Vouloir faire mijoter une révolution à petit-feu, n’est pas une méthode très efficace pour amener le changement. Juan Guaido est en train de perdre sa crédibilité. Le putsch qu’il a essayé d’engendrer, a été un échec. Les militaires qui lui avaient soit-disant accordé leur soutien, se sont rétractés. Nicolas Maduro, le président élu, peut pour l’instant se fier à son état-major et à une grande majorité d’officiers, qu’il a gratifié, ainsi que son prédécesseur, Hugo Chávez, de grands privilèges. Ils ont pu se faire leur beurre, ont profité de l’industrie pétrolifère, sont incontournables en ce qui concerne l’économie vénézuélienne. Que peuvent-ils attendre du président auto-nommé? Pour l’instant ils ne semblent pas être enclins de vouloir avoir un changement. „Certaines personnes n’ont pas tenu parole. (…) Cela ne signifie pas qu’elles ne le feront pas sous peu », a expliqué Juan Guaido. Il a ajouté : « Il est évident qu’aujourd’hui, le mécontentement est généralisé et les forces armées n’échappent pas à la règle. Des conversations ont lieu (…) avec des responsables civils et militaires ». Le chef de l’opposition qui a été reconnu par 50 pays, parmi eux les USA, l’Allemagne et la France, a, qu’on le veuille ou non, essuyé un sérieux revers. Ses déclarations sont un signe évident de faiblesse. Je ne vois pour l’instant pas la raison pour laquelle les militaires retourneraient casaque. Sans eux il ne peut pas y avoir changement de régime. Pourquoi se soumettraient-ils à Juan Guaido ? Il est peut-être plus aisé d’avoir affaire à un président vacillant comme Nicolas Maduro, pour lui imposer ses quatre volontés. Les atouts du Venezuela ne sont pas ceux d’une république bananière. Elle peut se passer du parrainage des américains, car Caracas dispose de grandes ressources naturelles, comme le pétrole. Weiterlesen
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Ingérence ou pas ?
Non, je ne veux pas me rendre la vie facile en ce qui concerne le conflit qui oppose au Venezuela le président dit socialiste, Nicolas Maduro, au président dit de la droite, Juan Guaido. Je suis d’avis qu’il faille organiser au plus vite des élections, afin de redonner à la démocratie ses droits, le gouvernement actuel n’étant plus crédible. Il s’agit d’écarter le totalitarisme exercé par l’autocrate qu’est le président « légal ». Je le met en guillemets car il a usurpé encore plus de pouvoir en rendant le parlement, qui est aux mains de l’opposition, caduque. Un acte qui n’a rien à voir avec ce que je nommerais la démocratie. Je peux très bien comprendre le ras-de-bol de Juan Guaido, mais d’aller aussi loin que d’envisager une intervention des USA, c’est un pas que je ne ferais jamais. C’est un peu comme si Marine Le Pen demandait à Matteo Salvini, que les forces armées italiennes occupent la France, afin de chasser Emmanuel Macron. Vous me direz avec la raison que la situation n’est pas la même, mais je ne peux pas m’empêcher de faire la comparaison. Malgré toutes les bonnes raisons d’être en colère, je vois d’un œil plus que méfiant les rencontres qui auront lieu aujourd’hui en Colombie entre le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo et lui. Ainsi que celle prévue avec Mark Pence, le vice-président. Je condamne au plus haut point les échauffourées qui ont eu lieu aux frontières qui ont causé la mort de deux personnes et fait des blessés ainsi que la mise à feu de camions transportant des denrées alimentaires et des médicaments en tentant de passer au Venezuela. Malgré la disette et le manque de soins médicaux, cette aide a aussi un aspect provocateur, car le but de l’administration Trump est d’attiser le conflit, lui donnant une raison d’intervenir militairement. Weiterlesen
Maduro noue envoie aux pives !
