Donald Trump se croit en mesure de défier le soleil, car il se prend pour lui. L’autre qui se fait éclipser par la lune est un faible reflet, de ce qu’il est lui, le roi-soleil. Il n’est pas du genre à prendre des lunettes de soleil pour se protéger les yeux. Non, il regarde fixement cet usurpateur qui ose le mettre en question. Lui qui devrait montrer l’exemple à la nation toute entière, ne tient aucun compte des recommandations des ophtalmologues qui ont mis en garde la population contre les risques d’aveuglement qu’une observation sans protection peut occasionner. Je trouve cette attitude assez symbolique pour le personnage. Il se met au-dessus de toutes les lois naturelles. C’est lui qui décide ce qui est bon ou pas. Le réchauffement de la planète n’existe pas. Ce sont les communistes qui ont inventé de telles lubies. Des saboteurs ! Ses amis cagoulés ne le contrediront pas. Lorsqu’on est blanc, on n’aime pas les ténèbres. C’est bien la raison pourquoi ils témoignent tant de reconnaissance au roi-soleil. Le pire dans tout cela est de voir le président sur un balcon de la Maison Blanche en compagnie de son plus jeune fils, qui suit l’exemple de son père, et essaie de fixer l’astre sans lunettes pour braver le destin. C’est vraiment là qu’il est permis de se demander si le papa a tout son esprit ? Ce qui se passe-là explique assez bien la démarche insensée de ce démagogue. À force de se regarder dans un miroir, il oublie qui il est : un être assez inculte qui semble parfois perdre sa raison. Une personne qui se met personnellement en danger pour jouer aux machos. Tant que cela n’engage que lui, cela regarde. Mais comme il est à la tête des USA, il risque d’attirer des millions de gens dans le malheur. Weiterlesen

Que veulent les Français ? D’habitude ils semblent être contre les chefs, mais en ce qui concerne Emmanuel Macron, ils désirent qu’il ait ses qualités. Est-ce une contradiction pour des gens qui se sentent avant tous des rebelles dans un système établi ? Le patron est souvent mis au pilori, pourquoi n’en serait-il pas de même avec le président de la République ? Il doit y avoir un certain désarroi chez les citoyens qui normalement passent leur temps à déboulonner certaines hiérarchies. Est-ce le sentiment de butter sur un mur de béton, de ne pas savoir comment s’en tirer ? Il en va constamment de la situation sociale de larges couches de la population. Normalement une personne indépendante devrait trouver autre chose que des portes clauses. Elles existent certes dans la réalité elles sont plutôt du domaine de l’imaginaire. Ce n’est que lorsqu’on est pris dans un filet, qu’on appelle à l’aide. C’est la recherche de l’être providentiel qui d’un coup de baguette magique peut nous sauver tous. Il est dangereux d’attendre trop de la collectivité car elle aussi se compose de lucioles qui brillent qu’un temps très limité. De croire que l’État peut tout est faire est une marque de naïveté. De même en ce qui concerne le président. Il n’est qu’un homme et malgré sa bonne volonté il ne peut pas tout assumer. Je pense qu’il serait néfaste d’attendre trop de lui. Cela pourrait le paralyser et c’est vraiment ce qu’il faut éviter. Un bon chef a besoin d’une certaine marche de manœuvre s’il veut agir dans l’intérêt de tous. C’est aussi faire acte de facilité de vouloir remettre son propre avenir en ses mains. Non, il faut que tout le monde mette du sien afin qu’il réussisse. Emmanuel Macron sait bien qu’on attend de lui de la rigueur. Que sa parole ne peut pas être mis en doute, même si tout ne plaît pas. Weiterlesen

Gedanken reiten auf dem Wind,

rasen dahin, wirbeln.

Lass sie ziehen,

ich will sie fangen,

bewundern ihre Schönheit!

War es bei den Indern?

Das Rauschen der Blätter,

das erste Gedicht?

Wer wollte es benennen?

Der Wind selbst, er ist frei!

