Recep Tayyip Erdogan ne pouvait pas ne pas intervenir, tout au moins à ses yeux. Le combat qu’il mène depuis des années contre les Kurdes doit trouver son apogée à la frontière entre son pays et la Syrie. Les milices, alliées des USA, avaient combattu avec succès l’EI. Maintenant Trump les a lâché, commettant une fois de plus une bévue dans le domaine de la politique étrangère. Il donne, malgré ses déclarations contradictoires, l’aval à la Turquie, afin qu’elle mène une action vengeresse contre les Kurdes. On ne peut qu’espérer qu’ils ne subiront pas le sort des Arméniens pendant les années 1915 et 1916, où entre 800000 et 1,2 millions de personnes ont été massacrées. Une fois de plus il s’agit d’une stratégie hégémonique qui consiste à refaire revivre l’Empire ottoman. N’oublions pas que les Turcs occupaient le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. Le rêve du grand turc doit hanter les nuits de Recep Tayyip Erdogan, qui est un mégalomane et de qui on ne peut pas attendre de la pondération. Il met consciemment le feu aux poudres et est soutenu par un président américain qui n’a pas les compétences intellectuelles pour jauger l’impacte d’une telle décision. Un communiqué du gouvernement français démontre l’inquiétude qui règne actuellement en Europe. « La France réitère sa ferme condamnation de l’offensive unilatérale engagée par la Turquie dans le Nord-Est de la Syrie– Elle remet en cause les efforts sécuritaires et de stabilisation de la coalition globale contre Daech. Elle entraîne des conséquences humanitaires importantes. Elle porte donc atteinte à la sécurité des européens ». Weiterlesen

Le projet de construction du réacteur à neutrons rapides « Astrid » a été stoppé par le Commissariat à l’énergie atomique. Il n’y aura donc pas de quatrième génération si cet arrêté est définitivement entériné. C’était un réacteur refroidi au sodium qui devait être construit à Marcoule dans le Gard. L’objectif était d’utiliser comme combustible le plutonium et l’uranium appauvri, de recycler des déchets nucléaires stockés à la Hague dans le département de la Manche. En soit un projet ayant une certaine logique, mais qui n’aurait en aucun cas favorisé « l’éloignement » de la France en ce qui concerne l’énergie atomique. Est-ce un revirement de politique ? Ou une décision avant tout technique. Depuis 2017, 738 millions ont été investis dans ce projet, dont 500 proviennent du grand emprunt du Programme d’investissement d’avenir. Je ne vais pas me concentrer sur les détails de cette décision, plutôt essayer de constater s’il y a un changement de philosophie en ce qui concerne les nouvelles énergies. Il est évidant que la France se trouve dans un grand dilemme du fait qu’il n’y a pas eu diversification dans ce domaine. Comme on le sait le nucléaire est la principale source en ce qui concerne la production électrique. Une reconversion n’est donc pas évidente, comme le démontre avec quelles réticences l’arrêt de la centrale de Fessenheim en Alsace par exemple se déroule. Il est évident que la population dans son ensemble n’est pas vraiment consciente quels dangers résultent de cette technique, qui était à ses débuts révolutionnaire et peu polluante. Weiterlesen

D’après les dernières informations que j’ai lues ce matin, les soudures de la centrale nucléaire de Flamanville, dans le département de la Manche, sont d’une qualité inférieure ce qui inquiète l’EDF. Je me souviens des questions qui ont été évoquées à l’époque au sujet de certains réacteurs se trouvant à deux pas de chez moi en France. Vivant à proximité du CERN, aux portes de Genève, j’ai été mis en relation lors d’un tournage d’un film avec des physiciens qui me firent la remarque que la politique des gouvernements successifs était plus que risquée. Ils étaient des anti-nucléaires, car ils se rendaient parfaitement compte, qu’une catastrophe pouvait être provoquée justement par une rupture d’une soudure. Une des grande panne du CERN, qui avait paralysé tout le système de recherche pendant des mois et qui avait coûté les yeux de la tête, avait été un défaut sur une des pièces composant le cyclotron long de 27 kilomètres. Pas plus de 50 centimètres ! Ceci pour démontrer ce qui pourrait déclencher un drame dans une centrale atomique. Au CERN, il n’y a aucun danger, car les recherches ne sont en aucun cas polluantes, car il n’est pas question de fusion nucléaire. Donc un risque zéro, malgré certaines polémiques ! Je veux ainsi démontrer que la moindre erreur humaine peut être la cause d’une pollution qui pourrait être à l’égale de celle de Fukushima au Japon. Nul n’est à l’abri d’une défaillance humain, comme elle a eu lieu à Tchernobyl, où des scientifiques ont fait un test de sécurité. Nous en connaissons les conséquences. Weiterlesen