Nicolas Maduro ne se soumettra pas à l’ultimatum des sept pays de l’UE, dont l’Allemagne et la France, et n’organisera pas de son propre chef de nouvelles élections. Il est probable qu’aujourd’hui ces pays européens reconnaîtront Juan Guaido, le président auto-proclamé du Venezuela. En outre Donald Trump a déclaré hier, qu’il pouvait aussi être dans les options des USA d’intervenir avec son armée dans ce conflit. Pourquoi cette escalade? Si il n’y avait pas d’or noir, personne ne se préoccuperait de cette nation. On laisserait faire sans avoir l’intention d’intervenir sous quelle forme qu’il soit. Même si je suis complètement opposé au président Maduro, qui crache sur les prérogatives du peuple en ignorant complètement la majorité de l’opposition à la chambre des députés, je ne peux pas m’empêcher de nommer notre attitude, comme étant une ingérence dans les affaires intérieures d’un tiers-pays. Je ne sais pas si nous nous rendons ainsi un service, d’autant plus que l’initiative de Juan Guaido peut être considérée comme un coup d’État. Même si ce geste est politiquement légitime, il l‘est moins du point de vue juridique. Il n’est pas à exclure qu’il puisse s’ensuivre une guerre civile. Et ceci en Amérique latine, un continent, où les autocrates ne sont pas une exception, où l’arbitraire est souvent de mise. Comme c’est aussi le cas en Europe, l’extrême-droite gagne des points, comme cela a été le cas au Brésil avec l’élection du néofasciste Jair Bolsonaro. Je pense que c’est une raison d’agir avec le maximum de doigté, de ne pas jeter de l’huile dans le feu. Une fois de plus la démocratie est sur le ballant. On ne peut pas faire voter constamment le peuple, pour obtenir à force d’usure, un résultat escompté. Weiterlesen
Et je m’en mêle !
Ce matin je me demande si cela apporte quelque chose de se mêler de l’extérieur dans un conflit comme celui du Venezuela ? C’est une ingérence dans les affaires intérieures d’un pays. On ne peut pas le nier ! Mais cette réponse ne me sied pas non plus. Je vais essayer d’aborder de plus près cette question qui est fondamentale dans les rapports humains. Il ne se passe pour ainsi dire pas un mois, où dans la rubrique des faits divers d’un journal ou sur un blog, le public apprend qu’une fois de plus une personne a été molestée dans la rue ou dans un métro. Pour la plupart du temps, ceux qui étaient les spectateurs sont passés outres ou sont restés rivés sur leurs sièges. Ils ne sont pas intervenus comme la loi les y forcerait. Une non-assistance à personne en danger est punissable, bien s’en faut. Dans un tel cas, il y a clarté. Mais en ce qui concerne l’attitude à prendre en politique internationale, les avis sont partagés. Et le Venezuela ? Il y aurait, si je prends le droit pénal, assez d’éléments pour une intervention extérieure. Le peuple vit dans la disette, la violence est au rendez-vous. Le président Maduro fait tout pour brimer ses adversaires, un recours incessant à la force. Puis il y a la demande indirecte à l’aide de Juan Guaido, le leader de l’opposition qui s’est auto-nommé chef de l’État. Donald Trump n’a pas manqué le coche et l’a reconnu. Les Russes, les Chinois, les Turques quant à eux, continuent de soutenir l’autocrate dit socialiste de Caracas. Et l’UE ? Elle serait du côté de Guaido, mais à condition qu’il organise au plus vite de nouvelles élections. Il est évident que Nicolas Maduro ne saute pas de joie. Après des élections manipulées, il se sent nommé en toute légitimité, même si un nombre colossal d’électeurs ne se sont pas rendus aux urnes par protestation. Les candidats potentiels de l’opposition étaient soit en taule ou ne se sont pas présentés, parce qu’ils étaient soumis à des menaces. Weiterlesen
Gefährliche Zeiten
Raketen-Experten zufolge rechnet man nicht mit einer echten militärischen Auseinandersetzung zwischen Nordkorea und den USA (Robert Schmucker, Deutschland).
Nordkorea könne einige Raketen in Richtung Guam schießen, sogar eine Rakete in Richtung USA starten.
Solch eine Rakete könne aber nicht mehr als eine kleine Nutzlast tragen; mehr könne es auch nicht sein.
Bei den jüngsten Tests der Nordkoreaner sind die Raketen nicht weit, sondern nur hoch geflogen .
Die Militärs um Machthaber Kim Jong Un hätten sie hochgeschossen, damit sie in seiner Nähe runterkommen, denn wenn man eine Rakete weit schieße, und der Wiedereintrittskörper runterkomme, dann müsse man ihn beim Testen aus dem Meer holen und untersuchen.
Die Nordkoreaner haben aber keine Marinekräfte zur Bergung von Raketenteilen aus dem Meer. Derartige Maßnahmen sind nicht erfolgt. In einem solchen Fall besteht Gefahr, dass das Kriegsgerät in die Hände anderer Nationen fällt. Nordkorea versucht hingegen durch Steilschüsse zu vermeiden, dass man erkennt, zu was das Land in der Lage ist. Und das ist nicht allzu viel.
US-Präsident Donald Trump lässt den Konflikt vor allem mit Worten eskalieren. Warum sollte er einen Atomkrieg anfangen?! Es bringt keinem etwas, hätte im Endeffekt die atomare Verseuchung der Region für mehre hunderttausend Jahre zur Folge, unabhängig von den weltweiten Auswirkungen eines solchen Konfliktes.