Antik war der Versuch,

es zu zähmen.

Der Philosoph strebte nach Erkenntnis,

wollte es ordnen, seinen Platz geben.

Zehren wir noch heute davon.

Der Geist in der Flasche

strebt doch nach Freiheit.

Sein Zauber wird uns

nur in Gefangenschaft gewahr,

einmal frei, zieht es dahin.

Wehe, wenn das Gefäß bricht!

Droht doch Armut im Geiste.

Worte zu schauen, heißt sie zähmen.

Freie Lettern trägt der Wind davon,

sie reiten …

Lorsqu’on observe les efforts des partis en dérives pour se redéfinir, il y a de quoi être songeur. Le PR se demande quelle route il doit suivre, celui du néolibéralisme ou d’un certain protectionnisme ? Doit-il satisfaire les euro-septiques ou au contraire jouer à fond la carte bruxelloise ? Tout cela ressemble à du clientélisme. Il s’agirait tout d’abord de défendre des valeurs, pour lesquelles on est prêt à se battre, car elles représentent les convictions d’une famille politique. Rien de tel ! On veut attirer l’électeur comme un ours avec du miel. C’est le contraire qui devrait se passer. Faire passer des idées et se battre pour elles. On a l’impression que les vaincus n’ont pas pris en compte le verdict des électeurs. Tous ces louvoiements sont la triste preuve du manque d’imagination. On pense encore dans des schémas traditionnels et pourtant il faudrait analyser ce qui se passe actuellement dans le monde… Plus que jamais ! Afin de remettre le bateau à flots, les dirigeants devront jeter les conventions par dessus bord. Lorsqu’il est question d’écrire un programme qui tient compte des technologies de pointe, de définir qu’elle serait la vie de chacun par rapport à elles, la plupart des partis sont plus ou moins désarçonnés. Ils parlent en grandes lignes de la révolution numérique, mais ont bien du mal à être vraiment concrets. Il est vrai que l’évolution est tellement rapide, qu’il est difficile de prendre le temps nécessaire de réfléchir au pourquoi. Et ce serait vraiment là qu’il faudrait commencer. Il serait opportun de faire de la philosophie avant d’entrer dans la logistique. Il ne s’agit pas de gérer l’acquis, mais de montrer assez de créativité afin d’anticiper l’avenir. Je pense qu’à la place du PR à droite ou du PS à gauche, je prendrais tous d’abord le temps d’organiser des colloques avec des penseurs venant du monde entier. Weiterlesen

Stephen Bannon a dû prendre son chapeau. Il ne sera plus le conseiller stratégique de Donald Trump. Cela ne veut pas dire à mon avis que l’extrême-droite quitte la Maison Blanche. Ce sera dorénavant le patron lui-même qui sera aux commandes. Il ne faut donc pas triompher. Je suis persuadé que ce n’est pas l’attitude du président envers la Corée du Nord qui aura été déterminante. Bannon s’est toujours déclaré contre l’interventionnisme. C’était le grand défenseur d’un replis des USA sur eux-mêmes, ce qui n’est pas contradictoire avec les visées isolationnistes du boss. Je pense que ce sont les événements de Charlottesville qui ont été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres au sein de l’équipe gouvernementale. Stephen Bannon l’a incité en son temps à faire route commune avec des gens pour qui le nazisme et le racisme étaient une qualité. Maintenant le président remarque que cette prise de position est un boulet à son pied. Mais est-il capable de le comprendre ? Sa valse-hésitation a démontré qu’il ne maîtrisait en aucune manière l’analyse politique. Heureusement que Trump n’est pas un Hitler. Il n’a pas son cynisme et même s’il fait des ronds-de jambe dans cette direction, il n’a pas la stature nécessaire pour jouer à Satan. Il a plutôt l’envergure d’un larbin, d’un opportuniste qui par les moyens de la provocation cherche à gagner du panache. Et Stephen Bannon ? Il aurait peut-être voulu être son Josef Goebbels, mais il a choisi le faux maître. Puis il y a à mes yeux quelque chose d’essentielle, je ne pense pas qu’au fond de lui-même Trump soit d’une nature discriminatoire. Aurait-il accepté que sa fille Ivanca épouse un juif, qu’elle se convertisse et que ses enfants soient de confession mosaïque ? Son gendre Jared Corey Kushner est un de ses principaux conseillers. Avec sa femme ils représentent l’aile plutôt libérale. Weiterlesen

