de ramener autour d’une table de négociation Donald Trump. Cela ne sera sûrement pas couronné de succès, mais peut être perçu comme un signal fort, pouvant avant tout apporter la confirmation que l’UE et la Grande-Bretagne ont une attitude différenciée par rapport à l’Iran. « Les leaders du G7 se sont accordés sur deux points: nous ne souhaitons pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire et personne ne souhaite la déstabilisation de la région ni l’escalade, afin d’éviter un conflit militaire » Une déclaration non-confirmée. Tout d’abord il aurait été possible de croire que le G7 avait confié à la France le soin de négocier, ce qui s’avéra être faux. Donald Trump a dit qu’il n’avait pas été question de Téhéran lors des entretiens qu’il a eu avec le président, ce qui a été confirmé par la suite. « Le G7 est un club informel, on ne donne pas de mandat formel à l’un ou à l’autre (…). Je n’ai pas de mandat formel du G7 pour discuter avec l’Iran. (…) Chacun va continuer à agir chacun dans son rôle ». Ceci a été un revers pour Emmanuel Macron, qui avait voulu endosser la veste de médiateur, prouver au monde entier, qu’il faisait tout pour désamorcer une situation des plus tendues. C’est une panne qui n’aurait pas dû se passer. Mais à ce moment on ne savait pas qu’un deuxième coup se préparait : la venue de Mohammad Javad Zarif en marge du G7. Weiterlesen