Pour une fois nous n’avons plus à faire à un bonsaï en France, mais bien à un personnage qui hait le mot petit, qui est la démonstration de la réduction dans tout ce qui concerne la vie. Mais pas seulement, il peut être aussi une marque d’amour. Il ne me viendrait pas à l’idée d’appeler Monique ma grande. Mais passons, je ne veux pas parler de vocabulaire aussi tôt ce matin, mais bien d’Emmanuel Macron et son intervention à Davos. Il a bien marqué sa volonté de hisser à nouveau la France, sur le podium sur lequel elle doit être, celle d’une nation phare en Europe, tant pas sa culture, son génie et sa joie de vivre. Il y a certes un long chemin à faire pour arriver au but, mais je suis heureux que l’on déterre à nouveau les armes de l’espérance. Ce n’est pas en pratiquant le défaitisme qu’il est possible de tirer tout aussi bien une personne qu’un pays du trou où les deux se trouvent. Il s’agit d’œuvrer comme le Général de Gaulle. Le pays se trouvait alors dans une situation bien plus néfaste. La guerre d’Algérie causait de plus en plus de victimes, la population était divisée et les affaires n’étaient pas au beau fixe. Puis la myriade de gouvernements qui n’en finissaient de se former. C’était tout le contraire d’une stabilité politique. En peu de temps, le général a réussi de tirer la nation de l’ornière, où elle se trouvait, mieux encore de lui donner le lustre qu’elle méritait. Il s’ensuivit une dynamique qui fit de la France un pays en pleine expansion. C’est de là que vinrent des initiatives qui devaient la marquer pour toujours. Celle du progrès technologique sans pour autant négliger la culture. Je pense qu’Emmanuel Macron suit une démarche identique.

Ce n’est pas en cultivant le blues, qu’il est possible de voir de l’avant. Il sait parfaitement que pour y arriver il faut qu’il utilise à fond la politique étrangère. Il n’y a rien de tel pour motiver les gens à se mettre en branle. Si nous sommes, malgré les revers, considéré comme un pays à la pointe du concert des nations, il faut que nous fassions tout pour le mériter. Ce qui s’est passé à Davos était une initiative qui a pour but de donner espoir. Pour y arriver il ne faut pas faire des dépenses inconsidérées. Où trouver l’argent ? Il est évident que Macron connaît parfaitement la situation économique de la France et qu’il sait que les miracles ne se font pas sur un coup de baguette magique, mais il n’y a rien de mieux que d’ignorer pour un certain temps la réalité. C’est une action psychologique pour aller de l’avant. Ce n’est pas en répétant constamment que rien ne va, qu’il est possible de donner un coup de fouet à l’économie. Le président démontre aussi qu’il faut avoir une certaine vision et qu’il serait néfaste que de régler les affaires courantes sans avoir de rêve. C’est un appel à un pays passionné de littérature, d’avoir une démarche peut-être romanesque, mais qui au bout du compte a toujours porté ses fruits. Parler de la grandeur de la France n’est pas une expression creuse, au contraire, faire revivre ce que l’histoire nous a démontré. La nation a toujours montré son mieux, lorsqu’elle était acculée à une certaine situation qui semblait être sans issue. C’est bien ce qu Emmanuel Macron veut démontrer.

pm

http://www.lemonde.fr/economie-mondiale/article/2018/01/24/emmanuel-macron-vante-ses-reformes-a-davos_5246533_1656941.html

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