La rentrée sera chaude. C’est ce qu’a annoncé Emmanuel Macron. Il veut sûrement parler tout d’abord du nouveau code du travail. Il va avoir à faire à une dure résistance venant des syndicats et d’un grand nombre de salariés qui auront peur de perdre des prérogatives. Souvent des personnes désillusionnées qui ne croient plus à une relance. Il y a tout d’abord l’emploi. Il n’est pas dit, que même dans le cas d’une meilleure conjoncture, il puisse y avoir une stabilisation dans ce domaine. Sans vouloir s’immiscer dans les négociations des partenaires sociaux, il est à mon avis indispensable que l’État ne donne des avantages fiscaux, qu’aux entreprises qui tiennent compte d’une charte qui aurait comme prérogative de maintenir ou de développer l’emploi en son sein. Il ne peut pas être question de rationaliser la production aux détriment des employés. Et si pour des raisons économiques il n’y avait pas d’autres solutions, il faut impérativement mettre sur pied un plan social qui aurait comme but suprême de réintégrer au plus vite les chômeurs dans le monde du travail. Ceci bien entendu aussi à la charge des firmes qui « dégraissent ». Avant de satisfaire les investisseurs, il faut tout faire pour soutenir tous ceux qui se retrouvent dans la précarité. Je souhaite que le Président tienne compte de mes remarques. Sans un appoint important de la population nous irons à nouveau à l’échec. Je suis tout à fait d’accord qu’il faille revoir de fonds en comble le code du travail, de donner à tous, j’inclus ici les partenaires sociaux dans leur ensemble, un outil efficace ne générant pas d’injustice. Je sais qu’il n’est pas possible de satisfaire tout le monde mais il faut éviter à tout prix une paralysie du pays cet automne. Le Président doit avant tout s’impliquer pour son peuple, non pas seulement pour une élite qui a trop souvent promis des choses qu’elle ne pouvait pas tenir. Weiterlesen

La centrale nucléaire du Bugey, dans le département de l’Ain, a été mise en route en 1978-79 et ne peut pas être qualifiée comme étant de prime-jeunesse. Les autorités du canton de Genève, en Suisse, s’oppose que ce site soit encore en fonctionnement. Également à l’intention d’y entreposer du matériel radioactif venant de réacteurs en démantèlement. Elles se sont adressées à l’avocate Corinne Lepage, l’ancienne ministre de l’écologie, afin d’obtenir des tribunaux la fermeture de ce site. La ville internationale se trouve qu’à 70 kilomètres de là. C’est dire qu’en cas de pépin, elle serait directement concernée. Genève avait déjà œuvré afin que le surgénérateur Super-phénix de Creys-Malville soit arrêté et démonté. Étant opposé au nucléaire, je ne peux que saluer une telle prise de position. Lorsque l’EDF prétend que toutes les mesures de sécurité sont prises et si ce n’était pas le cas, qu’elle les étende, est probablement vrai. Mais comme l’histoire l’a prouvé, personne n’est vraiment à l’abri de défaillances, qu’elles soient techniques ou humaines. À Tchernobyl des techniciens ont provoqué une catastrophe, qui aujourd’hui encore fait des victimes. Ils ont poussé les réacteurs au maximum, afin d’effectuer des contrôles. D’après ce qu’on sait l’infrastructure était en bonne état. L’exemple de Fukushima démontre à quel point les hommes manquent de jugement, lorsque l’argent est en jeu. Ils n’ont pas hésité à construire des centrales dans des régions soumises régulièrement aux séismes. Eux-aussi ont prétendu que tous dangers pouvaient être écartés. Aujourd’hui le gouvernement japonnais a l’intention de remettre le nucléaire sur les rails, malgré les risques de tremblements de terre. De l’inconscience ! Weiterlesen