Mes pensées vont tout d’abord au 13 morts et leurs familles ainsi qu’au 80 blessés de l’attentat des Ramblas à Barcelone. Pendait que j’écris ces lignes, la police a abattu quatre terroristes présumés à Cambrils, au Sud de la métropole de la Catalogne. Il y a eu deux arrestations. Les habitants ont été priés de rester chez eux. Probablement les opérations sont encore en cours en ce moment. Une fois de plus une ville européenne est frappée par les islamistes qui ont par l’entremise de l’EI confirmé qu’ils étaient bien à l’origine de cet horrible attentat. Et pour le journaliste que je suis, les mots se répètent que ce soit à Berlin, Paris, Nice, Londres ou ailleurs. Je ne peux que répéter que personne ne peut aujourd’hui vivre en sûreté. Et c’est justement cela que veulent obtenir les terroristes. Même si nous nous retranchions dans une forteresse, cela ne servirait pas grand chose. Il y aura à nouveau des politiciens qui à corps et à cris réclameront des mesures draconiennes, d’autres cracheront du venin en proclamant : « Il n’y a qu’à… ». Des paroles creuses qui n’apportent aucunes solutions. Mêmes si les effectifs des forces de l’ordre étaient augmentés, tout continuerait à stagner. Je viens de lire une nouvelle sur le site internet du Monde : « Six civils et un policier ont été blessés quand une voiture a foncé dans la foule dans la station balnéaire de Cambrils, à 120 km au sud de Barcelone, avant d’être arrêtée par les tirs de la police, ont rapporté les autorités. ». La preuve que nous avons affaire à une opération de plus grande envergure. Je trouverais mal à propos de vouloir donner « de bons conseils ». Mais une chose est certaine, lorsqu’un président n’a aucun complexe à répandre la haine, il ne faut pas s’étonner qu’il ne puisse pas avoir de répit. Nous sommes tous plongés dans une telle ambiance de violence, qu’il est presque impossible de l’endiguer. Weiterlesen

As Winston Churchill once said: „History is written by the victors“. Generally President Trump is not known as a student of history. But yesterday, during a combative exchange with reporters at Trump Tower in New York, he unwittingly waded into a complex debate about history and memory that has roiled college campuses and numerous cities over the past several years.

Asked about the white nationalist rally that ended in violence last weekend in Charlottesville, Va., Mr. Trump defended some who had gathered to protect a statue of Robert E. Lee, and criticized the „alt-left“ counter protesters who had confronted them.

„Many of those people were there to protest the taking down of the statue of Robert E. Lee,“ Mr. Trump said. „So this week, it is Robert E. Lee. I noticed that Stonewall Jackson is coming down.“

George Washington and Thomas Jefferson, the president noted, were also slave owners. „I wonder, is it George Washington next week?“ the president said. „And is it Thomas Jefferson the week after?“

„You know, you really do have to ask yourself, where does it stop?“ he added, comparing the removal of statues to „changing history.“

Mr. Trump’s comments drew strongly negative reactions on Twitter from many historians, who condemned his „false equivalence“ between the white nationalists and the counter protesters.

It´s an important question: Where does it stop?! And – just what counts as erasing history – is a question that scholars and others have found themselves asking, in much more nuanced ways, as calls have come to remove monuments not just to the Confederacy, but to erstwhile liberal heroes and pillars of the Democratic Party like Andrew Jackson (a slave owner who, as president, signed the Indian Removal Act of 1830, which led to the forced relocation of tens of thousands of Native Americans) and Woodrow Wilson (who as president oversaw the segregation of the federal bureaucracy).