Pour une fois nous n’avons plus à faire à un bonsaï en France, mais bien à un personnage qui hait le mot petit, qui est la démonstration de la réduction dans tout ce qui concerne la vie. Mais pas seulement, il peut être aussi une marque d’amour. Il ne me viendrait pas à l’idée d’appeler Monique ma grande. Mais passons, je ne veux pas parler de vocabulaire aussi tôt ce matin, mais bien d’Emmanuel Macron et son intervention à Davos. Il a bien marqué sa volonté de hisser à nouveau la France, sur le podium sur lequel elle doit être, celle d’une nation phare en Europe, tant pas sa culture, son génie et sa joie de vivre. Il y a certes un long chemin à faire pour arriver au but, mais je suis heureux que l’on déterre à nouveau les armes de l’espérance. Ce n’est pas en pratiquant le défaitisme qu’il est possible de tirer tout aussi bien une personne qu’un pays du trou où les deux se trouvent. Il s’agit d’œuvrer comme le Général de Gaulle. Le pays se trouvait alors dans une situation bien plus néfaste. La guerre d’Algérie causait de plus en plus de victimes, la population était divisée et les affaires n’étaient pas au beau fixe. Puis la myriade de gouvernements qui n’en finissaient de se former. C’était tout le contraire d’une stabilité politique. En peu de temps, le général a réussi de tirer la nation de l’ornière, où elle se trouvait, mieux encore de lui donner le lustre qu’elle méritait. Il s’ensuivit une dynamique qui fit de la France un pays en pleine expansion. C’est de là que vinrent des initiatives qui devaient la marquer pour toujours. Celle du progrès technologique sans pour autant négliger la culture. Je pense qu’Emmanuel Macron suit une démarche identique. Weiterlesen

Après avoir vu sur la deux les obsèques de Johnny Halliday, je suis entrain d’écrire un hommage en écoutant un concerto de violon de Jean-Sébastien Bach. Je ne serais pas étonné s’il avait aimé cette musique, qui aurait pu accompagner le convoi funèbre. Comme adepte de la musique classique, du jazz et du heavy metal, j’ai connu des rockers qui avant leur concert jouaient ou de la musique baroque ou du flamenco comme certains musiciens du groupe « Rammstein ». Je ne sais pas comme il en était chez Johnny Halliday, mais j’ai appris pendant l’émission qu’il aimai certains grands poètes et des monuments comme Brassens ou Brel. Ce que les images impressionnantes mais dignes de ce dernier au-revoir, m’ont démontré que la nation était unie dans sa grande sympathie pour ce chanteur qui ne s’est jamais démarqué du peuple dont il avait été le fils. Il a su unir Belleville au 7ême arrondissement, le mécanicien ayant les main pleine de cambouis à de fin lettrés. Ceci devrait toujours être le devoir des artistes, de rassembler et non de séparer, de mettre du baume sur les blessures. Sans le connaître bien, je pense qu’il a joué ce rôle et c’est bien cela qui m’émeut. Il n’y aurait jamais pu y avoir une telle foule, s’il n’avait pas été un homme d’exception. Il y a des phénomènes qui ne s’expliquent pas. Je pense à tous ces gens qui sont venus souvent de loin pour voir passer sa dépouille dans un cercueil blanc. Malgré la tristesse de beaucoup de personnes, elles se sont mises à chanter. Tout à coup la mort a pris la dimension qu’elle devait avoir, celle de la fête. On ne pouvait pas rendre meilleur hommage à Johnny. Ce fils d’une famille modeste de Belgique, a réussi presque l’impossible, de rassembler ses fans sous le drapeau tricolore. Personne ne se posait plus la question, d’où il venait. Seul le message comptait. Celui d’un pays épris de littérature. Weiterlesen

