Après avoir vu sur la deux les obsèques de Johnny Halliday, je suis entrain d’écrire un hommage en écoutant un concerto de violon de Jean-Sébastien Bach. Je ne serais pas étonné s’il avait aimé cette musique, qui aurait pu accompagner le convoi funèbre. Comme adepte de la musique classique, du jazz et du heavy metal, j’ai connu des rockers qui avant leur concert jouaient ou de la musique baroque ou du flamenco comme certains musiciens du groupe « Rammstein ». Je ne sais pas comme il en était chez Johnny Halliday, mais j’ai appris pendant l’émission qu’il aimai certains grands poètes et des monuments comme Brassens ou Brel. Ce que les images impressionnantes mais dignes de ce dernier au-revoir, m’ont démontré que la nation était unie dans sa grande sympathie pour ce chanteur qui ne s’est jamais démarqué du peuple dont il avait été le fils. Il a su unir Belleville au 7ême arrondissement, le mécanicien ayant les main pleine de cambouis à de fin lettrés. Ceci devrait toujours être le devoir des artistes, de rassembler et non de séparer, de mettre du baume sur les blessures. Sans le connaître bien, je pense qu’il a joué ce rôle et c’est bien cela qui m’émeut. Il n’y aurait jamais pu y avoir une telle foule, s’il n’avait pas été un homme d’exception. Il y a des phénomènes qui ne s’expliquent pas. Je pense à tous ces gens qui sont venus souvent de loin pour voir passer sa dépouille dans un cercueil blanc. Malgré la tristesse de beaucoup de personnes, elles se sont mises à chanter. Tout à coup la mort a pris la dimension qu’elle devait avoir, celle de la fête. On ne pouvait pas rendre meilleur hommage à Johnny. Ce fils d’une famille modeste de Belgique, a réussi presque l’impossible, de rassembler ses fans sous le drapeau tricolore. Personne ne se posait plus la question, d’où il venait. Seul le message comptait. Celui d’un pays épris de littérature. Weiterlesen