La conception du droit international à la Trump est nauséabonde. Son attitude quant à la reconnaissance des territoires occupés par Israël est à mon avis félonne, illégale, arbitraire. C’est un peu comme si les États-Unis avaient cautionné l’annexion de la France par les troupes nazies. Un exemple peut-être assez brutal, mais qui démontre une fois de plus que la loi du plus fort prime. Je ne crois pas qu’il rende un service à l’État hébreux en agissant de la sorte. Vouloir légaliser ce que je désignerais comme un agissement tombant sous la rubrique « néocolonialisme » ne peut pas être positif car il blesse les droits de l’homme. Je ne peux dans ce contexte que soutenir la cause palestinienne, car elle institutionnellement correcte. Si les USA cautionne le rapt, cela ne peut qu’être néfaste, aussi pour d’autres pays. Cela n’a plus rien à voir avec la démocratie. Tout cela me met hors de moi, car cela détruit la conception que j’ai de l’équité, de la moralité. Cela voudrait dire que je place un voleur sur un piédestal, que je le vénère pour avoir lésé des tiers. Ce n’est pas ainsi qu’on propage la paix dans le monde. Tout cela sera un boomerang qui atteindra un jour Israël de plein fouet, ce que personne ne peut souhaiter. Aussi bien les Juifs que les Arabes ont un droit légitime de vivre dans cette région et de s’y sentir en paix, ce qui est loin d’être le cas. En reconnaissant l’annexion des territoires palestiniens, Donald Trump jette de l’huile dans le feu. Comme vous pouvez vous rendre le compte, je suis outré, car je vois plus de base morale dans la politique. Je vois plus que de la piraterie et cela me dégoûte. D’agir ainsi c’est cautionner la criminalité. Je ne vois pas d’autres solutions que de créer deux États dans cette régions, deux entités qui travaillent la main dans la main et qui voient leur avenir dans la coopération, non dans la guerre. Weiterlesen

Au mois de mai de cette année, Donald Trump a au cours d’une conversation téléphonique avec le président des Philippines, Rodrigo Duterte, félicité ce dernier pour la justice qu’il faisait régner dans son pays. Pour combattre les trafiquants de drogues il les fait tuer séance-tenante sans aucune forme de procès et s’il y avait des innocents parmi eux, peu importe. Depuis son avènement au pouvoir, il a fait assassiné plus 3400 personnes, certaines de ses propres mains. Hier la police a fait le carton : 32 soit-disant criminels ont été massacrés. Le tout se passe en dehors de toute légalité. Un système que les SA puis ensuite les SS ont appliqué. Au lieu de se démarquer de telles pratiques qui contredisent toute éthique démocratique, Trump se rend complice. De même en ce qui concerne ses sympathies pour le Klu-Klux-Kan, les néonazis américains, qui ont aussi scandé leur haine contre les juifs. Dans ce cas-là le président devrait cautionner, s’il était conséquent, que son gendre et ses petits-enfants passent à la chambre à gaz. Ce qui se déroule en ce moment pourrait sonner le glas de la démocratie. On se demande combien de temps encore les Américains pourront accepter une telle attitude. Rodrigo Duterte semble appliquer, ce que Trump voudrait bien faire aux USA, s’il avait complètement les mains libres. Il n’y a qu’un pas à faire pour inciter la police d’abattre le plus de noirs possible qui sont probablement pour lui de la vermine. Je pense qu’il est du devoir d’un peuple en partie adulte, de combattre le plus énergiquement possible ce genre de pensées. Tuer des délinquants de couleur pour faire régner la paix des blancs, quelle ignominie !  À quand à nouveau la ségrégation raciale? Weiterlesen

Lorsque de grosses têtes font l’analyse des drames qui se passent quotidiennement en ce qui concerne les réfugiés cherchant à atteindre l’Europe, cela se passe dans une ambiance feutrée, hantée par des personnes n’ayant rien à craindre, des « gros plein de soupe ». J’ai personnellement aussi du mal à m’imaginer ce que je ferais, si j’étais dans une situation analogue à tous ceux qui cherchent enfin le droit de vivre décemment. Probablement je n’agirais pas autrement, peu importe les raisons de mon exil. Lorsqu’il y a personne en danger, il est du devoir de tous, de tout mettre en œuvre pour le sauver. Dans un tel contexte je trouve peu appétissant de vouloir faire une sélection entre ceux qui ont fui leur pays pour cause de guerre et ceux qui n’ont rien à se mettre sous la dent. Dans les deux cas, ce sont pour la plupart du temps des raisons politiques qui ont déclenché ces drames. Lorsque des hommes d’affaires peu scrupuleux exigent des paysans africains qu’ils utilisent des semences génétiquement manipulées, qui ne serviront qu’une seule fois, c’est un scandale. Une multinationale américaine se frotte les mains, car les prix ont explosé. Le résultat : un grand nombre d’agriculteurs ont été acculés à la ruine. L’occasion de s’emparer de leurs terrains. Weiterlesen