Le Louvre a jeté son ancre à Abu Dhabi. Emmanuel Macron va inaugurer demain le nouveau musée conçu par Jean Nouvel. 600 œuvres, dont la moitié prêtés par la maison-mère, y sont exposées. Mohamed Khalifa Al Mubarak, le jeune ministre de la culture et du tourisme de l’émirat est fier qu’un Léonard de Vinci, un Monet, un Rothko, un Jackson Pollock, un Van Gogh, ainsi que des objets d’arts de l’islam, des antiquités chinoises ou japonaises puissent être montrées à partir de samedi aux amateurs d’arts. Ce qui caractérise la France est qu’elle considère la culture comme sa meilleures ambassadrice. Je ne connais aucun pays dans le monde, qui met à contribution à ce point l’art dans sa politique étrangère et j’en suis fier. Il est un trait d’union qui a pour but de rapprocher les hommes. Il ne se prête pas à la polémique, mais s’adresse à la sensibilité de tous. Il a le pouvoir de rendre les frontières plus perméables, non pas pour faire passer des terroristes, mais pour unir les hommes et les femmes de bonne volonté. Il contribue à sa manière à donner voie au dialogue. Nous verrons ce que le projet d’Abu Dhabi aura pour conséquences dans la péninsule arabe. Il ne serait pas honnête de ma part d’ignorer les raisons économiques qui ont poussé les politiciens à faire ce geste. Il ne l’aurait probablement pas fait pour le Mali par exemple. Mais pour être juste, il ne faut pas oublier ce que fait la France pour la sauvegarde des patrimoines, aussi en Afrique. Le musée est aussi une réponse politique de taille aux dévastateurs de la culture, comme le sont les terroristes de l’EI. Le but escompté est de démontrer, que l’islam peut accepter l’art, tant qu’Allah ne serve pas de modèle à un peintre. Vouloir prouver théologiquement que le Coran dans son ensemble est opposé à la culture, est une absurdité qu’il faut contrer par tous les moyens disponibles. Weiterlesen

Que veulent les Français ? D’habitude ils semblent être contre les chefs, mais en ce qui concerne Emmanuel Macron, ils désirent qu’il ait ses qualités. Est-ce une contradiction pour des gens qui se sentent avant tous des rebelles dans un système établi ? Le patron est souvent mis au pilori, pourquoi n’en serait-il pas de même avec le président de la République ? Il doit y avoir un certain désarroi chez les citoyens qui normalement passent leur temps à déboulonner certaines hiérarchies. Est-ce le sentiment de butter sur un mur de béton, de ne pas savoir comment s’en tirer ? Il en va constamment de la situation sociale de larges couches de la population. Normalement une personne indépendante devrait trouver autre chose que des portes clauses. Elles existent certes dans la réalité elles sont plutôt du domaine de l’imaginaire. Ce n’est que lorsqu’on est pris dans un filet, qu’on appelle à l’aide. C’est la recherche de l’être providentiel qui d’un coup de baguette magique peut nous sauver tous. Il est dangereux d’attendre trop de la collectivité car elle aussi se compose de lucioles qui brillent qu’un temps très limité. De croire que l’État peut tout est faire est une marque de naïveté. De même en ce qui concerne le président. Il n’est qu’un homme et malgré sa bonne volonté il ne peut pas tout assumer. Je pense qu’il serait néfaste d’attendre trop de lui. Cela pourrait le paralyser et c’est vraiment ce qu’il faut éviter. Un bon chef a besoin d’une certaine marche de manœuvre s’il veut agir dans l’intérêt de tous. C’est aussi faire acte de facilité de vouloir remettre son propre avenir en ses mains. Non, il faut que tout le monde mette du sien afin qu’il réussisse. Emmanuel Macron sait bien qu’on attend de lui de la rigueur. Que sa parole ne peut pas être mis en doute, même si tout ne plaît pas. Weiterlesen

Le Président a tiré la sonnette d’alarme, il faut que la plupart des ministres et des députés revoient leur copie. Il y a eu trop de pannes et de dilettantisme, que ce soit au gouvernement ou au parlement. On pouvait l’admettre à cause du grand chamboulement politique. Sortir des génies d’un chapeau clac n’est pas du ressort de tout le monde et ceci malgré la meilleure volonté du monde. L’exercice du pouvoir est un exercice périlleux et il serait trop demandé que des néophytes réussissent tout du premier coup. Les adhérents de « En marche la République » dont je fais partie, sont bien placés pour s’en rendre compte. Cela commence avec les structures du parti, qui se doit d’être plus démocratique en ce qui concerne le choix des responsables. Pour qu’il y ait de la réussite dans l’air, il faut mettre en place une machine efficace dont le mode d’emploi doit être clair pour tout le monde. Sans vouloir imposer un carcan, l’homme a besoin d’une certaine marche à suivre. C’est moins dans les idées que dans leur réalisation que le bât blesse actuellement. Cela semble être très visible à l’Assemblée nationale. Il sera certes très ardus de mettre tout le monde au diapason, mais je pense que cela devrait être possible après une période de rodage. Je pense qu’il serait bon que l’Élysée intervienne plus directement dans les affaires du pays, tout au moins jusqu’au moment où le moteur atteint sa vitesse de croisière. La créativité du président, à elle seule, peut redonner un coup de barre. Peut-être sera-t-il trop tôt d’attendre des progrès à la rentrée, mais il faut y travailler. Je veux essayer de m’imaginer ce que je ferais en temps que député. Je pense que tout passe par une étude approfondie des dossiers, tout en gardant un œil critique. Weiterlesen