„The debates that started two or three years ago have saturated the culture so much that even the president is now talking about them,“ a professor of history at Yale stated, which earlier this year announced that it would remove John C. Calhoun’s name from a residential college.

Annette Gordon-Reed, a professor of history and law at Harvard, who is credited with breaking down the wall of resistance among historians to the idea that Jefferson had a sexual relationship with Sally Hemings, said that the answer to President Trump’s hypothetical question about whether getting rid of Lee and Jackson also meant junking Washington and Jefferson was a simple „No!“

There is a crucial difference between leaders like Washington and Jefferson, imperfect men who helped create the United States, she explained, and Confederate generals like Jackson and Lee, whose main historical significance is that they took up arms against it.

Gordon-Reed said, that this was not about the personality of an individual and his or her flaws. It was about men who organized a system of government to maintain a system of slavery and to destroy the American union.

As for the idea of erasing history, it’s a possibility that most scholars do not take lightly. But the director of the American Historical Association, said that the president’s comments failed to recognize the difference between history and memory, which is always shifting.

Altering monuments did not mean changing history. „You’re changing how we remember history.“

Some critics of Confederate monuments have called for them to be moved to museums, rather than destroyed, or even left in place and reinterpreted, to explain the context in which they were created. Most Confederate monuments were constructed in two periods: the 1890s, as Jim Crow had been established, and in the 1950s, during a period of mass Southern resistance to the civil rights movement.

But what does „remembering history“ mean? It is our historical consciousness. Removing statues also means to whitewash our history by pretending that some things never happened. Is that our future way to deal with facts!?

I look at the situation in the southern states of America with sadness. Why are the liberals pulling down statues of their historical leaders and heroes?! They should be left alone, as they are part of our history. Whether you like them or not, has nothing to do with the fact, that these people once existed- and they did act! So they made history. It´s not up to us, living today, trying to change those things, what we actually can´t. We as contemporaries of today do not have the right to vandalize or destroy these statues and monuments being set to make us memorize historical facts.

Don´t forget: destroying monuments is also a way groups like ISIS deal with history.

And we are not like them …

 

 

Au mois de mai de cette année, Donald Trump a au cours d’une conversation téléphonique avec le président des Philippines, Rodrigo Duterte, félicité ce dernier pour la justice qu’il faisait régner dans son pays. Pour combattre les trafiquants de drogues il les fait tuer séance-tenante sans aucune forme de procès et s’il y avait des innocents parmi eux, peu importe. Depuis son avènement au pouvoir, il a fait assassiné plus 3400 personnes, certaines de ses propres mains. Hier la police a fait le carton : 32 soit-disant criminels ont été massacrés. Le tout se passe en dehors de toute légalité. Un système que les SA puis ensuite les SS ont appliqué. Au lieu de se démarquer de telles pratiques qui contredisent toute éthique démocratique, Trump se rend complice. De même en ce qui concerne ses sympathies pour le Klu-Klux-Kan, les néonazis américains, qui ont aussi scandé leur haine contre les juifs. Dans ce cas-là le président devrait cautionner, s’il était conséquent, que son gendre et ses petits-enfants passent à la chambre à gaz. Ce qui se déroule en ce moment pourrait sonner le glas de la démocratie. On se demande combien de temps encore les Américains pourront accepter une telle attitude. Rodrigo Duterte semble appliquer, ce que Trump voudrait bien faire aux USA, s’il avait complètement les mains libres. Il n’y a qu’un pas à faire pour inciter la police d’abattre le plus de noirs possible qui sont probablement pour lui de la vermine. Je pense qu’il est du devoir d’un peuple en partie adulte, de combattre le plus énergiquement possible ce genre de pensées. Tuer des délinquants de couleur pour faire régner la paix des blancs, quelle ignominie !  À quand à nouveau la ségrégation raciale? Weiterlesen