Die USA müssen aber reagieren. Politik bedient sich des Werkzeuges des Wortes. Sagt Kim, er schicke Raketen gegen die USA oder deren exterritoriale Gebiete, dann muss die amerikanische Regierung reagieren.
Es gibt aber auch andere Alternativen. Eine wäre – von Amtsvorgänger Barack Obama praktiziert -, die Provokationen des nordkoreanischen Machthabers Kim Jong Un zu ignorieren. „Unartige Kinder“ machen Dinge, um Aufmerksamkeit zu erhalten. Bei Kim ist das genauso: Er will Aufmerksamkeit! Präsident Trumps Reaktion ist also falsch. Zumal sie, betreffend den Tweet, nicht mit seinem Stab abgesprochen war.
Die Region Korea wird in Zukunft nicht stabiler werden. Südkorea will sich nicht mit Nordkorea vereinen, China und Russland wollen Nordkorea erhalten. Die Frage bleibt, ob eventuell ein interner Umsturz gelingen könnte; hierfür gibt es momentan keine Anhaltspunkte.
Sollte das Regime in Pjöngjang fallen, könnten viele Nordkoreaner nach China und Südkorea flüchten. Zudem würde die Einflusszone der Vereinigten Staaten, die eng mit Südkorea verbündet sind, dann bis an die Grenzen Russlands und Chinas heranreichen. Dies steht überhaupt nicht im Interesse Chinas, das vor einiger Zeit schon Truppen an der Grenze zu Nordkorea aufgefahren hatte.
Es kam neulich zu einem Telefonat der Staatschefs Chinas und der USA. Hier wurde betont, beide Seiten seien sich einig, dass Nordkorea seine Provokationen und Eskalationen beenden müsse. China und die USA hielten an ihrem Ziel einer atomwaffenfreien Koreanischen Halbinsel fest, heißt es in einer Verlautbarung.
Chinas Präsident Xi Jinping hat US-Präsident Trump in dem Telefonat zur Mäßigung im Atomstreit mit Nordkorea aufgefordert. Trump müsse „Worte und Taten“ vermeiden, welche die ohnehin angespannte Lage auf der Koreanischen Halbinsel verschlimmerten.
China ist der engste Verbündete Pjöngjangs. Vergangenes Wochenende hatte Peking allerdings im UNO-Sicherheitsrat einer Verschärfung der Sanktionen gegen Nordkorea zugestimmt. Das chinesische Außenministerium rief die USA und Nordkorea gestern zur Zurückhaltung auf. Trump hatte China in der Vergangenheit hingegen mehrfach vorgeworfen, zu wenig zur Lösung des Konfliktes beizutragen.
Wegen des sich zuspitzenden Atomstreits hat Japan Medienberichten zufolge mit der Stationierung eines Raketenabwehrsystems begonnen.
Jenes werde derzeit in mehreren Städten im Westen des Landes installiert.
Installer démocratiquement la dictature
Nicolá Maduro, le dictateur en herbe du Venezuela, suit l’exemple de ses collègues en essayant de s’emparer démocratiquement du pouvoir pour y installer l’arbitraire. Il suffit de faire élire une assemblée constituante et lui donner le pouvoir de paralyser toutes les instances politiques qui pourraient s’opposer au chef. L’opposition ayant refusé de prendre part à cette mascarade, seuls les fidèles du « messie » y sont représentés. La police et la justice, inféodées au pouvoir, mènent des actions de répression. La résistance s’organise un peu partout dans le pays, parmi eux aussi d’anciens partisans de Hugo Chavez, décédé en 2013. Ce régime n’a rien de socialiste malgré ce que prétend Jean-Luc Mélenchon. La gauche ne peut et ne veut pas soutenir un régime qui se braque contre une partie du peuple, c’est ce qui se passe sous l’égide de Monsieur Maduro. La communauté internationale rejette évidement dialectiquement de tels agissements, mais dans la pratique elle reste assez neutre. Après le Vatican, la France et d’autres pays cherchent à trouver une solution valable afin d’éviter que le sang soit versé. Mais ceux-ci ont été plus moins pris de cours en ce qui concerne la Constituante. Il la cautionneront pas. Je prends cet exemple afin d’ouvrir les yeux à tous qui croient que les choses vont de leur train et qu’il ne faut pas s’en mêler. On invoquera le principe de non-ingérence dans les affaires d’un pays tiers. Mais attentions, ces événements nous concernent car ils peuvent faire effet de taches d’huile sous nos latitudes. Nicolás Maduro est en droit de faire plébisciter une assemblée, mais son élection doit suivre une voie démocratique. Weiterlesen