Ce matin je me demande si cela apporte quelque chose de se mêler de l’extérieur dans un conflit comme celui du Venezuela ? C’est une ingérence dans les affaires intérieures d’un pays. On ne peut pas le nier ! Mais cette réponse ne me sied pas non plus. Je vais essayer d’aborder de plus près cette question qui est fondamentale dans les rapports humains. Il ne se passe pour ainsi dire pas un mois, où dans la rubrique des faits divers d’un journal ou sur un blog, le public apprend qu’une fois de plus une personne a été molestée dans la rue ou dans un métro. Pour la plupart du temps, ceux qui étaient les spectateurs sont passés outres ou sont restés rivés sur leurs sièges. Ils ne sont pas intervenus comme la loi les y forcerait. Une non-assistance à personne en danger est punissable, bien s’en faut. Dans un tel cas, il y a clarté. Mais en ce qui concerne l’attitude à prendre en politique internationale, les avis sont partagés. Et le Venezuela ? Il y aurait, si je prends le droit pénal, assez d’éléments pour une intervention extérieure. Le peuple vit dans la disette, la violence est au rendez-vous. Le président Maduro fait tout pour brimer ses adversaires, un recours incessant à la force. Puis il y a la demande indirecte à l’aide de Juan Guaido, le leader de l’opposition qui s’est auto-nommé chef de l’État. Donald Trump n’a pas manqué le coche et l’a reconnu. Les Russes, les Chinois, les Turques quant à eux, continuent de soutenir l’autocrate dit socialiste de Caracas. Et l’UE ? Elle serait du côté de Guaido, mais à condition qu’il organise au plus vite de nouvelles élections. Il est évident que Nicolas Maduro ne saute pas de joie. Après des élections manipulées, il se sent nommé en toute légitimité, même si un nombre colossal d’électeurs ne se sont pas rendus aux urnes par protestation. Les candidats potentiels de l’opposition étaient soit en taule ou ne se sont pas présentés, parce qu’ils étaient soumis à des menaces. Weiterlesen

C’est si simple que cela, je me suis levé heureux ce matin. Heureux que la jeune équipe de France reçoive de la main des officiels, le trophée tant convoité de champion du monde de football. Que la jeunesse ait triomphé est une source de satisfaction pour moi. Je crois en elle, malgré les grincheux qui prétendent sans arrêt qu’elle est dévoyée. C’est elle qui me donne l’espoir de tenir le coup malgré mes maux, qui reviennent malheureusement au pas de course. Je suis rivé devant mon ordinateur. Il est cinq heures du matin. Les courbatures et ma vessie m’ont chassé du lit ! Mais peu importe, je garde comme image forte le président de la république sous une pluie battante à Moscou, embrassant les joueurs dans un élan de spontanéité. Je sais, il y a tout un lot de jeunes vieillards qui mettent au pilori un tel élan de joie. Il y a toute cette chienlit de racistes, qui ne trouvent rien de mieux « que de faire de l’esprit » sur le dos « des nègres », à mes yeux des individus perturbateurs plus que méprisables qui se font passer, à cause de leur couleur de peau, comme les sauveurs de la civilisation judéo-chrétienne, et ceci tout en étant aussi antisémite. Toute cette frange immonde de la société, qui appelle de ses vœux la réinstauration des camps de la mort et l’emploi du Zyklon b pour anéantir les migrants.

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